SemmSoum · 6 juin 2013 à 14:58
[color=#008000]C'est connu, l'Algérie est connue pour sa richesse et sa diversité culturelle !
A chaque région, son dialecte, sa tenue, sa musique ou encore son plat. Et c'est de plats traditionnels dont je voudrais vous parler et plus particulièrement des plats traditionnels de l'est algérien. L'est algérien regorge de mets. Souvent connus au pays, ils le sont moins à l'étranger car ce sont généralement les traditionnels couscous ou tajines qui l'emportent.
Alors petit petit panorama des plats du terroir l'est algérien !
La Chakhchoukha.
D'où vient ce nom de chakhchoukha ? Tout simplement du mot « tchachchikh » qui signifie «émietter ». En effet, la chakhchoukha est fait à base de galette (kessra) émiettée.
On fait ensuite cuire la chakhchoukha à la vapeur comme les graines de couscous et on l'accompagne d'une sauce rouge faite avec des carottes et des pois chiches.
L'origine de ce plat ? Ce plat vient tout simplement de la galette kessra, laquelle, de sa part sa composition permettait d'avoir une alimentation consistante notamment aux paysans ou aux bergers qui travaillaient durement. Au fil du temps, ce qui n'était qu'une simple galette se transforma en un succulent plat à base de sauce rouge, de viande ou de poulet. Un des plats les plus appréciés dans l'est algérien !
La Feremssa.
La fermessa est particulièrement connue a Sétif ou les sétifiennes se précipitent à en faire lorsqu'elles apprennent qu'elles vont recevoir du monde à déjeuner ou dîner. C'est également le plat incontournable le jour de « Mawlid Enabawi »!
C'est un plat fait avec des feuilles de msemmen cuites très finement et accompagnées d'une sauce rouge. On dit que plus les feuilles sont fines, plus la feremssa est réussie!
Je me suis toujours demandée pourquoi ce nom de «feremssa ». En demandant à ma tante, elle m'a tout simplement expliqué que ca venait de « fermess » ou abricot sec. Mais attention pas l'abricot sec dont on a l'habitude et qu'on met dans le tajine! L'abricot sec qui n'a pas été cultivé et qui tombe lui-même de son arbre. Les sétifiennes font cuire ce «fermess» dans de l'eau, enlèvent le noyau, le passe au mixeur et l'ajoutent dans la sauce de la feremssa.
Contrairement au couscous ou encore à la chakhchoukha, la feremssa n'a pas été touchée par l'industrie agro-alimentaire. Aussi la pâte est toujours faite maison!
Chbah Essafra.
Le plat par excellence de Constantine. Il est souvent préparé lors des mariages ou des fêtes. C'est une version plus recherché du traditionnel tadjine lehlou.
La Chbah essafra d'origine est constituée de morceaux d'agneaux cuits dans une sauce sucrée dans laquelle on trempe des beignets d'amandes. Aujourd'hui on voit souvent ce plat accompagné de pruneaux et d'abricots secs, peut être à cause du prix élevé des amandes.

La Mloukhiya.
La mloukhiya connu particulièremet dans l'est et le sud est algérien. La mloukhiya signifie corète. C'est une plante verte potagère. La mloukhiya est donc faite à base de cette plante potagère séchée et réduite en poudre à laquelle on ajoute de l'oignon, des épices, de l'agneau. On obtient une sauce verte onctueuse et crémeuse. Le tout accompagné d'un bon pain fait maison! C'est un plat assez spécial, et on est tous d'accords sur une chose, soit on adore, soit pas du tout!
[color=#008000]Et vous les filles, faites nous partager des plats de notre terroir !
A vous …
















