À 48 ans, Salima mène une vie bien remplie dans la capitale. Cadre administratif dans une entreprise publique, mère de quatre enfants âgés de 19, 16, 14 et 10 ans, elle jongle entre obligations familiales, gestion quotidienne et besoins personnels. Avec un revenu global de 180 000 dinars par mois pour son foyer, elle veille à tout équilibrer : les dépenses essentielles, les priorités éducatives et les petits plaisirs qui aident à tenir le cap. Rencontre avec une femme qui gère son budget entre discipline et douceur de vivre.
Salima vit à Alger, où elle travaille comme cadre administratif dans une entreprise publique. À 48 ans, elle jongle entre les dossiers professionnels, la logistique du quotidien et une vie de famille bien remplie. Mariée et maman de quatre enfants âgés de 10 à 19 ans, elle incarne une certaine réalité de la classe moyenne algérienne d’aujourd’hui : celle qui gère, anticipe, fait des arbitrages... parfois des sacrifices.
Chaque mois, le couple dispose d’un revenu global d’environ 180 000 dinars : 120 000 DA pour Salima et 60 000 DA pour son mari, technicien de maintenance dans le secteur des télécoms.
Dans ce témoignage, Salima nous ouvre ses comptes, ses priorités budgétaires et ses petits ajustements du quotidien. Comment répartit-elle ses dépenses ? Où coupe-t-elle pour maintenir l’équilibre ? Et que reste-t-il pour les imprévus, les loisirs, ou l’épargne ?
Total estimé des charges fixes : Environ 130 000 dinars par mois, soit plus de 72 % du revenu mensuel du foyer.
Ce qu'elle s’autorise sans culpabilité : soins, bien-être, sorties, et achats vestimentaires.
Ce qui la frustre : aucune dépense en particulier, tout est assumé avec équilibre.
Au total, les dépenses extras de Salima représentent environ 58 500 dinars par mois, un budget qu’elle assume pleinement, en accord avec ses priorités personnelles et familiales.
Salima ne parvient pas à épargner de façon régulière. Lorsque cela est possible, elle met de côté environ 20 000 dinars par mois, principalement par précaution ou pour anticiper certaines dépenses scolaires futures. Mais l’épargne n’est pas systématique, et elle admet que cette irrégularité ne représente pas pour elle une source d’inquiétude majeure.
Avec quatre enfants et un budget bien planifié, elle privilégie la gestion quotidienne et les besoins immédiats, tout en gardant à l’esprit qu’il est important, quand elle le peut, de sécuriser une petite marge pour l’avenir.
Parmi les moments marquants liés à sa gestion financière, Salima évoque l’achat d’une voiture neuve estimée à 3 000 000 DA. Une étape importante qui a nécessité un véritable travail sur elle-même : « Je suis une grande dépensière, donc contribuer à une telle épargne m’a demandé de la rigueur et de la patience », confie-t-elle.
Malgré les défis, elle parle avec fierté de la solidarité conjugale dont son couple a toujours fait preuve : « Hamdoullah, mon salaire me permet de soutenir mon foyer. J’ai souvent épaulé mon mari dans des périodes difficiles, et ensemble, on a accompli beaucoup. C’est ça l’esprit du couple : avancer à deux. »
Salima résume son rapport à l’argent avec philosophie : « J’ai un rapport peace & love avec l’argent. Pour moi, c’est un moyen, pas une fin. Il sert à vivre dignement. » Si certains lui reprochent de scolariser ses enfants dans des établissements privés, elle assume pleinement ce choix : « C’est mon vrai investissement, leur réussite passe avant tout. »
Et même si elle se définit comme une grande dépensière, elle insiste sur une idée forte : « Se faire plaisir est essentiel. Mon équilibre mental repose sur ce principe : si moi je vais bien, tout ira mieux pour ceux qui me suivent. »
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