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Le quotidien des femmes incarcérées en Algérie

Posté par zalicant · 17 réponses · 2.9k vues

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zalicant · 3 juin 2013 à 21:11


Bonsoir, je suis tombée sur cet article .
Le quotidien des femmes incarcérées en Algérie
Article publié par Nassira Belloula le 1 juil. 2010 Source rnphoto "mon évasion" - Raphael Goetter
A la prison de Skikda par exemple, elles étaient (en 2008) neuf femmes pour 500 hommes. Il n y a pas un régime spécifique pour les femmes, à une ou deux exceptions; la femme enceinte ou la présence des enfants de moins de trois ans auprès de leurs mères incarcérées (Selon la loi algérienne, la femme détenue enceinte doit bénéficier de conditions de détention appropriées). Après l’accouchement, le bébé est soit placé dans un foyer d’accueil ou dans sa famille, soit la mère détenue le garde jusqu’à l’âge de 3 ans. Mais, il n y a pas de nurseries, les bébés vivent dans les cellules avec leur mère et les autres codétenues. Quand l’enfant doit partir, la séparation est d’autant plus douloureuse.

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Zina20002000· Posté le 03 Jun 2013 à 21:46

Rabi yastarna la prison cest la prison en France cest pareil sauf que ya plus de femme en prison je pense lol

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cathie· Posté le 03 Jun 2013 à 21:51

merci zalicant pour le partage

zina amin ma belle ,il y a vraiment beaucoup plus de détenues en France à la seule différence qu ici les prisons ne sont pas mixtes et heureusement pour elles ….

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Nadia13· Posté le 03 Jun 2013 à 21:55

wahou c’est chaud Rabi yastarna

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samsou31· Posté le 03 Jun 2013 à 22:00

merci pour le partage zalicant

je vous jure les filles en algérie il y a vraiment des folles dans les prisons mdr, la cousine à ma mére elle avait divorcer avec son mari et elle est venu en france et elle a pris sa fille sans l’autorisation de son mari, du coup elle devait attendre jusqu’à la majorité de sa fille pour retourner en algérie mais elle y arrivait pas aprés 10 ans sans y etre aller elle a craquer et elle est partie, à la douane elle s’est fait choper et elle est rester une semaine à la prison de sidi ben hada à beni saf ptdr elle nous a dit elle m’ont fait flipper une elle m’a dit je suis ici pck j’ai tuer mon mari et je l’ai découpé en morceau l’autre qui lui dit j’ai tuer la maitresse de mon mari, meskina elle a pas dormi de la semaine heureusement pour elle son mari lui a pardonner et elle est sorti devil

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Zina20002000· Posté le 03 Jun 2013 à 22:03

Samssou ptdrrrrrrrrrrrrrrrr

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Nadia13· Posté le 03 Jun 2013 à 22:09

et beh quelle histoire samsou mdrrrr

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samsou31· Posté le 03 Jun 2013 à 22:10

devil effectuvement quelle histoire j’étais enlightened

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Miss_houta· Posté le 03 Jun 2013 à 22:12

Toutes les prisons sont pareils, je dit pas qu’il ne faut pas emprisoné les gens, mais parfois il y en a qui vont en prison pour pas grand chose, et on libère des pédophiles ou meurtrier je trouve ça affligeant.

Les prisons représentent le peuple oublié, c’est vrai ils payent déjà l’enfermement, mais ils ont uen double peine, payer leur betise et une prison indigne d’accueil violant les droits de l’homme

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cathie· Posté le 03 Jun 2013 à 22:19

je suis d accord avec toi miss_houta ,la peine de prison est censée etre une privation de liberté pas une privation de la dignité

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Miss_houta· Posté le 03 Jun 2013 à 22:26

cathie relie moi je n’ai jamais dit ça ! j’ai dit que justement les prisonniers ont une double peine et que ce n’est pas normal !

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cathie· Posté le 03 Jun 2013 à 22:31

miss _houta c est exactement ce que je dis ,je dis que tu as raison cheeky

je dis plus clairement que ce n est pas simplement une double peine mais toutes les peines du monde sans aucune distinction

je dis que la prison en droit signifie une privation de liberté et non une privation des droits les plus élémentaires de chaque etre humain !!!!

D accord également qu un multi récidiviste a encore le temps de violer des victimes innocentes et que

le pédophile de service à une peine aménagée mais que le simple voleur de scooter de la banlieue est a

pris 4 ans ferme sans possibilé de faire réexaminer sa situation !!!

