19.70, 19.52, 19.52. Ce ne sont pas de simples notes. Ce sont des chiffres qui claquent comme des victoires. Et derrière eux, trois visages, trois esprits brillants, trois jeunes filles algériennes qui ont dominé le classement du baccalauréat 2025 et qui ont l'avenir devant elles ! Ce podium exclusivement féminin envoie un message fort : celui d’une jeunesse féminine qui affirme ses droits et sa valeur, dans une société qui redonne sens à la notion de mérite et de dignité.
Le palmarès national du BAC 2025 est sans appel : les trois premières places sont occupées par des jeunes femmes, venues d’horizons différents mais réunies par un point commun : l’excellence. En tête, Rawnak Zani avec une moyenne impressionnante de 19.70 dans la filière génie électrique, suivie de Yahiaoui Malak, dans la filière mathématiques, et Kamel Nargis, dans la filière génie électrique, toutes deux avec un score de 19.52 respectivement à la deuxième et troisième place selon les critères du ministère.
Leur réussite n’est pas qu’un simple exploit académique. Elle ouvre une porte symbolique : celle d’un avenir dans lequel les jeunes filles algériennes ne sont plus seulement félicitées pour leur tenue ou leur comportement, mais reconnues, valorisées et célébrées pour leur intellect, leur travail et leur ambition. Ce message a d’ailleurs été entendu jusqu’au sommet de l’institution : les trois lauréates ont été personnellement félicitées par le ministre de l’Éducation nationale Mohammed Seghir Sadaoui, un geste fort qui souligne l’importance accordée à cette performance féminine sans précédent.
“La femme mérite pleinement sa place : cessez de réduire sa valeur à son apparence, et commencez à reconnaître la puissance de son intellect”, écrivait Mounia Benfeghoul en commentaire. Ce cri du cœur a touché un large public, notamment les jeunes générations qui se battent au quotidien pour déconstruire les stéréotypes de genre encore ancrés dans la société.
Cette réussite féminine au sommet du BAC tombe à pic dans une époque où les débats sur le rôle de la femme dans l’espace public, dans la recherche, dans l’entrepreneuriat ou encore dans la politique restent brûlants. Ici, aucune polémique, aucune tension : juste des chiffres, des faits, des preuves.
Au-delà des statistiques, ces visages nous rappellent qu’en Algérie, une génération de jeunes filles se lève avec l’ambition de transformer le pays par la connaissance. Ce podium est aussi une manière de redonner confiance à toutes les adolescentes qui doutent, qui vivent parfois dans des environnements où elles doivent prouver deux fois plus pour être écoutées.
La suite ? Elle commence maintenant. Comme le dit si justement la phrase en arabe partagée dans la story : “Ce n’est que le début d’un parcours brillant, que Dieu vous accorde une carrière d’excellence… Le monde vous attend !”
Mettre la lumière sur ces lauréates, c’est aussi rappeler à quel point l’égalité passe par la visibilité. Pendant trop longtemps, les discours sur les femmes se sont concentrés sur leur comportement, leur tenue ou leur “place”. En 2025, il est plus que temps de déplacer le projecteur : ce qui compte, ce n’est pas ce que porte une fille, mais ce qu’elle porte en elle.
Et ce que ces trois jeunes femmes portent, c’est une promesse. Celle d’un avenir où les Algériennes seront jugées sur leurs compétences, et non sur leur conformité aux normes archaïques. Où l’école redeviendra un vrai tremplin d’émancipation. Et où la réussite féminine ne sera plus une exception à applaudir, mais une norme à encourager.
Le BAC 2025 a une saveur particulière cette année. Celle de la fierté, du mérite, du travail bien fait. Celle aussi de l’espoir. Bravo aux trois lauréates, et à toutes les autres jeunes filles qui se battent chaque jour pour construire leur avenir. Que ce podium ne soit pas un point d’arrivée, mais le premier jalon d’une génération qui ne demandera plus la permission d’exister, elle l’imposera.
Le verdict est tombé ce dimanche 20 juillet. Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Sadaoui, a dévoilé les résultats du baccalauréat 2025, marqués cette année par un recul notable du taux de réussite. Seuls 51,57 % des candidats scolarisés ont obtenu leur diplôme, contre 58,28 % en 2024, 50,63 % en 2023 et 58,75 % en 2022.
Sur un total de 878 873 candidats, 367 122 élèves ont été déclarés admis. Parmi eux, 1 754 ont décroché la mention "Excellent", 24 732 "Très bien" et 42 721 "Bien". Certains établissements scolaires se sont distingués en affichant un taux de réussite de 100 %, un exploit rare salué par le ministère.
Tizi-Ouzou, fidèle à son rang : Comme chaque année depuis 17 ans, la wilaya de Tizi-Ouzou domine le classement national. En 2025, elle affiche un taux de réussite impressionnant de 62,83 %, confirmant ainsi son statut de leader incontesté de l’excellence scolaire en Algérie. Une performance qui suscite l’admiration et soulève aussi des questions sur les écarts régionaux en matière d’éducation.
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