Filter
×



FORUMS > FORUM CULTURE

L'Histoire de nos rues: souvent méconnue

Posté par Bassoum · 21 réponses · 4.4k vues

Avatar utilisatrice

Bassoum · 6 décembre 2013 à 19:17

Chaque rue ou presque porte un nom, et ce pour donner une identité à un espace, mais aussi pour faciliter le repérage, marquant une adresse et puis bien sur pour symboliser une époque, ou pour rendre hommage à une personne qui a marquer l’histoire du pays.

En Algérie, pendant la colonisation, les rues portaient des noms français. Certains noms sont restés, d’autres ont été changés après l’indépendance pour de maintes raisons: certains noms de rues dénigraient les populations autochtones les institutions ont privilégier les appelations appartenant à notre culture, et à nos symboles
Et si pour moi algérienne, visiter les villes que je connais est aisé pour moi, pour quelqu’un qui ne connait pas, un étranger ou un visiteur, ce n’est pas simple, car certaines personnes emploient les anciennes appelations, et d’autres personnes utilisent les plus récentes. Et le pire, c’est que beaucoup écorchent ces noms ou ignorent l’histoire de ceux qui portent le nom de leur rue/ quartier .. (c’est triste) Imaginez qu’un touriste vous demande qui est Hassiba Ben Bouali et que vous ne sachiez pas répondre. (honteux)
L’Histoire des ruelles, des rues et des impasses m’intrigue et me passione à la fois. Pour connaitre sa ville, il faut connaitre ses rues, et ses principaux boulevards. J’aime lever la tete pour lire les plaques bleus ou vertes afin de lire le nom des rues. En France certains noms sont droles, ou étranges et parfois marquants. En Algérie, elles portent parfois le nom de personne dont on ne connait pas grand chose voire rien.
Ainsi Le Boulevard Che Guevara à Alger est un de mes préférés de par la Symbolique. La Rue Didouche Mourad ou Larbi Ben Mhidi aussi. Et sachez qu’en France dans presque toutes les villes, il existe des noms de rues tel que: Rue d’Alger, Rue d’Oran, Boulevard de Kabylie ..
Que connaissez vous de l’histoire des rues et de leurs appelations ? En Algérie, savez vous ce que représente les personnes qui ont donner leur noms à vos rues, et leur histoire ? Et s’il y a des livres qui traitent de ce sujet, ou des lectures à conseiller, partagez les avec nous.

Avatar utilisatrice

magnolia· Posté le 07 Dec 2013 à 04:21

excellant topic bassoum

c vrais que les noms de quartier c tt une histoires et la majorite des anciens cartier c les anciens non et le plus comique c le cote deformation des nom comme tirigo, piti au lieu de cite Petit,… et la liste peut etre vraiment longue hihih.. mais je pense que peux de gens ont se reflexe que tu as de lever la tete pr lire les noms de cartier et il faut etre vraiment curieuse et avoir de linteret a comprendre tt se qui touche a notre patri de pres et de loin.. et malheruesment souvent les gens sont trop absorber par la vie quil ne prete pas attnetion a ces choses.

tu sais ceci meme fait partie au hobbie a lenvie de decouvrir qui fait souvent defaut au algerienne… on a pas essayer de sortie deux se cote curieux a vouloir comprendre a se pationner pr quelque chose il suffit de demande a quelqu un tu tintesse a qyuoi dans la vie quel est ton loisir prefere tu as tjr la musique sport les classique quoi rare ou tu tombe sur une personne qui a de la passion a collectionner des peices dargent, a sinteresser au nom des rue comme tu la dit pr faire de sa une passion, et bien dautre on est limite et ceci viens aussi de la meconnasaicne de soi et sa sapprend je ne sais pas si je suis tjr dans le sujet mais je pense qu on apprend et qu on est attirer par se genre de chose,1- si on a une oeil subtil,2 parfois on fait des etudes qui nous pousse a apprendre des choses et a valoriser des choses que les autre ne remarque meme pas.3 on a eu le suivit necessaire etant enfant pr nous ouvrir au nouveaute..

pr les nom de rue et autre je pense que peu de gens vraiment savent leur histoire et sintresse a eu..le pire c qu on peut dire la meme chose de notre histoire il nous ont appris qu a travers des livres et des dates mais on a jamais etudie ces personnes qui ont marque lhistoire mise a part tawrate bou3mama et une petite histoire de ahmad zabana les choses se limite a sa, donc lire le nom d un chahid ou autre sur le nom d une rue ne parle a personne. c triste mais c la verite.

pour ma part je connais le nom de certain rue a vrais dire les plus connais biensure et a vrais dire plus les anciens noms que les nouveaux vue que les gens utilise les anciens..sinon aucune idees sur des livres ou autre jattend de lire dantre reponse.

