
perlita · 6 juin 2012 à 22:22
A l'heure des téléphones portables multi-fonctions, des films en 3 dimensions qu'on peut visionner tranquillement sur son canapé, des téléconférences et des voyages express aux trois coins de la planète ou même en dehors de celle-ci, certains chercheurs et écologistes se posent des questions quant au devenir de notre nature qui ne fait que subir ce que l'homme produit.
Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme disait Lavoisier, oui il avait bien raison, sauf que certaines transformations peuvent être fatales pour notre planète surtout lorsque celles-ci tombent dans l'excès et l'inutilité si ce n'est celle de satisfaire une économie florissante que rien ne rassasie.
Non, je ne voudrais pas parler d'écologie, bien qu'étant un sujet très intéressant, mais de ce qu'on appelle l'obsolescence programmée.
L'obsolescence programmée est une notion qui vise à réduire la durée de vie d'un produit dans le but d'en accroître la consommation et ainsi la production essentielles pour la réussite des grands groupes ou même de la petite entreprise locale.
Ainsi, une ampoule avait une durée de vie de plus de 2500 heures en 1925, celle-ci a rapidement chuté à 1000 heures, des imprimantes s'arrêtent tout simplement d'imprimer au bout d'un certain nombres de pages, les collants en nylon se déchirent plus rapidement et il devient nécessaire de changer les pièces d'un moteur de voiture plus souvent.
Au temps des siècles des lumières, l'on admirait les ingénieurs qui mettaient toutes leurs énergie à créer des produits à la durée de vie indéfinie et la plus longue possible, au début du siècle, les grandes entreprises se sont mises à chercher des ingénieurs capables de réduire le durée de vie des produits et ainsi à encourager la surconsommation.
En conséquence, la nature en prend de plein fouet, les foyers dépensent beaucoup plus qu'ils ne devraient sans s'en rendre compte. Malheureusement, ce sont les pays du tiers monde, ceux qui sont le moins productifs, qui en souffrent le plus. Tous les déchets leur sont envoyés dans le but de s'en débarrasser et de pouvoir produire encore plus.
Aujourd'hui, les conséquences sont là, on consomme, on jette, on achète et on consomme encore et toujours.
Alors obsolescence programmée mythe ou réalité?
Pensez-vous que cette pratique est nécessaire à l'économie, si oui, comment pouvons-nous nous en sortir? Comment une entreprise pourrait survivre sans cette production qui la fait aller de l'avant? Si vous deviez être producteur, que feriez-vous dans ce sens? Pensez-vous que les fonds de la surproduction aident la recherche scientifique? Si oui, que pourrions-nous faire pour continuer à avancer sans donner mort aux produits d'une manière planifiée et prématurée?
L'obsolescence programmée, un mal nécessaire? A vos claviers…