Filter
×



FORUMS > FORUM CULTURE

l'île des sentiments ?

Posté par cendrillon · 21 réponses · 4.9k vues

Avatar utilisatrice

cendrillon · 4 juillet 2013 à 23:56

Il était une fois, une île ou tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris. Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils preparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l’Amour resta. L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment. Quand l’ile fut sur le point de sombrer, l’Amour décida d’appeler àl’aide. La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau. L’Amour lui dit, "Richesse, peux-tu m’emmener?" "Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi." L’Amour decida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, "Orgueil, aide-moi je t’en prie !" "Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau." La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, "Tristesse, laisse-moi venir avec toi." "Ooh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule !" Le Bonheur passa aussi à côté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendît même pas l’Amour l’appeler ! Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je te prends avec moi." C’etait un vieillard qui avait parlé. L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla. L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir "Qui m’a aidé ?" "C’était le Temps" repondit le Savoir. "Le Temps ?" s’interrogea l’Amour. "Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ?" Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit : "C’est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie."
belle histoire à morale non? yes

Avatar utilisatrice

amane05· Posté le 09 Jul 2013 à 21:15

très belle histoire waw elle est très touchante

j’ai bcp aimer merci bien cendrillon

sa remonte le morale 🙂 💖

Avatar utilisatrice

cendrillon· Posté le 05 Jul 2013 à 13:45

belle histoire à morale non? yes






Avatar utilisatrice

amina06· Posté le 05 Jul 2013 à 13:50

qu’elle s’agesse.cendrillon💖…..!!!!

Avatar utilisatrice

cendrillon· Posté le 05 Jul 2013 à 14:02

amina , ravie que ça te plaise kiss

Avatar utilisatrice

sisimiel2012· Posté le 05 Jul 2013 à 14:24

Merci pour le partage cendrillon

Avatar utilisatrice

cendrillon· Posté le 05 Jul 2013 à 14:26

je t’en prie sissi 😉

Avatar utilisatrice

nanouali· Posté le 05 Jul 2013 à 14:44

tres belle histoire, merci cendrillon

Avatar utilisatrice

cendrillon· Posté le 05 Jul 2013 à 14:44

kiss

Avatar utilisatrice

papillon16· Posté le 09 Jul 2013 à 21:05

cendrillon trés jolie, jumana,, je l’adore cette histoire, on me l’a déjà raconté, et j’étais vraiement sous son charme!!



merci les filles

Avatar utilisatrice

natacha06· Posté le 09 Jul 2013 à 13:46

❤️❤️trés belle histoire cendrillon

DZIRIELLE VOUS RECOMMANDE
Je gagne plus que mon compagnon : comment gérer l’impact sur le couple ?
Je gagne plus que mon compagnon : comment gérer l’impact sur le couple ?

Souhila Mallem obtient justice : un message fort à tous ceux qui se taisent
Souhila Mallem obtient justice : un message fort à tous ceux qui se taisent

Les nouvelles célibattantes algériennes
Les nouvelles célibattantes algériennes

Avatar utilisatrice

jumana· Posté le 09 Jul 2013 à 14:03

Merci Cendrillon, j’ai adoré l’histoire, il y a une autre presque pareil::

On dit qu’un jour les sentiments s’ennuyaient,la tendresse, le mensonge, l’orgueil, l’amour, la folie, l’hypocrisie,la peur …etc, alors ils décident de jouer à cache cache, chacun devait se cacher quelque part et un des sentiments devait les chercher un à un, le tirage au sort est venu sur la folie, il a compter jusqu’à 100 puis commence à les chercher, le premier à être trouvé est la tendresse qui s’est caché sur un nuage, elle a trouvé aussi l’orgueil et l’hypocrisie ………la peur est tellement mal organisée qu’elle aussi a été trouvé, mais resté l’amour, qui a bien su se cacher, il est resté invisible pendant un long moment, puis la folie a pris un baton, et a commencé a cherché avec une façon anarchique sans penser aux conséquences, et là il entend un cri strident ,, olalalala c’est l’amour qui a été aveuglé par le baton de la folie…….l’amour ne voyait plus rien, et la le juge des sentiments qui est la sagesse a ordonné à la folie de conduire l’amour ou qu’il aille parce qu’il ne pouvait plus voire son chemin, et depuis on dit : "l’amour est aveugle et conduit par la folie"

