Personnellement, mon fiancé n'est pas contre le fait que je travaille, mais insiste que ça doit pas primer sur la famille, pas d'heures sup ou voyages à l'étranger sans lui. Quoique je sais qu'il prefère de loin que je bosse pas, il rigole même quand je lui dis le salaire que je veux toucher. Il me dit que maykhousni tta haja, que j'aurais ma paie, et que même si je bosse, je serai libre d'aider ou pas. De ma part, ne pas travailler ne me gêne pas, mais je travaillerai car je n'ai pas fait des classes prépa mathématiques et des finances pour faire la vaisselle à 25ans!! Encore, mes parents ont payé mes études, ont été là pour mes nuits blanches, je travaillerai ne serait ce que pour eux. Et enfin, je travaillerai pour prouver à Mr que j'assume ce que je dis, que si je veux, je peux.. Je l'aime oui, je ferai des sacrifices oui, mais pour qu'il me lègue une partie de son salaire comme ça dans l'air contre mon travail, non merci, je ne crois qu'à ce que voient mes yeux.. Peut être quand on sera assez aisé et qu'il sera en mesure d'assurer seul et de m'assumer, je bosserai plus pour me consacrer au chez moi et à mes loisirs. Mais ce sera mon choix, s'il y a quelque chose qui pourrait me pourrir la vie, après la culpabilité, ce serait le regret.
Ceci dit, objectivement parlant, ça me tape sur les nerfs un homme qui séduit une jeune demoiselle, belle, vertueuse, et jeune étudiante, ils mènent le bel amour, jusqu'au jour où monsieur décide que Madame ne devra pas travailler ou étudier. Mais c con, s'il voulait une femme qui bosse pas, il n'avait qu'aller voir un village où les jeunes filles ne sont jamais allées à l'école, s'il voulait une femme qui bosse pas, pourquoi aborder une qui travaille??!! Et encore, parce que ce n'est pas assez, la fille accepte parfois, sous pretexte qu'après le mariage il changera d'avis! Je ne juge pas, mais un sacrifice, une fois c'est fait on revient plus là dessus, surtout que les hommes sont souvent catégoriques.
Dernier point, je ne suis pas d'accord du fait que travailler doit être un droit pour la femme, ce n'est pas suffisant, puisque certaines femmes s'otent ce droit de leurs propres mains. Aucune loi ne prescrit l'interdiction du travail des femmes.