 
  Ce jeudi 30 octobre, Oran ouvre le Festival du film arabe. Dorra Zarrouk y fait une entrée remarquée en karakou signé Karim Akrouf, clin d’œil appuyé à cette pièce-phare du patrimoine algérois, de plus en plus plébiscitée dans le monde arabe. Présente pour l’événement, l’influenceuse et actrice tunisienne accompagne aussi la projection de son documentaire Win Sorna. L’occasion, pour la rédaction de Dzirielle, de vous proposer un focus mode à travers une sélection de ses looks les plus remarquables.
<Avec Ouin Serna ? (Où en sommes-nous ?), Dorra Zarrouk signe sa première réalisation et production : un documentaire de 79 minutes, sélectionné en compétition au 45e Festival international du film du Caire et présenté au Festival du film arabe d’Oran. À travers le parcours de Nadine, jeune Gazaouie réfugiée en Égypte avec ses deux nourrissons dans l’attente de son mari, Dorra compose une chronique intime de l’exil et de la résilience. Sa caméra privilégie la pudeur, les temps longs et la dignité des visages pour inscrire une mémoire contre l’oubli. Un geste inaugural, à la fois politique et profondément humain.
 
  Côté mode : Couvertures, éditos et tops « best dressed » jalonnent son parcours récent. Vogue Arabia lui a consacré un éditorial en 2024, confirmant sa stature de référence régionale sur le tapis rouge et en front row. En 2025, le magazine la cite parmi les mieux habillées du El Gouna Film Festival, où elle apparaît en Laith Maalouf, un choix qui illustre son tropisme pour les designers arabes contemporains. Ses looks, suivis de près, déclinent le noir, les duos noir-et-blanc et des robes du soir structurées, mais aussi des silhouettes de jour sobres et élégantes. On y reconnaît des “signatures” récurrentes : palette maîtrisée, taille marquée, volumes architecturés et accessoire statement.
 
   
  Des tapis rouges aux fashion weeks, Dora Zarouk revendique une cartographie de créateurs arabes dont l’architecture des volumes et la précision des finitions servent sa silhouette. Présente aux temps forts de la Haute Couture parisienne (Georges Chakra, Stéphane Rolland, Tony Ward…), elle s’impose comme une ambassadrice d’une élégance arabe contemporaine, lisible bien au-delà de la région. Côté beauty, la même ligne directrice : teint lumineux maîtrisé, liner net, lèvres satinées, pour accompagner des matières riches sans surcharge et laisser la coupe parler.
 
  De passage à Oran, Dorra Zarrouk confirme une grammaire mode immédiatement lisible, tandis qu’un beauty lumineux souligne la ligne sans l’alourdir. En karakou, elle relie héritage et modernité, fidèle aux créateurs arabes qu’elle défend. Une élégance sûre d’elle, cadrée et photogénique, pensée pour le tapis rouge comme pour la ville et pour Instagram aussi.
 
   
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