Avatar utilisatrice

melodie· Posté le 07 Dec 2013 à 20:58

j’adore le sujet

quand je suis arrivée à alger je ne connaisais pas du tout comment s’appelais les rues et demander au gens c t la galère, alors je me suis dit je v monter dans les bus parce que a chaque arrêt ils disent le nom du quartier , mais j pris bcp de temps a comprendre que sinmison (faut le prononcer comme je l’ai erit) veux dire 5 maisons etc

et pareil a oran pour apprendre le nom d’une rue j deux ou troix avis quand je dit aux taxieurs le nom ils me dise ah c c le nouveau nous les vrai oranais on dit ça ou bien ah c l’ancien; mnt on dit ça 🤪

alors bassoum comment t’es tombé l’idée de faire ce topic??

Avatar utilisatrice

magnolia· Posté le 09 Dec 2013 à 03:57

et voila un autre topic qui sort de lordinaire et tres original alors vos avis mesdames nous interesse…

Avatar utilisatrice

Zlabiya· Posté le 09 Dec 2013 à 06:07

Quand on me dis nom de rue en Algérie c’est la rue Larbi ben Mhidi qui me vient en tête en 1er… je crois qu’il y en dans plusieurs villes … et je me dis que ce mec devait être bien célèbre et connu

Il y a aussi des rues qui ont été nommé par des villes Française, comme la rue de Lyon, je me dis qu’ils n’ont peut être pas beaucoups d’idée, d’inspiration ou peut être pas énormément de gens à qui rendre hommage?

À part ça je N’ai aucune idée, mais ce serais intéressant de savoir 😊 surtout les grands boulevards qui portent le nom des gens qui ont le plus marqués l’histoire j’imagine!

Avatar utilisatrice

Bassoum· Posté le 09 Dec 2013 à 23:38

Magnolia: Ce que tu as décris dans ton commentaire c’est aussi ce qui se passe sur le site. Ce qui passionne les lecteurs et les lectrices ce sont les potins, les mariages, la tassdira, les caftans. Dès que tu évoque un sujet plus intellectuel, tout le monde se sauve.

Ca me désole, les gens ne connaissent pas leur rue. Ils connaissent les noms des boutiques mais dis à quelqu’un de rentrer dans un musée. Tout le monde connait Mohaned ou Ibrahimovic mais tu demande qui est Zabana, t’aura des regards surpris. On ne prend pas les gens de haut, chacun son niveau scolaire y a aucun problème. Mais se cultiver c’est à la portée de tous de nos jours, et c’est aussi au coin de chaque rue. La culture c’est aussi une question d’éducation.  Je suis curieuse de tout, et voyager ça apprend aussi à regarder un peu partout. Donc meme chez moi en Algérie, je regarde et j’observe et j’essaye de comprendre pourquoi un boulevard porte ce nom. Merci à toi pour ta participation et ton interet surtout magno.

Melodie: Merci pour ton partage. pour répondre à ta question: Je l’ai dit plus haut, ça me passionne. Et récemment je regardais un acteur français Lorant Deutsh tu connais peut etre, qui a écrit un livre sur les stations de métro de France, ce qui la absorber au coeur de l’histoire de son pays. Donc je me suis dis, pourquoi chez nous personne ne s’interesse à nos rues, leurs histoire, leurs appelations. Ca m’a je pense, inspirer pour ce Topic.

Zlabiya: Tu sais maintenant qui est Larbi ben Mhidi ?

Avatar utilisatrice

sousouangel· Posté le 10 Dec 2013 à 10:47

A ORAN  j’habitais la rue l’arbi ben m’hidi j’adorer le nom de cette rue car elle représenté l’un des chouhada que j’admirais par son courage et son dévouement a sa patrie aussi comme les autres chauhadas, quand a l’école on nous parlais de ce héros et de la torture qu’il a subit a mon fort intérieur je pensé a ma rue et j’étais fier d’y habitais 😊 maintenant j’essaye quand je fait apprendre a mes petit le nom de la rue ou ils habite pour au cas ou il ce perd je leur raconte aussi pourquoi on a nommé la rue de cet nom et que c le nom d’un chahid qui a bcp  donné et je vois dans leur yeux la même fierté que j’avais a leur âge.

