
algeriemariage · 22 juillet 2015 à 17:54
Bonjour à toutes, Je suis une dame de 75 ans qui n’a pas trouvé d’autre choix que de venir ici demander un conseil juridique, j’entends bien évidemment si c’est possible. Je vous expose mon cas : depuis un an la personne avec qui j’ai passé 40 ans de ma vie change du tout au tout, devient odieuse, ne m’adresse plus la parole, ne me regarde plus et j’en passe, jusqu’au jour ou il part une semaine sans rien dire, sans même dire au revoir à sa fille qui était chez nous et qui devait repartir dans un pays lointain et qu’il risquait de ne pas revoir avant 3 ou 4 ans) bref la n’est pas la question il a de toute façon radicalement changé avec ses enfants et petits enfants, dont il n’a pas pris de nouvelles depuis plusieurs mois. Vous vous imaginez bien que derrière cette histoire se cache une femme, avec qui il a fini par se marier bien évidemment sans mon consentement. Depuis il part et revient quand il veut ne parle a personne à la maison et moi je suis la comme une boniche, je cuisine, lave son linge et le repasse, alors qu’il ne fait rien, ni les courses, ni autre, et me donne 40000 dinars pour gérer toute une maison, alors qu’il gagne très bien sa vie, les 40 000 DA il doit les gagner en 1 heure, il en est arrivé à acheter 2 fruits ou 3 Yaourts pour lui seul, alors que cela n’a jamais été de ses habitudes. Il refuse de me donner de l’argent pour aller chez le médecin et pour mes analyses. Il m’insulte, me rabaisse, m’accuse de choses invraisemblables, se met dans tout ses états lorsque je me réveille pour El Fajr. Ce que j’ai fait pour cet homme, dépasse tout entendement, j’ai fait les démarches a sa place pour qu’il ai son professorat, je passais mon temps dans les administrations pour qu’on lui renouvelle sa mise en disponibilité car il était à l’étranger, je devais m’occuper de tout dans la maison avec trois enfants, lorsqu’il a voulu s’installé, c’est moi qui lui cherchait son cabinet allant d’un Samssar à l’autre, nous avions commencé une villa qu’il n’a pas eu le courage de terminer, et c’est moi qui ai tout pris en charge, ramener les maçons, les ouvriers, veiller a ce que rien ne manque, enfin tout ce qu’un homme devrait faire, et cela bien sur en travaillant et m’occupant de mes enfants et mon ménage. Durant 40 ans j’ai supporté ses coups, sa mauvaise humeur, ses méchancetés et sa vulgarité extrême, à mon âge les gros mots qu’il disait m’étaient insupportables. Aujourd’hui que je suis vielle et malade, il me refuse tout, et dis que je n’ai rien, c’est pas faut j’ai été bête je n’ai pas mis d’argent de coté et nous avions des comptes joints, j’ai tout investi dans ma maison et pour mes enfants, je n’ai jamais rien fait pour moi, dert niyti à 100 %, alors mes filles si j’ai un conseil à vous donner c’est de mettre de l’argent de côté pour vos vieux jours deniya hadi. Aujourd’hui, je suis malade et vielle mon fils est en dépression profonde depuis longtemps car son père ne s’est jamais vraiment occupé de lui, il ne lui parlait pratiquement pas et cette situation l’affecte au plus haut point, il est sous anxiolytiques et antidépresseurs et ne sors de sa chambre que pour des besoins essentiels, ne travaille plus et pique des crises ingérables, son père ne fait rien biensur pour l’aider a s’en sortir, il préfère les soirées restaurants, les voyages etc. a plus de 70 ans, il vit comme s’il n’avait jamais eu de famille. Ce Ramadan il nous a laissé sans le sous, puis est parti au milieu du Ramadan et n’a plus donné signe de vie. J’aimerai savoir si j’ai des droits quels qu’ils soient, car aujourd’hui je risque de me retrouver à la rue et avec ma maigre pension de Moujahida et ma petite retraite, je risque de ne pas m’en sortir, à part mes enfants, tout le monde m’a tourné le dos, j’ai tout donné pour ma Belle Famille et aujourd’hui ils l’encourage dans sa folie, y a même un frère à lui qui l’a félicité en lui souhaitant je cite : « Bon vent pour sa nouvelle vie » Je n’ai plus de dignité, plus d’estime de moi lors qu’une chose pareille vous arrive à la fin de votre vie, croyez-moi, la pente est très rude. Navrée, mon récit est très long et complètement déstructuré, mais mon état ne me permet pas d’être très cohérente.