Dans une déclaration émouvante et pleine de dignité, l’actrice algérienne Souhila Mallem a tenu à remercier publiquement la justice algérienne pour avoir reconnu son droit et sanctionné ceux qui avaient porté atteinte à sa réputation et à sa vie privée. Un moment fort, non seulement pour elle, mais pour toute une génération d’artistes et de citoyennes confrontées au cyberharcèlement.
Souhila Mallem, l’une des figures les plus respectées du cinéma et de la télévision algérienne, a récemment été mêlée à une affaire sensible impliquant des propos diffamatoires et des atteintes personnelles proférées sur les réseaux sociaux. L’actrice n’était pas seule dans cette tourmente : d’autres artistes ont également été visés par ces attaques. Mais aujourd’hui, elle est l’une des premières à obtenir une réponse juridique claire et juste.
Dans un post publié sur son compte officiel, Souhila écrit :
« أريد من خلال هذا المنشور أن أتوجه بخالص تشكراتي إلى العدالة الجزائرية التي أنصفتني اليوم في قضية القذف و المساس بحرمة الأشخاص... »
Autrement dit, elle remercie avec gratitude les institutions judiciaires qui lui ont permis de retrouver son honneur et sa tranquillité d’esprit. Elle cite également le rôle déterminant de son avocat, Maître Redouane Djehouche, qui l’accompagne depuis octobre dernier.
Mais Souhila ne s’arrête pas à sa propre histoire. Elle élargit son message à toutes les personnes victimes de cybercriminalité. Son appel est clair : ne vous taisez plus. Si vous êtes attaqués, insultés ou harcelés en ligne, déposez plainte. Faites valoir vos droits. Ne laissez plus les criminels numériques salir votre nom sans conséquences.
« أدعو كل المواطنين و الفنانين الذين تعرضوا إلى أي شكل من أشكال الجريمة الإلكترونية إلى تقديم الشكوى و متابعة هؤلاء المجرمين و عدم التنازل على حقهم و إعادة الإعتبار بالطرق التي يكفلها القانون الجزائري ».
Ce geste n’est pas anodin. Dans une société où les victimes préfèrent souvent le silence par peur du jugement ou de la stigmatisation, l’actrice choisit au contraire de parler. Elle montre que la justice peut fonctionner et que la loi algérienne protège ceux qui osent s’en remettre à elle.
Son témoignage est celui d’une femme debout, fière et résolue, qui refuse l’impunité et invite les autres à en faire autant. C’est une voix qui compte, une voix qu’il faut entendre.
Souhila Mallem n’est pas seulement une actrice talentueuse. Elle est aussi une femme engagée, consciente de l’impact de sa voix sur la jeune génération. À travers ce message, elle rappelle que la notoriété ne protège pas toujours, mais que le courage, lui, peut faire toute la différence.
Dans un monde numérique où la rumeur peut se propager en quelques clics, où les attaques anonymes se multiplient, il est essentiel que des personnalités comme elle montrent la voie. Oui, on peut se défendre. Oui, on peut retrouver sa dignité. Et oui, la justice algérienne est capable de faire son travail avec équité.
Ce message n’est pas seulement un remerciement : c’est un manifeste. Celui d’une femme qui ne se laisse pas faire. Et qui invite toutes les autres à faire de même. Parce qu’au fond, il ne s’agit pas que de cyberharcèlement : il s’agit de respect, de justice, et de droit à l’intégrité.
Dzirielle salue le courage et la détermination de Souhila Mallem. Et rappelle à ses lectrices que leur voix compte. Toujours.
Il s’agit de propos diffamatoires (fausses accusations, insultes, rumeurs) diffusés sur Internet, visant à nuire à la réputation d’une personne.
Oui. La législation algérienne prévoit des peines en cas de diffamation, d’atteinte à la vie privée ou de harcèlement via les réseaux sociaux.
Capturez les preuves, contactez un avocat et déposez plainte auprès des services compétents. Ne supprimez jamais les éléments à charge.
Non. Par élégance et peut-être par stratégie juridique, elle n’a pas cité de noms, se concentrant sur la reconnaissance de son droit.
SamoDzi
09 JulQue justice soit faite il était temps que les gens apprennent à connaître leurs droits et surtout assumer ses responsabilités et obligations.