Sissi · 10 février 2012 à 20:19
Je voudrais partager avec vous une histoire incroyable d'un bédouin syrien pas comme les autres.j'avais jamais entendu parlé de lui avant jusqu‘a ce que je vois une émission télé ou il était invité.cette homme est un modèle pour ne jamais perdre espoir.
Né dans le désert syrien d'une mère répudiée, il est adopté par sa grand-mère suite au décès de sa mère. Une grand-mère mal aimante qui lui interdit d'aller à l'école considérant que c'est une perte de temps. Mieux être berger et apporter quelque chose le soir. L'histoire aurait pu suivre sont cours pour ce bédouin, mais non, il a décidé d'aller à l'école, du moins apprendre, car il part à l'école et suit les cours en écoutant derrière la porte jusqu'au jour où l'instituteur le repère et le prends sous ces ailes.
Fauché, le gène de l'entrepreneur surgit et commence à louer sa bicyclette (offerte le père qu'il n'a jamais reconnu) à ses camarades pour pouvoir s'acheter les cahiers. Ainsi il réussi à s'instruire et exceller. Premier de la classe, un autre « miracle » se produit. L'année du bac, le ministre de l'éducation souhaitait faire une action de communication. Il a décidé d'offrir une bourse pour étudier à l'étranger aux meilleurs élèves de chaque région de Syrie. Il a eu droit à cette bourse pour devenir pilote de chasse à Kiev en ex-union soviétique. La veille de son départ il a eu la malchance (ou la chance) de recevoir la nouvelle qu'il n'y a plus de place à l'université de Kiev pour lui. C'est comme ça qu'il a eu une proposition de rechange pour venir en France et voir ce qu'il peut faire comme études. Il entama des études d'ingénierie en informatique et obtient un doctorat. Il a ensuite occupé des postes d'ingénieur chez Alcatel puis Thomson pendant deux ans. Il collabore par la suite avec l'ADNOC (Abi Dhabi National Oil Company) pendant quatre ans. Mais l'avenir douillet qui l'attend ne séduit pas Mohed Altrad. L'enfant du désert a trop le goût de la liberté et le gène entrepreneur. "Je trouvais le parcours d'ingénieur trop étroit, s'explique-t-il. Je ne voulais pas rester salarié toute ma vie." En revenant en France, il crée sa propre société qui fabrique parmi les premiers, des ordinateurs portables. Mais ses moyens financiers ne lui permettent pas de développer le projet à sa juste mesure. Il revend son entreprise et utilise les fonds pour se lancer dans une nouvelle aventure.
En 1985, il rachète une PME du BTP en difficulté à Florensac, petite ville de l'Hérault entre Béziers et Montpellier. Très vite après cette première acquisition, Mohed Altrad redresse l'entreprise et franchit les frontières françaises et investit dans une entreprise à vendre en Italie. L'une après l'autre, la PME intègre les sociétés rachetées, qu'elles soient françaises, allemandes ou polonaises, jusqu'à devenir un groupe international et le leader mondial de BTP.