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Miss_houta· Posté le 04 Jun 2013 à 01:34

Voilà Cathie c’est exactement ce que je voulais dire !

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cathie· Posté le 04 Jun 2013 à 01:36

miss _houta 😁je te l avais dit 😘

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magnolia· Posté le 04 Jun 2013 à 04:08

merci zalicant pr se sujet tres interessants.

frachnement je ne sais pas quoi dire ya tellement de chose a dire mais chose est sure deja il sont prive de leur liberte donc on doit pas leur rendre la vie aussi dure.

le paradoxe c que lhomme libre vie dans des conditions mediocre dehors donc demande se minimum de condition est trop demander je crois. triste verite.


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babicha· Posté le 04 Jun 2013 à 11:03

on punis des hommes ou femmes qui n’ont presque rien fait ou qu’ils étaient au mauvais moment et mauvais endroit aprés ils resortent plus violant et en rage et remplis de colère alors que de l’autre coté on fais libérer des meurtiriers et des pédophiles quelle loi alors nos prison sont des machines a fabriquer des delincons c mon point de vue en tout cas rebi yestar ou yahdi kamel elle moumnin nchalah

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darine· Posté le 05 Jun 2013 à 18:57

Je trouve que c’est courageux de sa part de vouloir reprendre des Etudes dans un milieu carcéral et pas du tout facile, elle en re sortira une femme qui a avancé malgrè ses conditions qui ne doivent pas être évidentes, elle s’accroche et lutte de toutes ses forces pour ne pas sombrer dans la folie , c’est une manière de se révolter pour plus tard ..

Je salue son courage et sa détermination

J’aimerais bien lui écrire mais comment faire ??Si vous avez une idée je suis preneuse Merci.


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zalicant· Posté le 05 Jun 2013 à 15:07

merci les filles , si vous avez d’autres témoignages , n’hésitez pas


Article publié par I. T._ le soir d’Algérie 08/03/2008 Source


http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/03/08/article.php?sid=65437&cid=2


QUAND LA PRISON NE SIGNIFIE PLUS LA FIN MAIS LE DÉBUT
Ghania … réapprendre à vivre