J’ aurais voulus savoir bcp sur d’autre aussi qu’on donne de nom significatif a de nouvelle rue ou village parcqu’il y’a vraiment des rue que tu te demande d’ou  ils ont  tirés ce nom tellement il est bizard

Pour les livre c intéressent si il existe …

Voila mon héros alah yarhmou lui et tous les chouhada.

Avatar utilisatrice

magnolia· Posté le 10 Dec 2013 à 10:56

il avait un regard vraiment fort sousou et son sourrire est bien moqueur, il reflete bcp de chose et surtt on sens quil na pas peur… sobhan allah allah yrhamhoum ajma3in w yarhamna aussi …

c un hors sujet mais javais besoin de le dire..

Avatar utilisatrice

nadhia· Posté le 10 Dec 2013 à 22:19

Salut les filles.

Bass’ topic très intéressant. Malheursement mes faibles connaissances en la matière ne me permettent pas d’apporter une forte contribution… Je peux juste dire que j’habite pas très loin d’un quartier où la rue d’Alger est parallèle à la rue de Constantine toutes deux perpendiculaires à la rue d’Oran 😊

Sinon ton sujet m’a donné envie d’en savoir plus donc permets moi de partager ce que j’ai pu trouver sur le net:

Appellation rues et des édifices publics : Anarchie, fantaisie ou calculs politiciens…

Par nawel.d 26 septembre 2010 à 8:09


Des noms connus ou moins connus, c’est selon, pour des rues, des édifices ou des établissements. Les choix sont-ils toujours judicieux ou sont-ils le fruit d’une sélection politicienne ? Dénominations insolites : le génie populaire supplante, les appellations officielles.

Cela relève désormais de l’anecdote : à son arrivée à Alger en 1992, feu Mohamed Boudiaf découvre que l’un des plus beaux boulevards de la capitale a été baptisé du nom de celui qu’il considère comme un traître de la guerre de Libération nationale. La plaque portant le nom de Salah Bouakouir est ainsi déboulonnée, sans fleurs ni couronne, et remplacée par une inscription glorifiant Krim Belkacem. Mais pour la plupart des Algérois, ce boulevard portera, pour toujours, le nom que lui ont donné les colons : le Télemly. Se balader dans les rues algériennes, c’est comme feuilleter un grand livre d’histoire.

Les héros de la révolution hantent les artères des villes tout comme les bourreaux qui les ont combattus. Dans la bataille pour la mémoire, certains noms peinent à s’imposer. Il est même fréquent que l’usage des noms des martyrs de la révolution soit abandonné au profit de criminels de la conquête coloniale

Le département des Moudjahidine et les services de wilaya auront beau s’y appliquer, les Algériens gardent toujours en mémoire les Bedeau, Burdeau, Lavigerie, Randon et Clauzel. Le directeur du patrimoine au ministère des Moudjahidine impute cette cocasserie au retard enregistré pour l’opération de baptisation.

«Le cardinal Lavigerie qui était un homme de religion, est aussi l’un des plus grands criminels colonialistes. Et pourtant, l’on préfère encore se souvenir de lui à la commune d’El Mohammadia, souligne-t-il. Si on avait baptisé cette commune immédiatement après l’indépendance, il n’y aurait pas eu ce genre de problème.» Car la dénomination et le changement de noms des rues, édifices et établissements sont d’abord une opération politique codifiée par un décret présidentiel en 1997

En plus des précisions sur les dimensions des plaques et la composition de la commission de dénomination, il y est signalé que les noms des rues doivent d’abord rendre hommage aux martyrs de la guerre de Libération et aux moudjahidine et perpétuer ainsi le souvenir de la guerre pour l’indépendance du pays.

C’est généralement l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) qui s’attelle à la préparation des listes de chouhada et de moudjahidine par «ordre de mérite». «Les décisions sont prises conjointement entre le ministère de l’Intérieur et celui des Moudjahidine et les lacunes sont comblées par des circulaires qui organisent la mise en application de la procédure», explique le directeur du patrimoine, en soulignant que le ministère des Moudjahidine veille à l’authentification du parcours du chahid ou du moudjahid pressenti pour la baptisation.

