Elle devait être l’un des visages forts de cette nouvelle saison de Secret Story 13 sur TF1. Pourtant, quelques semaines après sa sortie prématurée de la maison, Marianne, candidate très médiatisée pour ses propos polémiques, se retrouve aujourd’hui hospitalisée dans une maison de repos. L’information a été confirmée par le youtubeur Sam Zirah, qui évoque une jeune femme en "détresse psychologique avancée".
Déjà critiquée dans l’émission pour des comportements jugés oppressants ou discriminants par certains internautes, Marianne a vu sa notoriété virer au cauchemar. À sa sortie, la candidate a été la cible d’un cyberharcèlement massif : menaces, insultes, attaques grossophobes… Certains messages la traitaient de “grosse truie” ou l’accusaient de “toxique”, tandis que d’autres allaient jusqu’à lui souhaiter la mort.
Selon les révélations de Sam Zirah, Marianne n’aurait pas trouvé le soutien nécessaire auprès de la production. Malgré des dispositifs mis en place, ils se seraient révélés insuffisants. La jeune femme a fini par craquer, confiant à ses proches ne plus dormir, perdre du poids, et sombrer dans une profonde anxiété. Elle est aujourd’hui prise en charge dans une structure spécialisée.
Ce drame soulève une question cruciale : la responsabilité des productions. Depuis plusieurs années, les dérives des émissions de téléréalité sont pointées du doigt. On y fabrique des "personnages", qu’on façonne pour séduire, polariser, choquer… avant de les laisser seuls face à la tempête médiatique. Et quand l’image publique devient toxique, la réalité psychologique des candidats est souvent reléguée au second plan.
Le cas de Marianne n’est malheureusement pas isolé. En France, plusieurs figures de la téléréalité ont déjà dénoncé les conséquences psychologiques de cette exposition brutale. Dépression, tentatives de suicide, repli, addictions : derrière les paillettes, la réalité est parfois d’une violence extrême.
Ce que révèle cette affaire, c’est l’absence de suivi psychologique solide et prolongé. Si certaines productions proposent des entretiens post-tournage, cela reste trop ponctuel face à la violence du cyberharcèlement. Il faudrait un véritable accompagnement sur le long terme, des médiateurs, des avocats, des thérapeutes… et surtout, une régulation éthique plus stricte des contenus diffusés et des discours tolérés.
Quant aux réseaux sociaux, ils deviennent des arènes où l’on lynche sans retenue. Le droit à la critique est légitime, mais les propos haineux relèvent du délit. Et personne, pas même une personnalité controversée, ne mérite de sombrer dans une telle solitude émotionnelle.
Marianne, aujourd’hui hospitalisée, est l’illustration crue d’une génération sacrifiée au nom de l’audience. Elle n’est ni une victime absolue, ni une coupable totale. Elle est une jeune femme dépassée, prise dans un système qui la dépasse. Et sa douleur, qu’on la comprenne ou non, mérite d’être entendue.
Et vous ? Avez-vous déjà été confrontée au cyberharcèlement, ou témoin de ses ravages dans le cadre d’émissions de téléréalité ? Pensez-vous que les productions devraient assurer un meilleur accompagnement psychologique à leurs candidats, même après leur sortie ?
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