Chaque matin, du samedi au mercredi, Ghania, accompagnée de son frère qui l’attend à la sortie de la prison du Coudiat, se rend à l’université où elle est inscrite en première année de droit. Le soir, elle rejoint sa cellule qu’elle partage avec cinq autres femmes depuis qu’elle est arrivée il y a trois ans. Elle a décidé de faire de son épreuve un nouveau départ et forcer le destin afin que demain soit meilleur.
«Quand tu rentres en prison, la première fois, tu es toute bouleversée, tu ne sais pas ce qui se passe, tu entres dans un autre monde qui ne te semble pas réel car c’est dehors la réalité. Tu entres, tu ne veux parler à personne, tu es bien renfermée. La vie se termine». C’est en ces termes que Ghania, 32 ans décrit ses premiers jours dans la prison. Mariée de puis à peine une année, elle a été condamnée avec son mari à des peines respectives de 5 et 10 ans pour une affaire de détournement de fonds publics. Son mari était receveur principal dans une poste où elle travaillait comme secrétaire. Rien auparavant ne présageait ce devenir pour Ghania qui avait tout pour être heureuse : un mari amoureux, une belle maison et un travail. «Mais ma vie a été brisée le 6 février 2005 lorsque j’entendis la sentence du juge», a-t-elle expliqué avec amertume. «Les avocats n’ont pas déposé de recours au niveau de la Cour suprême, c’est pour cette raison que ma peine et celle de mon mari ont été très sévères», a-t-elle jugé. La jeune femme, coquette et pleine de vie, s’est retrouvée en prison. «Pour moi, c’était la catastrophe », dira-t-elle, les larmes aux yeux. C’est comme si le mot fin avec toute sa signification est venu s’incruster au bas de son conte de fées. Ghania est à la prison de Coudiat de Constantine depuis 3 ans déjà. «S’adapter est le plus difficile, il y a aussi l’isolement. T’es isolée de l’extérieur. Le monde à l’extérieur, il n’arrête pas de tourner, mais toi dans ta tête, ça s’est arrêté là. C’est comme une autre planète, quand tu rentres, tu te sens dépaysée, tu te sens comme un animal qu’on retire de la jungle pour le mettre dans un zoo. Tu deviens révoltée, agressive, dépressive, tu vis plein d’émotions. J’ai cru à un moment que c’était la fin pour moi.» La solitude, les blessures, le chagrin, le désespoir, tous ces mots avaient trouvé leur vrai sens pour elle. Dans sa cellule qu’elle partage avec d’autres femmes qui ne sont pas forcément de son avis, Ghania avait du mal à s’adapter à cette situation surtout que son mari était loin d’elle. Il purge sa peine de 10 ans à la prison de Khenchela où il avait entamé une grève de la faim qui a duré 15 jours. «Notre relation a toujours été solide. Nous nous sommes mariés par amour et nous continuerons à nous aider.» Regardant le ciel, elle continue de décrire ce qu’elle ressent ainsi que toutes les femmes qui ont connu le même sort. «Côté identité, tu deviens mêlée, il faut que tu te forces pour rester toujours toi-même parce que tu as toujours des points noirs autour de toi, c’est du négatif tout le temps. Il ne faut pas que tu te laisses embarquer, sinon tu deviens dépressive, surtout lorsque tu as un long temps à faire. Ça n’a pas d’allure, le monde continue à rouler dehors». Et d’ajouter : «Côté affectif, des fois, tu deviens froide. Ta vie est déchirée comme un papier puis éparpillée partout. Non seulement tu fais ton temps et tu as de la misère, ta vie entière est bouleversée quand tu es dedans, et quand tu ressors aussi.» Trois mois de tourmente, de remontrances, après le choc sont passés et elle commença à réfléchir à la manière dont elle pouvait s’en sortir. Tout à coup, elle refusa de s’abandonner aux larmes et aux lamentations et si cette épreuve constituait un nouveau départ pour elle ? Ghania a décidé dès lors de s’inscrire pour passer son bac, un projet et un rêve qu’elle voulait partager avec son mari puisqu’ils avaient décidé de le repasser pour faire des études supérieures. Le déclic, elle l’a eu grâce à trois autres prisonnières qui sont passées par-là et avaient compris que la seule issue pour marquer un nouveau départ dans leur vie, ce sont les études et le diplôme ; «l’arme par excellence pour toutes les femmes», ont-elles approuvé. Munie d’une volonté de fer et profitant du programme de réinsertion proposé par la direction de la prison, Ghania décrocha cette année même son bac. «C’était pour moi le premier signe de la réconciliation avec l’avenir», a-t-elle souligné. Depuis ce jour, elle se prépare pour sa nouvelle vie. Le bac, Ghania en a décroché trois et elle s’est inscrite à la faculté de droit de l’université Mentouri de Constantine pour l’année 2007/2008 car elle pouvait enfin bénéficier de la semi-liberté. Actuellement, elle est en première année. Mais pourquoi donc ce choix ? Il faut signaler que la majorité des femmes ayant obtenu leur bac en prison se sont inscrites en faculté de droit. Ghania qui rêvait plutôt de suivre des études de langues étrangères pour avoir une licence d’anglais, nous explique : «Il fallait que j’étudie le droit pour être à l’abri de l’injustice et pour qu’un jour je puisse prouver mon innocence bien que mon souhait était d’étudier les langues et d’avoir une licence d’anglais. Mais je ne veux pas être avocate ni juge, je n’aimerai pas être à la place de quelqu’un qui pourra décider du sort d’une autre personne.» Sans aucun complexe, Ghania se rend, accompagnée de son frère, chaque jour à l’université du samedi au mercredi. Elle suit ses cours et ses TD le plus normalement du monde. Son programme, bien entendu, est adapté à sa situation mais aucune personne de son entourage à la fac, hormis le personnel administratif, ne connaît sa véritable situation. Aujourd’hui, elle est consciente de ce qu’il l’attend mais décidée à prendre les choses en main. «Quelles que soient les difficultés, les études et le savoir sont la seule issue pour les femmes en général et pour celles qui sont en prison comme moi en particulier. Bien évidemment, je ne souhaite qu’aucune autre femme ne vive ce que j’ai vécu. La prison n’est pas facile surtout pour les femmes», a-t-elle conseillé. L’avenir ? Dans sa cellule, elle n’arrête pas d’y penser : «Je vais rencontrer des difficultés. Je n’ai plus de maison ni de travail, en plus je dois rembourser près d’un milliard de centimes, je me demande comment je vais faire ?» De nombreuses questions se bousculent dans sa tête et qui ne trouvent pas encore de réponse. La seule différence pour Ghania, c’est qu’elle est convaincue que sa vie dans le milieu carcéral ne constitue plus la fin mais marquera un début.

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