
perle · 18 juillet 2011 à 03:42
La ceinture. Pas celle qui frappe, ni celle qui serre le pantalon des hommes et des
femmes aujourd'hui, mais la vraie «ceinture» d'autrefois. EL H'zam. Le mot est
intraduisible en français, tant il est chargé d'histoires, de traditions, de tabous et de
sous entendu. El H'zam a été chanté par des poètes et des joueurs de flûtes, il a été
suggéré dans des discussions, il peut remplacer le clin d'œil et sert à séparer la jeune
fille de la femme mure et mariée. C'était à l'époque où les femmes portaient des robes et
les hommes des serouals arabes, une tenue qui n'existe presque plus, dévoré par le jean ou
le voilé importé. EL H'zam était donné à la femme les premiers jours de son mariage, pour
lui signifier une limite, un changement de statut, une nouvelle vie et un sens du sacré et
du devoir de fidélité au sens le plus absolu du terme. Une femme qui laisse tomber son
H'zam est une femme de mauvaises mœurs. Une femme dont le H'zam est délié, se dit d'une
femme à la limite de la frontière des bonnes manières et de la H'chouma. Une femme qui n'a pas encore son H'zam est une femme encore jeune fille à marier. Et c'est pour cette raison
que le meilleur cadeau en or que certains offraient à leurs femmes était la ceinture en or, le bijou le plus cher dans la panoplie de la femme heureuse. C'était donc autrefois, à
l'époque où le h'zam était très serré, pas comme aujourd'hui où certains hommes tiennent avec des bretelles et certaines femmes mettent le H'zam autour de la cheville de leurs
maris et pas autour de leurs propres robes.
Dites moi vous connaissez la tradition du "hzem", ça se passe le lendemain du mariage, ça consiste à mette une ceinture à la jeune mariée, pour affirmer qu'elle est plus vierge….. et qu'elle a donc consommer avec son mari…..voila si qqn connais cette tradition, ou si qqn a assisté à ça.
Vendredi passé j'ai assissté à cette scène mème je vous raconte pas comme c'était émouvant azzgharrit lbaroudd la marièe avec un coctail rose , j'ai pas arrété de danser