Vendredi 4 juillet 2025, Marseille. L’intimité d’un foyer n’est plus un sanctuaire. Cette nuit-là, Soraya Riffy, infirmière libérale et influenceuse suivie par plus d’un million d’abonnés sur Instagram, a vécu l’horreur absolue. Ligotée, rouée de coups, aspergée d’eau de javel et peut-être violée alors qu’elle était inconsciente. Le terme "home-jacking" semble bien faible face à la cruauté des faits.
Tout commence par une sonnette. Personne derrière la porte, puis un homme bien habillé qui affirme avoir oublié ses clés. Le geste d’ouvrir, naturel, devient le point de bascule. Le piège se referme. L’homme est rejoint par un complice encapuchonné. Soraya est violemment frappée, entraînée à l’intérieur. Le supplice commence.
Scotchée au niveau du cou, des mains, des pieds, la jeune femme est contrainte au silence. À tout instant, elle croit sa vie finie. L’un des agresseurs exige de l’argent. L’autre évoque, sans détour, un viol. Les mots sont crus, l’atmosphère suffocante. Une arme de poing est posée sur sa tempe. Elle est traînée dans chaque pièce, afin que ses ravisseurs ne perdent jamais leur contrôle sur elle.
Alors qu’elle commence à suffoquer, Soraya perd connaissance. À son réveil, les liens ont été légèrement relâchés. Mais un détail glaçant demeure : des griffures, des hématomes, des sensations diffuses laissent craindre une agression sexuelle pendant son inconscience. Son avocat, Me Tom Michel, parle d’une "souffrance indicible liée au vide de la mémoire". Des expertises sont en cours.
Les voleurs, persuadés qu’elle cache 50.000 euros en liquide, fouillent tout. Ils lui dérobent une montre Rolex, un bracelet Cartier, des sacs de contrefaçon, ses clés de voiture et d’appartement. Avant de partir, l’un des deux hommes l’asperge d’eau de javel. Un acte gratuit, cruel, presque symbolique. Mais cette humiliation supplémentaire marque la fin de leur passage.
Soraya réussit à se libérer et se réfugie chez un voisin. Fracture du nez, pommettes enfoncées, corps couvert d’hématomes. Elle n’en est pas à sa première agression. En avril déjà, elle avait subi une fracture du nez dans un contexte conflictuel professionnel. Cette fois, le seuil de l’horreur est franchi. Son influence, son visage public, ont-ils fait d’elle une cible ?
La PJ de Marseille est saisie. Aucune arrestation à ce jour. Les enquêteurs devront reconstituer cette nuit en lambeaux, croiser les indices, exploiter les vidéos de surveillance, les traces laissées. Soraya a déposé plainte pour vol aggravé, séquestration et viol. Elle se reconstruit, dans le silence d’une chambre d’hôpital, sous le regard de la justice.
Ce drame interroge sur la sécurité des figures publiques, et plus largement, sur les violences faites aux femmes. Soraya Riffy n’est pas seulement une célébrité digitale : elle est aussi une femme, seule, agressée dans son espace vital. Ce qui devait être un havre est devenu un piège. Et la France entière, sidérée, regarde ce fait divers comme le symptôme d’un monde sans limite.
Plus qu’un simple fait divers, cette agression rappelle combien la violence peut surgir dans les endroits les plus familiers. Les réseaux sociaux ne sont pas qu’un miroir : ils sont aussi une fenêtre ouverte. Soraya Riffy devra panser ses plaies physiques et psychologiques, mais aussi reconstruire son sentiment de sécurité. Une reconstruction lente, douloureuse, mais nécessaire.
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