Sans détour, Caroline Florstad a déclaré que, depuis le mariage et la naissance de ses enfants, sa liberté s’est évaporée. Une phrase, simple et tranchante, qui résume un malaise connu mais souvent tordu en silence : « toute la liberté que tu avais en étant célibataire… c’est fini ». L’onde de choc ne tient pas seulement à la franchise, mais à la légitimité d’un ressenti qu’on autorise peu aux mères.
« On ne peut plus rester avec soi-même. La liberté d’avant, quand tu te maries et quand tu as des enfants, c’est fini. »On peut ne pas partager son point de vue ; on ne peut pas ignorer ce qu’il raconte de notre époque. Derrière l’aveu, il y a la pression d’être parfaite partout, tout le temps : mère, épouse, professionnelle, amie… sans marge pour le doute, la fatigue, l’envie de respirer.
Dans de nombreux foyers, l’organisation domestique et émotionnelle repose majoritairement sur les femmes. Listes invisibles, anticipations permanentes, micro-décisions à l’infini : c’est la charge mentale. Elle épuise, isole, fragilise l’estime de soi. Et lorsque la société sacralise la maternité sans offrir les appuis concrets (répartition équitable, temps pour soi, soutien psychologique), le regret peut surgir. Non pas regretter un enfant, mais regretter le système qui a dévoré l’espace personnel.
Entendre une influenceuse verbaliser ce tiraillement est déroutant, mais salutaire. Cela autorise d’autres femmes à formuler une ambivalence normale : aimer profondément son enfant et, simultanément, regretter la disparition de soi.
Les réactions ont été immédiates : messages de soutien (« merci d’avoir mis des mots »), critiques (« on savait à quoi s’attendre en devenant mère »), mais surtout des confidences. Dans les commentaires, des mères évoquent la solitude post-partum, le manque de relais, la fatigue chronique, la difficulté à dire « j’ai besoin d’aide » sans culpabilité. Le live a ainsi opéré comme un révélateur : la conversation manquait.
Oser dire « je regrette certaines choses » n’est pas un abandon : c’est souvent le premier pas pour rééquilibrer sa vie. Nommer la charge mentale permet d’agir concrètement :
La maternité ne ressemble pas à une campagne publicitaire. Elle est faite d’amour, de joie, mais aussi d’inquiétudes, de renoncements et parfois de regrets. Reconnaître cette nuance n’enlève rien à la dignité des mères, au contraire : cela leur rend justice. L’aveu de Caroline Florstad n’est ni un modèle ni une injonction, c’est un témoignage situé, qui a le mérite de rouvrir la conversation.
Et si l’on transformait ce moment de polémique en opportunité collective ? Interroger nos modèles, exiger des politiques de soutien aux familles, apprendre à partager réellement la charge… pour que la liberté ne s’éteigne pas à l’aube de la maternité.
Parlons-en entre femmes. Vous avez vécu l’épuisement, l’ambivalence, ou trouvé des solutions qui vous ont aidée ?
Rejoindre le forum maman pour en discuterNote de la rédaction : cet article s’appuie sur des propos tenus publiquement en live par Caroline Florstad. Les opinions rapportées n’engagent que leur autrice. Si vous traversez une période difficile, rapprochez-vous d’un professionnel de santé.
@carolinechahinez5 هل الزواج مسؤولية! وهل ندمتي بعد الزواج!؟ #كارولين_الجزائرية #carolinechahinezflorstad #france #paris #مارسيليا ♬ Very Sad - Enchan
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