Une autre sélection de fils que j’ai beaucoup aimés.
Source code

Dans un train de la banlieue de Chicago, Colter Stevens sursaute brusquement. La passagère qui lui fait face continue à discuter avec lui, le ton de sa conversation laissant penser qu’elle lui est familière. Pourtant, Stevens ne la reconnaît pas. Il est désorienté : ses derniers souvenirs remontent à une mission de reconnaissance aérienne en Afghanistan, où il était capitaine dans l’US Air Force. Comment s’est-il retrouvé tout d’un coup dans ce train ? Son premier réflexe est de trouver des repères dans cet environnement étranger mais sa confusion va croitre. Son propre reflet dans le miroir est celui d’un inconnu ; la carte d’identité qu’il trouve dans son portefeuille est celle d’un certain Sean Fentress ; sa compagne de voyage, de plus en plus interloquée par son comportement, l’appelle également « Sean ». Huit minutes après que Stevens a émergé du néant, une déflagration embrase le train ainsi qu’un convoi de marchandises roulant sur une voie parallèle.
Le militaire reprend connaissance dans une capsule métallique, seul, entouré d’appareillages électroniques. Une fois son malaise initial dissipé, il apprend par les personnes qui lui apparaissent sur un écran qu’il fait partie du programme expérimental « Code Source ». Il s’agit de lui faire revivre les derniers instants d’un sujet grâce aux huit minutes de mémoire rémanente qui subsistent post mortem. Dans le cas présent, Colter Stevens a été « projeté » dans le corps de Sean Fentress, victime avec les autres passagers d’un attentat terroriste qui n’était que le prélude à un autre de plus grande envergure. Sa tâche consiste à exploiter au mieux ce court laps de temps pour découvrir qui est le poseur de bombe.
Inlassablement, les responsables du projet le renvoient revivre les mêmes événements. À chaque incursion en arrière, Stevens explore de nouvelles pistes. Malgré l’insistance de ses interlocuteurs pour qu’il se concentre sur son objectif premier, en dépit de leur affirmation qu’il ne peut changer le passé, il essaie d’empêcher le dénouement fatidique.
Time out
En 2070, dans le ghetto de Dayton, Will Salas et sa mère vivent au jour le jour, afin de gagner du temps… littéralement. Le temps est la nouvelle unité monétaire mondiale, payant factures, péages, denrées alimentaires ou biens de consommation depuis que l’être humain a été génétiquement modifié afin de ne plus vieillir après l’âge de 25 ans. À partir de cet âge, un compteur intégré à l’avant-bras de chacun, crédité d’une année, se met en marche : s’il tombe à zéro, l’individu meurt. Ce compteur est rechargeable au moyen d’appareils se plaquant sur le bras ou par apposition d’un bras sur le bras d’un autre, permettant un transfert. On gagne du temps sur ce compteur de bien des manières : par son travail, par la solidarité entre amis ou au sein de la famille, en volant dans le compteur d’un autre, par le jeu, par la charité, etc…
Quand Will Salas sauve la vie d’Henry Hamilton, homme ayant un siècle au compteur, celui-ci lui offre cette durée de vie avant de se suicider. Will Salas n’aura pas le temps de faire profiter sa mère de ce cadeau inespéré, cette dernière mourant après n’avoir pu se payer le bus. Will Salas part alors pour la zone de New Greenwich, où les habitants sont nantis de centaines d’années au compteur, contrastant avec le ghetto où une semaine fait de quelqu’un une personne « riche ». Les zones des riches ne sont accessibles que par des péages en temps coûteux, hors d’atteinte des habitants des ghettos.
Après une partie de poker dans un casino prestigieux où il gagne un millénaire, il se fait inviter à une soirée chez Philippe Weis, millionnaire en années. Il y fait connaissance de Sylvia Weis, sa fille, avant d’être rejoint par des gardiens du temps. Raymond Léon, leur chef, le suspecte d’avoir assassiné Henry Hamilton pour lui voler son siècle de vie. Will prend alors Sylvia Weis en otage pour s’échapper. Elle devient ensuite sa complice pour cambrioler des « banques » qui stockent des fortunes en appareils de recharge de temps, temps qu’ils vont ensuite distribuer à des pauvres, tels des « Robins des bois » du futur. Mais Raymond Léon les poursuit sans pitié.
Sans identité

Victime d’un accident de taxi en arrivant dans la ville de Berlin, le Dr Martin Harris tombe dans le coma. Après quelques jours, il se réveille dans un hôpital et s’étonne que sa femme ne soit pas à son chevet. Il la retrouve mais elle ne le reconnaît pas et affirme qu’un autre homme est son époux. Ignoré par la police, mais aidé de Gina, la conductrice du taxi accidenté (et immigrante illégale), Harris essaiera de reprendre son identité et de comprendre pourquoi il ne semble pas être celui qu’il prétend.
Limitless

Eddie Morra (Bradley Cooper) peine à écrire son premier roman. Habitant un appartement vétuste de New York, l’allure négligée, il vit aux crochets de sa petite amie Lindy (Abbie Cornish). Celle-ci, lasse de le voir incapable d’avancer dans la vie, décide de le quitter.
C’est alors qu’Eddie rencontre par hasard son ex-beau-frère, Vernon. Celui-ci, ancien dealer, lui dit travailler désormais dans l’industrie pharmaceutique. Il propose à Eddie de tester une substance en cours d’homologation, le NZT. Il ne lui dit rien sur les effets du produit, mais le rassure sur sa qualité en lui précisant que chaque comprimé sera vendu 800 dollars.
Eddie accepte et sa vie s’en trouve bouleversée, car le NZT développe en quelques minutes les facultés cognitives de celui qui l’ingère, améliorant considérablement ses perceptions, sa mémoire et ses capacités de raisonnement. Eddie, jusque là dépassé par le quotidien, se montre alors capable de rédiger une centaine de pages de son roman sans la moindre difficulté, convainc son éditrice de les lire et celle-ci, enthousiasmée de la qualité de son travail, se confond d’admiration sur son répondeur téléphonique.
Les effets du NZT disparus, Eddie n’a qu’une hâte : reprendre un comprimé pour terminer son roman. Il se rend donc chez son ex-beau-frère qui accepte de lui en donner en échange de menus services. Alors qu’il lui rapporte son costume du pressing, Eddie découvre Vernon assassiné et son appartement sens dessus dessous. Pendant qu’il attend la police, l’idée lui vient de fouiller à son tour l’appartement et il découvre in extremis une importante quantité de NZT, qu’il emporte.
Commence alors pour lui une vie « sans limites » : capable d’apprendre sans effort une langue étrangère, de parler de tous les sujets en expert, de spéculer en bourse avec brio, il va renouer avec sa petite amie et devenir le gourou de Carl Van Loon (Robert De Niro), redoutable homme d’affaires. Il va aussi apprendre que le NZT n’est pas sans effets secondaires, et surtout, qu’il n’est pas le seul à en connaître l’existence…