Clap de fin sur la 8e édition d’El Gouna Film Festival, qui a illuminé la mer Rouge du 16 au 24 octobre 2025. Glamour, traînes et sequins : El Gouna (GFF pour les intimes) s'impose comme le rendez-vous le plus glamour de la scène arabe. Glamour assumé, robes drapées, sequins liquides, tailles sculptées, la scène a confirmé l’ADN mode de l’événement. Entre signatures de maisons régionales et labels internationaux, le tapis rouge s’est imposé comme un véritable podium, avec une fréquentation record des stars arabes et un niveau styling à la hauteur des grands festivals.
Les tendances fortes ont dessiné une carte précise du moment : transparences maîtrisées, jeux de volume, palettes métalliques, capes et traînes architecturées. Les coupes sirène ont côtoyé des colonnes minimalistes, tandis que les broderies main ont rappelé la virtuosité des ateliers du monde arabe. Les stylistes ont privilégié des matières lumineuses, des bijoux statement et des mises en beauté glossy, un parti pris qui célèbre à la fois la photogénie et la longévité des looks. Les médias mode de la région ont salué cette édition pour son équilibre, un mix de spectacle et d’élégance qui sert autant les images que la narration des films.
Sur le tapis rouge, les silhouettes ont dessiné un palmarès sans fausse note : Amina Khalil irradie en Rami Kadi, Huda El Mufti assume la ligne claire en Georges Chakra, Razane Jammal confirme son statut en Elie Saab, tandis que Cate Blanchett, invitée d’honneur (guest of honor) du festival, délivre une leçon de pureté en blanc minimaliste Louis Vuitton. Icône d’El Gouna, Yousra El Lozy choisit un bleu glacé aux broderies opulentes. La cartographie se précise avec Tara Emad en Elie Saab, Dorra Zarrouk en Sophie Couture et Saba Mubarak en Tony Ward. Un casting mode ciselé, pensé pour la lumière et la postérité des images.
L’instant algérien : Rym Amari
Présente sur le red carpet, la journaliste algérienne Rym Amari a signé une apparition remarquée, relayée par la presse et les réseaux. Sa présence incarne la place grandissante des voix maghrébines sur les scènes culturelles régionales, un pont entre information et culture qui participe au rayonnement du festival. Son passage a aussi rappelé l’appétence des audiences pour des récits de mode ancrés, des silhouettes qui disent autant l’époque que l’identité.
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