Selon les résultats de cette recherche, sentir un nouveau-né activerait chez une femme déjà mère le circuit de la récompense du cerveau, la même zone stimulée par certaines substances addictives comme la nicotine ou la morphine. En d’autres termes, cette odeur si caractéristique déclencherait une libération de dopamine, l’hormone du plaisir et de la motivation.
Les chercheurs ont observé que cette réaction ne se limite pas à un simple réflexe biologique : elle joue un rôle essentiel dans le lien d’attachement mère-enfant. Ce mécanisme chimique renforcerait l’instinct maternel, encourageant la proximité, les soins et la tendresse envers le nourrisson. L’odeur du bébé, douce et reconnaissable entre toutes, agirait donc comme un signal biologique puissant, façonné par des milliers d’années d’évolution pour favoriser la survie et le bien-être du nouveau-né.
Cette découverte illustre à quel point les interactions sensorielles entre une mère et son enfant sont profondes. Au-delà de la vision ou du toucher, l’odorat joue un rôle central dans la communication affective. Pour les scientifiques, comprendre ces mécanismes pourrait aider à mieux appréhender les troubles du lien maternel ou du post-partum.
En somme, l’odeur d’un bébé ne se contente pas d’émouvoir : elle agit littéralement sur le cerveau comme une récompense naturelle, une « drogue » bienveillante qui renforce le lien le plus pur et le plus instinctif qui soit, celui d’une mère et de son enfant.
Source : Université de Montréal – Frontiers in Psychology
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