Il précise : «Avant l’organisation de la rebaptisation en 1997, les noms se donnaient à tort et à travers. Peut-être qu’on ne se rendait pas compte à quel point c’était important.» Et de déclamer : «Cela permet de tenir à l’histoire de notre pays.

Si nous ne faisions pas ce travail aujourd’hui, nous nous retrouverions sans mémoire d’ici à trente ou quarante ans. Il est réconfortant de savoir que dans cent ans, on se rappellera encore de Didouche Mourad ou de Mustapha Benboulaïd à chaque fois qu’on foulera les artères qui portent leurs noms».

Le fait est que de nombreuses irrégularités ont été observées avant la publication d’un texte de loi organisant l’opération de baptisation.

Le responsable du département des anciens combattants reconnaît volontiers que des noms de harkis ou de personnes soupçonnées de trahison ont été érigés au fronton de rues ou d’établissements scolaires. Dans bien des cas, les familles concernées avaient à cœur de laver l’affront et de gagner en honorabilité. «A chaque découverte d’une incorrection, nous réparons l’erreur», souligne le cadre du ministère qui rechigne à donner plus de détails sur le sujet.

Noms de chouhada, noms de harkis

L’appellation multiple est également l’un des vestiges de la grande pagaille qui caractérisait la dénomination des rues après l’indépendance. On n’ose imaginer le casse-tête et les confusions des facteurs et épistoliers au vu du nombre de rues ou d’établissements portant le même patronyme. «Il n’est pas cohérent de nommer un grand aéroport du nom de Mohamed Boudiaf, puis de décerner le même nom à une petite cantine scolaire», considère-t-on au ministère des Moudjahidine. Dans l’émotion qui a suivi l’assassinat de Boudiaf, tous les établissements et cités ont été baptisés au nom de l’ancien président algérien. Et il n’est pas rare qu’à la veille de la visite d’un ministre ou d’une personnalité politique importante, les walis organisent, à la hâte, des cérémonies d’inauguration sans passer par la procédure ordinaire et éviter ainsi l’homonymie

Fini que tout cela, tranchent les responsables du ministère des Moudjahidine. Pour harmoniser les rues, édifices et autres quartiers, le département de Mohamed Chérif Abbas a lancé, voilà près de deux ans, un recensement des lieux non baptisés ainsi que les noms déjà attribués. Une tâche d’autant plus compliquée que les villes algériennes connaissent ces dernières années des expansions tentaculaires. Abbas Ibrahim, le directeur du patrimoine, espère achever cette opération avant la fin 2011, afin que tout soit fin prêt pour le cinquantième anniversaire de l’Indépendance.

«On peut fermer les yeux sur une appellation répétitive d’une wilaya à une autres, mais nous ne pouvons plus accepter les mêmes noms dans le même département», dit-il. Le représentant de l’Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec) à la wilaya d’Alger, Ounissi Smaïl, est d’avis qu’il faut laisser la place à tous ceux qui ont donné leur vie pour la libération de l’Algérie.

«Tous les martyrs sont égaux, car il n’y a pas plus grand sacrifice que la mort», dit-il, la main sur le cœur.

Le responsable de l’Onec détaille minutieusement la méthode employée par la commission de la wilaya d’Alger pour choisir le nom des rues : «D’abord, nous recensons les chouhada nés dans la commune, puis ceux qui y sont morts. En troisième position, nous revoyons la liste des familles de martyrs qui vivent dans la commune et qui aimeraient voir leur nom gratifié sur le fronton d’une rue».

Parfois, glisse-t-il, les négociations sont rudes et certaines personnes veulent s’imposer à tout prix.

S’il concède que les victimes du terrorisme ont également droit au macadam en tant que «martyrs du devoir», le représentant de l’Onec souligne que la loi donne la priorité aux chouhada et moudjahidine. La toponymie urbaine a parfois la mémoire sélective.

