Dziriya · 18 août 2010 à 15:51
Une intoxication provoque deux décès
C'est un destin bien cruel que celui de cette pauvre famille qui habite à la cité de Békira, dans la périphérie nord de Constantine. Le premier jour du Ramadhan, le chef de cette famille a acheté une pastèque. Malheureusement, celle-ci allait coûter la vie à deux personnes. Evidemment, il s'agit d'une intoxication dont les causes restent à déterminer. Il est impératif que les pouvoirs concernés agissent avec sévérité au lieu de se contenter de publier des commentaires qui dépassent leur capacité d'action et qui ne font que les discréditer. A Bekira, la famille concernée dans toute sa composante été prise de malaise juste après le f'tour durant lequel du pastèque a été servi. Dès le lendemain, une jeune fille devait trépasser causant ainsi une profond désarroi au sein du voisinage qui la veille avait procédé à l'évacuation des malades vers les urgences médicales. Le malheur n'allait pas s'arrêter là puisque quelques jours après c'est la mère qui devait rendre l'âme. Elle a été mise en terre dimanche. Les inquiétudes sont maintenant alimentées par l'état de santé d'un jeune homme qui vient d'être admis une seconde fois à l'hôpital, après avoir été autorisé à rejoindre le foyer de ses parents suite à la première hospitalisation. Même si beaucoup de cas d'intoxication sont signalés sans que l'autorité ne parvienne à y mettre fin, si tout au moins elle a les capacités de le faire, il est impératif de déclencher une enquête approfondie pour connaître les causes de cette dernière intoxication. Il est aussi primordial d'identifier les auteurs. Il ne s'agit plus de se contenter de dénoncer en faisant des promesses dans pour réguler le marché qui échappe à toute forme de contrôle. Qu'on le veuille ou non, le citoyen est à la merci de suceurs de sang qui ne reculent devant rien. En plus de cela, il faut que les ministères concernés comprennent qu'ils sont en face de défis permanents. Il leur suffit d'afficher leur intention d'agir pour que la vie des citoyens se complique davantage. H. T.
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