
Bassoum · 7 mai 2011 à 17:04
Barnouss, ou burnous, ou Cape algérienne. C'est un incontournable bien de chez nous, qui a résister à l'usure du temps, à l'évolution des modes et s'est imposer comme un accessoire de splendeur, voire un symbole de grandes cérémonies et de moments solennels.
Autrefois, c'était les hommes qui portait le barnouss. Dans les régions montagneuses et les villages il était un signe de virilité, l'habit des grands hommes, des sages et des grands événements, comme lorsque le jeune homme se mariait. Il cherchait sa femme en Barnouss. Le barnouss existe aussi en laine, marron,plus lourd, plus chaud, il était porter pour protéger du froid, servait de couverture aussi pour les nuits les plus fraiches.
Avec le temps le barnouss s'est perdu, il à commencer a s'oublier, à commencer par les grandes villes. Mais il a vite été réhabiliter. Dans les instances algériennes on a encourager les hommes d'État à le porter pour des célébrations comme la prière de l'Aid, et il est de coutume de voir les présidents de la République le porter pour les fêtes et les cérémonies importantes au dessus du costume occidental. Les jeunes hommes le portent aussi pour leur mariage souvent en hommage à l'élégance de nos grands hommes mais aussi un clin d'oeil à leur grands pères, oncles et père qui les ont marqués.
La femme algérienne lui a apporter douceur et légèreté et il l'a épouser. De soie, de satin, de coton, de laine, de brocart, aucun tissu n'a résister a son appel, des motifs en tout genre y ont été dessiner, et l'ont orné. Ainsi la mariée algérienne l'a adoptée. Il est après tout ce qu'est le voile de la mariée occidentale. Il l'a couvre tout en la dévoilant, il l'a cache tout en la montrant. Elle se l'est approprier comme dans une lutte d'élégance et de perpétuelle classe un habit si masculin, et pourtant qui à sut devenir androgyne.
Bassoum.
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