S’il est des hommes – ou femmes – illustres de la guerre de libération, il y a peu de place pour les artistes, écrivains et éminents scientifiques. A Oran, la rue Alexandre Dumas porte désormais le nom de Boukherrouba Abdelouahid, la rue honorant Alphonse Daudet glorifie à présent Belhadj Abdelmalek et l’auteur de la comédie humaine cède sa place à Mohamed Bachir El Ibrahimi et même les frères Lumière, inventeurs de la magie du cinéma, ont dû capituler devant Mohamed Ben Yahia. Dans la capitale, certains écrivains ont résisté à la purge.

Il est encore possible de se promener dans la rue Cervantès, non loin de la grotte dans laquelle il a vécu lors de son escapade épique à Alger, ainsi que de découvrir la rue Dostoïevski au détour d’un grand boulevard. Le cadre du ministère des Moudjahidine, qui est également professeur de lettres arabes, considère que les débaptisations des rues sans connotation colonialiste est un autre dépassement de l’après -indépendance.

Les rues d’antan tombées dans l’oubli

Le responsable de l’Onec estime qu’il y aura certainement, à l’avenir, des rues au nom d’écrivains ayant résisté à l’ennemi colonialiste à l’exemple de Tahar Ouettar. Si les noms des rues disent les villes, chaque région a ses singularités. A Oran, on fête les valeurs morales et les états de félicité : rue de la Dignité (El Karama), rue de la Paix, rue d’El Fath, rue Essaâda…

A Annaba, on fait la part belle à l’Afrique : rue d’Angola, rue du Congo, rue d’Ethiopie, rue du Cameroun… Et à Constantine, on manque cruellement d’imagination : cité 500 Logements à Ain El Bey, cité 600 Logements, cité 72 Logements… L’ère Bouteflika a introduit une nouvelle série d’appellations dont la cité de la Réconciliation nationale et le boulevard de la Concorde civile.

Que sont devenues les rues d’antan dont les noms n’étaient guidés que par la spontanéité populaire ? Dans le vieil Alger, les rues des Sayaghine (les bijoutiers), Aqbat el Cheïtan (la Montée du diable) ou Fern el djemal (Four des chameaux) n’existent plus que dans la mémoire de ses habitants.

Aqbat el Cheïtan porte désormais le nom du martyr Khabachi Rachid, Zenqat Sidi Ramdan (rue Ximenes pour les colons) est gratifiée du nom de Madjen Abdelkader et Bir El Medbah (rue des Pithieuses pour les Français) n’est plus que la rue Lahmar Ali.

Mais il faut dire que le colonialisme avait déjà travaillé à effacer de la mémoire collective «l’Allée des mûriers», le «Boulevard du bon accueil», et le «Chemin de la solidarité», ou «le Champ des navets».

Pour les administrateurs et les responsables qui siègent dans la commission de dénomination, il n’y a guère de place aux appellations pitoresques ou poétiques. «Si un lieu ne porte pas le nom d’un chahid ou d’un moudjahid, c’est comme si il n’avait jamais été baptisé», tranche le responsable de l’Organisation des chouhada, en précisant que ces noms de rue n’ont aucun sens.

Les rues algériennes ne ressemblent-elles pas, penseront les plus cyniques, à un vaste cimetière dont chaque nom est une pierre tombale ? La réponse est peut-être dans la poésie : «Vous qui vivez, donnez une pensée aux morts», disait Victor Hugo dont la wilaya d’Alger a eu la décence de préserver la rue qui porte son nom.

Amel Blidi

Avatar utilisatrice

Bassoum· Posté le 11 Dec 2013 à 00:32

Sousou: Allah ykater men mtalek. C’est bien de transmettre ça aux enfants. Et puis Larbi Ben Mhidi est un héro, le symbole de la lutte.

Nadhia: ce Topic te permettra peut etre d’en apprendre davantage. Et merci pour ton partage, je le commenterais, quand ma connexion cessera de me faire des misères.

Avatar utilisatrice

darine· Posté le 11 Dec 2013 à 13:40

Bonjour les filles

@Bassoum , Sujet intéressant qui a un sens qui en dit long, le manque de connaissances est flagrant , les sujets qui se répetent deviennent lassants, on jette un coup d’oeil et on repart aussitôt

Pourtant qu’on tu lis le parcours "scolaire" de certaines tu t’attends à un plus pour apprendre d’elles, un fossé énorme s’est fait de nos jours où l’ on s’intéresse qu’aux choses futiles et parfois c’est du déjà lu  ..le mot que je redoutais le plus c’est Aidez moi ….maintenant il est devenu mon ami .alors je lance un SOS aidez nous à apprendre de vous au moins le côté culturel ou l’histoire de nos traditions, ou de nos villes par exemple !!

