
Ozan · 12 juin 2007 à 08:28
Hijab
une salle, des gens, des livres allignésrnune table, ils sont deux assis face à face
un homme aus cheveux blancsrnune jeune fille portant le Hijabrnils parlent de tout et de rienrnlisent de la poésierndiscutent philosophiernelle a son Dieu dans son coeurrnil a les siens propres
pourtant
entre eux nait doucementrnune affection pure, sans tachesrnquelque chose d'incomparablernparfois, il pose sa main sur la siennerndans un geste protecteurrnparfois, c'est elle qui pose sa main fraichernsur sa main ridée par les ansrnleurs yeux sont brillantsrnhumides de la joie qui les animentrnde se retrouver ainsi, de communierrndevant Dieu, ils sont devenus soeur et frère, ils sont unis
les gens
avides, les imbèciles les regardentrnavec des yeux pleins de hainernils discutent à voix basserngloussent, médisent, cancanent
vous avez vu "çà" ce vieux avec cette jeune fillernçà doit surement cacher quelque chosernen plus ele porte le voile islamique
vous croyez, que,,, qu'ils ,,,, vous voyez ce que je veux dirernde toutes façons il y a anguille sous rochernc'est écoeurant,, comment est-ce possible ?
eux
ils n'ont cure des racontarsrnils ne les entendent pasrnils vivent un rêve merveilleuxrnleur rêve
vous
gens de peu d'honneurrnallez mettre votre triste figurerncontre le mur des pleursrncachez là votre triste hurernet laissez les rêver à un monde meilleur
voici
main dans la mainrnforts de leur amour fraternelrnils avancent vers le soleilrntel le vaisseau du désertrnils laissent sur le sable de la dunernune trace que seul Dieu reconnaitrnet qui ne s'effacera jamais
Ozan
ce poéme retrace un moment fort de mon existence, ils ont voulu détruire ce rêve , mais ils n'y sont pas parvenus