« J’ai failli ne pas venir » : Nawell Madani se confie après la tempête médiatique

Le 6 octobre 2025, une scène inhabituelle s’est produite sur les Champs-Élysées. Selon plusieurs témoignages, Nawell Madani aurait eu une altercation avec un petit garçon de six ans, nommé Djulian dans certaines versions. La famille de l’enfant affirme que l’humoriste lui aurait donné « un violent coup de pied dans le thorax » alors qu’il souhaitait simplement lui demander une photo.

L’enfant, en état de choc, a été conduit à l’hôpital, où une incapacité temporaire de travail (ITT) de trois jours lui a été prescrite. Très vite, l’affaire s’est propagée sur les réseaux sociaux, propulsant l’humoriste au centre d’une tempête médiatique. Le père du garçon, bouleversé, a livré sa version des faits. Selon lui, ses quatre enfants auraient aperçu Nawell Madani sur les Champs-Élysées et lui auraient demandé la permission de prendre une photo. La comédienne aurait alors poliment décliné. Mais le plus jeune, n’ayant pas entendu ce refus, se serait approché d’elle pour caresser le petit chien que l’artiste portait dans son sac. C’est à ce moment-là, affirme le père, que Nawell Madani aurait donné un coup de pied à l’enfant, le frappant au thorax. Alerté par les pleurs de son fils, le père se serait précipité vers l’humoriste pour obtenir des explications. Nawell Madani aurait alors simplement rétorqué : « Il est 23 heures ! » ; une réponse qui, selon lui, aurait ajouté à son incompréhension et à sa colère.

La version de Nawell Madani : « un réflexe de défense »

De son côté, l’artiste a livré une version très différente des faits. Selon son avocate, Nawell Madani aurait agi par réflexe de défense, croyant à une tentative de vol de son sac à main. Elle s’est rendue d’elle-même au commissariat du VIII^e arrondissement de Paris pour s’expliquer sur l’incident. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violences sur mineur de moins de quinze ans ayant entraîné une ITT inférieure à huit jours ». Une procédure qui aurait donner lieu à une mesure alternative, sans procès classique.

« Quand j’ai lu ce qui se disait sur moi, j’ai failli ne pas venir »

Quelques jours plus tard, le 16 octobre, Nawell Madani est montée sur la scène du Silo, à Marseille, pour assurer son spectacle malgré la tempête médiatique. Visiblement émue, elle a pris la parole devant un public bienveillant.

Quand j’ai lu tout ce qui se disait sur moi, j’ai failli ne pas venir à mon propre spectacle. J’étais bouleversée… Mais le plus important, c’est que le petit va bien. »

L’humoriste a remercié son public pour sa présence et son soutien, évoquant une période « extrêmement difficile » où elle dit s’être sentie « jugée avant même d’avoir pu s’expliquer ». Son intervention, chargée d’émotion, a été saluée par une ovation.

Si certains internautes ont salué la transparence de l’humoriste, d’autres estiment que ses explications restent floues et que les faits doivent être jugés en toute objectivité. Le débat s’enflamme : entre compassion pour une artiste éprouvée et exigence de vérité sur les circonstances exactes de l’incident.

Pour beaucoup, cette affaire illustre une fois de plus le pouvoir dévastateur des réseaux sociaux, où la réputation d’une personnalité peut être bouleversée en quelques heures. En attendant la suite de l’enquête, Nawell Madani poursuit sa tournée, déterminée à « reprendre le contrôle de son histoire ».

Un retour sur scène comme un acte de résilience

Sur scène, la comédienne a choisi la franchise et la vulnérabilité plutôt que le silence. Son discours, à la fois sincère et pudique, a rappelé qu’au-delà du scandale, elle reste une artiste avant tout, une femme qui affronte le regard du public, consciente que son image ne sera plus jamais tout à fait la même.

Sa tournée “Nawell tout court France 2025” est loin d’être terminée. L’humoriste doit encore se produire dans plusieurs villes à travers l’Hexagone jusqu’à la fin de l’année. Reste à voir quelle posture elle adoptera lors de ses prochaines apparitions scéniques.