Pour répondre à tes questions sur les rues, j’en connais pas mal sur les noms de certains (la majorité des martyrs )mais je suis curieuse si je peux en apprendre des autres villes de notre beau Pays en vous en remerciant d’avance les Filles.

DZIRIELLE VOUS RECOMMANDE
Cheikha Rimitti, la voix scandaleuse et libre du raï
Cheikha Rimitti, la voix scandaleuse et libre du raï

Rencontre surprise : Imane Khelif et DJ Snake enfin réunis à Paris !
Rencontre surprise : Imane Khelif et DJ Snake enfin réunis à Paris !

Coiffure spéciale mariée : trouvez le style parfait pour votre grand jour
Coiffure spéciale mariée : trouvez le style parfait pour votre grand jour

Avatar utilisatrice

Bassoum· Posté le 11 Dec 2013 à 19:56

Merci pour ta participation Darine, tu as tout dit. Je pense qu’on ne va pas polémiquer, nous sommes déjà assez blazée comme ça par le "je-men-foutisme " régnant, celui qui a eu raison de l’humeur conviviale du site. On va rester sur le sujet c’est mieux pour nous toutes.

BON! alors les rues, ya bnat dzaier vous etes ou la ?! Ca passe les journées à trainailler f’zna9 et maintenant zéro info hein ?! ✉️

Avatar utilisatrice

Nourhanti· Posté le 11 Dec 2013 à 21:53

CANASTEL

L’origine du nom de Canastel  près d’Oran, vient comme l’a vu, de sa proximité avec le  village de Kristel duquel il n’est éloigné que d’une dizaine de kms. Avec le temps est parvenu jusqu’à nous les deux noms: le vrai et sa déformation. Le même nom a été aussi donné à une pointe de terre, nommée  Ahmeur Dekenah (pente rouge) ou Cabo Rojo (cap Rouge ou cap Roux), d’autres disaient Cabo rousso.  Si bien que l’on trouve dans le prolongement en venant d’Oran, la pointe de Canastel, Kristel, la pointe de l’aiguille, le Cap Ferrat, le cap-Carbon puis près du fort de la pointe, le village d’Arzew qui ferme la boucle à l’Est de cette presqu’île, annonçant les fameuses plages de Damesme, Saint Leu et  Port aux Poules. Canastel, un nom évocateur qui sentait bon le jasmin et les effluves iodés de l’air marin vit le jour sur un bras de terre qu’enserre la mer où des constructions à l’architecture chatoyante furent édifiées par des colons français, espagnols, et italiens qui voulaient se ménager un lieu de repos loin d’Oran, de son tumulte et son vacarme.

Avatar utilisatrice

Melia· Posté le 11 Dec 2013 à 20:11

Sujet intéressant … Surrtout pour nous. Car ces appélations sont ressantes, et pleines de symbolisme! Les villages et les douars ont aussi changé leur noms.

Moi perso… je ne connais même pas mon adresse limite, hihihih ! Je suis hyper nulle quand il faut retenir les rues ! Mais sur le coup c’est toujours intéressant de savoir la signification !

Par exemple quand je me rends a un entretien à la rue "Nelson Mendala" (actualité quand tu nous tiens) si je ne connais pas le nom, je me renseigne. Ca peut être une question qu’on peut vous poser à un entretien. En tout cas moi je pourrai la poser pour verifier la culture générale : "Bonjour, Vous avez trouvez avec faciliter notre entreprise? C’est vrai que c’est pas facile, d’ailmleur s’avez vous à qui rend t elle honneur?"…

Avatar utilisatrice

Melia· Posté le 11 Dec 2013 à 20:12

EN lien le nom des rues avant et après l’indépendance : http://danmarlou.free.fr/AZZOUZ/RUE%20D%20ORAN%20ANCIEN%20NOUVEAU%20NOM.htm

Avatar utilisatrice

Alexandra· Posté le 11 Dec 2013 à 21:12

Je me souviens petite m’être renseignée sur le personnage dont ma rue porte le nom à Lyon… Je ne m’en suis plus interessée jusqu’à tomber sur ton topic.

Par contre, les rues algériennes me sont inconnues malheureusement.

