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Sana Bouazzara nous raconte le Grand Musée Égyptien : la huitième merveille du XXIᵉ siècle

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GEM, Gizeh - Sana Bouazzara porte une ghlila algéroise, en arrière plan le colosse de Ramsès II installé dans l’atrium du Grand Egyptian Museum, le mardi 4 novembre 2025.
Dzirielle donne la parole à l’architecte et designer internationale Sana Bouazzara, présente lors de l’ouverture au public du Grand Musée égyptien. Dans ce texte, elle s’exprime en son nom et partage sa vision du GEM.

Inauguré au public, le Grand Musée Égyptien (GEM) s’impose déjà comme l’un des projets culturels et architecturaux les plus ambitieux de la planète. Plus qu’un musée, c’est un récit vivant de l’Égypte ancienne : un lieu pensé pour la recherche, la transmission et l’expérience sensible. Pour éclairer cette ouverture, la rédaction de Dzirielle donne la parole à Sana Bouazzara, architecte et designer internationale, présente hier lors de l’accueil du grand public. Celle qui qualifie le GEM de « huitième merveille du XXIᵉ siècle » voit en lui une future référence mondiale : un campus de savoir où se tressent science, enseignement et culture, appelé à entrer au programme des plus grandes universités et institutions. Place à son regard d’actrice du projet : une immersion au cœur d’un monument qui promet de façonner notre manière de voir et d’apprendre l’Égypte.






Les bâtisseurs du musée sont les bâtisseurs des pyramides.
Sana Bouazzara

Cette phrase relie la pierre sacrée du passé aux fondations lumineuses du présent. Au cœur du plateau de Gizeh, là où naquit l’une des plus anciennes civilisations, s’élève aujourd’hui un chef-d’œuvre architectural qui incarne la grandeur d’une Égypte éternelle : le Grand Musée Égyptien (GEM). Plus qu’un musée, c’est un récit vivant qui unit mémoire pharaonique et modernité. J’y vois une vérité intemporelle : ceux qui ont bâti les pyramides continuent de bâtir le futur.



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Sana devant une des chapelles funéraires dorées de Toutânkhamon


Philosophie du design : ma culture de l’expérience

« L’architecture ne naît pas du copier-coller, mais de la culture de l’expérience. » Ma vision est d’abord humaine avant d’être formelle. Je crée depuis l’authenticité vécue, en m’adossant à l’ancrage contextuel (lieu, matière, climat, traditions) et à l’interaction avec le réel : éveiller les sens, l’esprit et la conscience à chaque étape. Le GEM matérialise cette méthode : une architecture qui se visite, se comprend et se ressent, plutôt qu’un objet à admirer de loin.

Ambition académique et universelle

Au-delà de sa beauté, je porte pour le GEM une ambition académique et humaniste : en faire une référence mondiale pour la recherche et la formation, enseignée dans les grandes universités et institutions culturelles. La connaissance fonde la création et l’économie — ainsi vivaient les anciens Égyptiens. C’est pourquoi je défends un musée qui conserve, étudie et transmet, afin que l’héritage inspire l’innovation et le développement durable.

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Sana face au masque de Toutânkhamon, l’un des chefs-d’œuvre les plus célèbres de l’Antiquité.

Les nouveaux bâtisseurs des pyramides

Si la conception initiale a été réalisée par un cabinet d’ingénierie irlandais, la construction a été portée par des mains égyptiennes, avec un savoir-faire digne de leurs ancêtres. Je rends hommage à l’architecte Atef Mouftah, au maestro ingénieur George et au Dr Ahmed Ghoneim pour leur dévouement. Le GEM est à l’échelle de l’éternité : deux fois plus grand que le Louvre, plus de 60 000 pièces exposées, dont les trésors de Toutânkhamon sur plus de 7 000 m², et la certification EDGE Advanced pour une construction écologique exemplaire.



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Sana avec le grand Architecte Atef MEFTAH « DE BOUNAT AL MATHAF » «  les Bâtisseurs du GEM »

Le 29 octobre 2025, à l’Institut du monde arabe à Paris, j’ai annoncé le lancement d’une campagne internationale de vote pour l’inscription du GEM au Guinness World Records. Choisir Paris, capitale de l’art et de la culture, s’est imposé pour donner à cette initiative une portée mondiale. Je remercie chaleureusement Jack Lang, Frédérique Mehdi et les équipes de l’IMA, ainsi que les personnalités médiatiques, culturelles et académiques présentes.



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Sana avec ses parents ainsi que sa petite sœur Sara et quelques amis venus la soutenir, Dr Djamel Benkrid, ainsi que Lila Boukortt, et les journalistes Louiza Nadour et Khaled Zaghloul

Pour moi, le Grand Musée Égyptien est un cadeau au monde et à toute l'humanité : un symbole de mémoire, d’innovation et d’héritage humain, qui prouve que le patrimoine peut éclairer l’avenir. Le plus élégant édifice du monde et la preuve que la civilisation qui a illuminé le passé continue d’inspirer le futur.

Vive l’Égypte, vive l’humanité.
Sana Bouazzara


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La conférence de presse au côté de la journaliste Nadia Bey à l'institut du monde arabe à Paris, le 29 octobre 2025

Pour plus d’informations et pour participer vous pouvez voter et soutenir l’inscription du musée au Guinness World Records via ce lien : https://forms.gle/1uuyFTbQgWtctLwt8
Suivez Sana Bouazzara sur les réseaux sociaux : Instagram / TikTok / Facebook → @sana.bouazzara





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