Le 17 juillet 2024, Sheikha Mahra publie un message glaçant de clarté sur son compte Instagram :
« Dear Husband… I divorce you, I divorce you, and I Divorce You. Take care. Your ex-wife. »
Ce triple « talaq », prononcé dans le contexte d’un mariage princier, a provoqué un choc médiatique mondial. L’annonce faisait écho à des rumeurs d’infidélité autour de son ex-époux, le cheikh Mana bin Mohammed, quelques semaines après la naissance de leur fille, Mahra, en mai 2024.
Postée dans la langue de Shakespeare mais ancrée dans les traditions du monde arabe, sa publication — aussi concise que tranchante — prenait des allures de manifeste. Une rupture nette, sans détours, à l'image d'une femme qui choisit la lumière, même après la tempête.
Deux mois plus tard, Mahra revient là où on ne l’attendait pas : dans l’univers des fragrances. Elle dévoile alors « Divorce », un parfum au nom aussi fort que sa symbolique. Plus qu’une essence, c’est une affirmation. Le flacon, noir mat, presque silencieux dans son minimalisme, s’oppose à la surenchère habituelle des codes du luxe. Il dit l’épure, la renaissance, la maitrise retrouvée. Une page tournée sans larmes, mais avec style.
La fragrance, lancée sous sa propre marque Mahra M1 — un clin d’œil discret à sa fille, Mahra — mêle oud aérien, musc blanc et rose noire. Une alchimie en clair-obscur, entre profondeur boisée et fraîcheur sensuelle, entre gravité et grâce. À 272 dollars, elle s’adresse aux initiées, à celles qui savent lire entre les notes.
Le storytelling ne s’arrête pas là. Sur les réseaux, un cliché fait surface : Sheikha Mahra dîne à Dubaï aux côtés du rappeur international French Montana, flacon en main. Ni confirmation ni démenti. Juste l’image d’une femme sûre d’elle, entourée, regard droit, présence magnétique. Le public s’interroge, s’embrase. Elle, silencieuse, laisse parler le symbole.
Avec plus de 500 000 interactions en une semaine, une rupture de stock en 48 heures et une couverture mondiale allant de Harper’s Bazaar à CNN Style, « Divorce » ne se contente pas de parfumer : il provoque, interroge, redéfinit. Loin des récits larmoyants sur la séparation, Mahra écrit un autre récit : celui de l’émancipation douce, mais tranchée. Une liberté qui se respire, se porte, s’assume.
Diplômée en relations internationales, cavalière accomplie, philanthrope engagée, Sheikha Mahra ne suit aucun modèle. Elle en invente. À travers Mahra M1, elle ne vend pas un produit. Elle propose une posture. Une façon d’être au monde. De ne pas s’excuser d’exister, de choisir, de partir — et de recommencer. Dans le sillage de son parfum plane l’écho d’un renouveau. Féminin, affranchi, altier. Un art de la rupture, en haute définition.
Née en 1994, Sheikha Mahra bint Mohammed bin Rashid Al Maktoum est la fille de l’émir de Dubaï et vice-président des Émirats arabes unis, le Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum. Sa mère, d'origine grecque, apporte à son héritage une touche méditerranéenne singulière. Figure publique au charme discret mais à l’aura indéniable, elle incarne une nouvelle génération de princesses arabes : cultivées, libres et engagées.
Diplômée en relations internationales à Londres, passionnée d'équitation, elle est aussi très impliquée dans les initiatives caritatives locales, notamment en faveur des femmes et des enfants. Bien qu’elle ait longtemps préservé une image réservée, Sheikha Mahra cultive depuis quelques années une présence élégante sur les réseaux sociaux, où elle mêle traditions émiraties et modernité assumée.
Avec le lancement de sa marque Mahra M1 et de sa première fragrance « Divorce », elle opère un tournant audacieux dans sa trajectoire publique, en assumant pleinement son indépendance, sa sensibilité et sa vision d’un luxe porteur de sens. Sheikha Mahra ne cherche pas à briller. Elle choisit, avec raffinement, de rayonner autrement.
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