Avatar utilisatrice

Dadenda· Posté le 11 Dec 2013 à 22:10

Salam aleykoum Bassoum… 😉

Alors quand je me promène dans la rue, soit j’ai le regard dans les chaussures,😄 soit en l’air… Je ne pourrais malheureusement pas contribuer sur le topic, ne connaissant pas beaucoup Alger. Par contre, quasi intarissable sur les rues de Lyon.😄 Je plaisante…MDR.

À Lyon, il y a une rue d’Algérie et une rue de Constantine… Il y a beaucoup de rues du noms des maires, prefets ou de présidents décédés ( Il y a même un pavé de couleur rouge sur une des artères principales de Lyon, la rue de la République pour ne pas la nommer, qui indique où un ancien président est tombé, assassiné…)

Sinon, beaucoup de plaques commémoratives des résistants morts fusillés ou déportés (Lyon était un bastion de la résistance pendant la 2nde guerre mondiale..)

Je sais que je suis hors sujet mais désolée, je connais plus les rues de Lyon que les rues d’Algérie  mais je ne demande qu’à apprendre…🙂

D’ailleurs, je voulais savoir qui était Nacera Nouredine (pas bcp d’info sur le net…) qui a donné son nom au boulevard Nacera Nounou (mes grands-parents Allah yarhamhoum avaient un appartement en face du dispensaire, appartement dans lequel j’ ai passé toutes mes vacances d’été…)

Avatar utilisatrice

nadhia· Posté le 11 Dec 2013 à 22:16

Et une rue d’Oran aussi Dadenda. Ce sont les rues que j’ai évoquées dans mon post d’ailleurs
Je suis comme toi, je connais mieux les rues de Lyon que les rues d’Alger, d’Oran ou de Constantine malheureusement.

Avatar utilisatrice

Dadenda· Posté le 11 Dec 2013 à 22:34

Bonsoir Nadhia 💋 Tu vas bien ?

Oui, la rue d’Oran qui mène quai de la Pêcherie… J’ai appris bcp sur les rues de Lyon en regardant "Vies de quartiers" sur TLM… C’est super intéressant et instructif…

Avatar utilisatrice

melodie· Posté le 12 Dec 2013 à 08:17

depuis que j lue ton topic mnt en me balandant dehors je regarde le nom des rues 🙂

Avatar utilisatrice

darine· Posté le 12 Dec 2013 à 10:13

Bonjour les Filles

J’espère qu’avec pleines de réponses nos rues ne seront plus méconnues, donc hier je me suis vraiment penchée sur le sujet et la rue qui m’a toujours fascinée c’est « Audin »en plus ma tante y habite, un plaisir de flâner et de regarder ces beaux immeubles enfin qui est Audin ??

Voici un résumé que j’ai lu pour vous les filles

Né à Béja, en Tunisie, Maurice Audin était membre du Parti communiste algérien, dissout en 1955 par les autorités françaises. Le 11 juin 1957, agé de 25 ans et père de trois enfants, il était arrêté à son domicile par des parachutistes français en pleine bataille d’Alger, l’une des périodes les plus sombres et les plus violentes de la guerre d’Algérie.

La bataille d’Alger où beaucoup ont vu le film et le nom que j’ai retenu parmi tant d’autres c’est "Ali la Pointe" un personnage fascinant et un grand martyrs, je reviendrai pour en dire un peu plus …A suivre

DZIRIELLE VOUS RECOMMANDE
Le Pilates : découvrez quelle actrice algérienne plébiscite ce sport !
Le Pilates : découvrez quelle actrice algérienne plébiscite ce sport !

Toutes les tendances maquillage des yeux été 2025 à adopter
Toutes les tendances maquillage des yeux été 2025 à adopter

Des cils en pleine santé : la nouvelle routine beauté qui change tout
Des cils en pleine santé : la nouvelle routine beauté qui change tout

Avatar utilisatrice

sousouangel· Posté le 12 Dec 2013 à 11:17

Bassoum alh ibarek fik

Apres une petite recherche j’ai trouvais quelque photo des rue te tlemcen d’hier que je partage avec vous…













Retour au forum culture

Un espace dédié à notre patrimoine : langues, traditions, musique, artisanat, gastronomie, histoire et identité. Partagez vos savoirs, souvenirs et découvertes sur la richesse culturelle de l’Algérie, du Nord au Sud, en toute fierté.