À l’occasion de cet évènement prestigieux, le créateur Samir Kerzabi a présenté une trentaine de tenues inspirées des différentes régions d’Algérie. À travers ses silhouettes, c’est tout un pays qui défile : le karakou algérois, la robe kabyle brodée aux couleurs vives, la mlahfa chaouia, le haïk ancestral ou encore la robe saharienne, emblème du Sud.
Mais c’est sans doute sa création exclusive de deux hanbok algériens – la tenue traditionnelle coréenne réinterprétée avec des codes vestimentaires algériens – qui a marqué les esprits. Une rencontre esthétique entre deux cultures, pensée comme un pont textile entre Séoul et Alger.
Dans la salle, l’émotion était palpable. Le public, composé notamment d’épouses d’ambassadeurs de pays arabes, s’est montré conquis par la richesse, la diversité et l’élégance des pièces présentées. Samir Kerzabi a une nouvelle fois prouvé sa capacité à faire dialoguer les héritages, les matières et les identités.
Article issu des archives de Dziriya Magazine (2003–2022), première version de Dzirielle.
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