Parmi les prénoms bannis figurent des choix pourtant très répandus dans le monde musulman comme Malika, Amir, Jibril ou encore Iman. D'autres prénoms sont rejetés pour leur origine perçue comme étrangère, notamment Alice, Sandy, Linda ou Lauren.
Le ministère justifie ces exclusions par des raisons religieuses ou culturelles. Certains noms comme Abdoul Hussein ou Abdoul Nabi sont jugés contraires aux principes du monothéisme islamique, car un croyant ne peut être "serviteur" que de Dieu (Allah) et non d’un prophète ou d’un imam. D’autres sont estimés trop proches des symboles royaux (comme Al Mamlaka, signifiant "le Royaume") ou inappropriés à la culture saoudienne.
Malaak, Abdoul Aati, Abdoul Naser, Abdoul Musleh, Nabi, Nabiyya, Amir, Sumuw, Al Mamlaka, Malika, Mamlaka, Tabarak, Nardin, Maya, Linda, Randa, Basmala, Taline, Aram, Narij, Rital, Alice, Sandy, Rama, Maline, Elaine, Inar, Maliktina, Lareen, Kibrial, Lauren, Benyamin, Naris, Yara, Sitav, Loland, Tilaj, Barrah, Abdoul Nabi, Abdoul Rasoul, Jibril, Abdul Mu’in, Abrar, Iman, Bayan, Basil, Wirilam.
Cette mesure relance le débat autour de la liberté individuelle, de l’identité religieuse et de l’uniformisation culturelle dans les pays du Golfe. Elle pose aussi la question de l’invisibilisation progressive de prénoms historiquement enracinés dans l’imaginaire collectif du monde arabe.
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