الحب اعمى يقوده الجنون"

Avatar utilisatrice

cendrillon· Posté le 09 Jul 2013 à 21:23

merci les filles , merci jumana j’ai adoré ton histoirre kiss

Avatar utilisatrice

feline09· Posté le 09 Jul 2013 à 21:33

Belle histoire cendrillon

Avatar utilisatrice

cendrillon· Posté le 09 Jul 2013 à 21:37

kiss

Avatar utilisatrice

jumana· Posté le 10 Jul 2013 à 20:23

merci les filles, merci à toi cendrillon , papillon et amane ……………….

Avatar utilisatrice

natacha06· Posté le 12 Jul 2013 à 23:55

salam salam j’aime bcp cette histoire j’ai té dit que tu es la cendrillon de ce forum

j’attend d’autre histoire ,,,,,,,,,,merci

Avatar utilisatrice

cendrillon· Posté le 13 Jul 2013 à 00:26

mdr natacha 😄j’ai suis un enfant eternel j’adore les contes de fée lol

Avatar utilisatrice

sousouangel· Posté le 13 Jul 2013 à 01:48

belles histoirs les filles surtout la morale.

Avatar utilisatrice

ninanyna· Posté le 13 Jul 2013 à 03:50

Merci les filles !❤️

Avatar utilisatrice

jumana· Posté le 16 Jul 2013 à 11:47

Ce conte a été publié sur le forum par une dziryatnaute , et je me suis permise de vous le recopier, pour le plaisir de la lecture:

Une facétie bien lugubre

La vie autrefois était calme et s’écoulait paisiblement les gens vivaient en parfaite entente avec la terre et les saisons.

Ils se levaient avec le soleil et se rendaient aux champs qu’ils abreuvaient de sueur pour s’acquitter du devoir que la vie leur avait assigné sur terre.

Quand le soleil avait parcouru la moitié de son chemin dans le ciel, ils marquaient une courte pause à l’ombre d’un figuier ou d’un olivier pour se sustenter et reprenaient aussitôt leurs tâches respectives.
Le soir, ils retournaient chez eux, éreintés, pour y goûter à un repos réparateur bien mérité, en attendant un lendemain toujours identique. Les gens trouvaient juste que la vie s’écoulât ainsi monotone et sans imprévu. Mieux ; ils ne pouvaient en imaginer une autre qui soit différente de celle qu’ils menaient et qu’ils avaient de tout temps connue.

Mais cet avis n’était pas partagé par un jeune paysan qui trouvait cette existence-là bien maussade et ennuyeuse. Aussi décida-t-il, un jour, de jouer un tour à tout le monde afin de créer un peu d’entrain et de gaieté. Il choisit le crépuscule pour mettre à exécution sa farce parce que tous les paysans étaient rentrés des champs à ce moment là. Il monta sur un monticule surplombant le village, s’ébouriffa les cheveux, déchira ses habits, de frotta le visage de boue et en descendit en hurlant comme un possédé.

Quand les paysans sortis en catastrophe de leurs demeures, lui eurent demandé la raison de sa frayeur, il lâcha en haletant : “vite, vite !fuyons d’ici ! Je viens de rencontrer en cours de route, et se dirigeant vers notre village, un terrible monstre à 7 têtes crachant du feu…
Ses dimensions, sans exagérer, équivalent à une centaine de boeufs ! Regardez mes vêtements, mon visage, mes cheveux, euh….c’est lui qui m’a mis dans cet état !
Son haleine est si puissante et si chaude qu’elle renverse et brûle tout sur son passage. Même les rochers fondent à son approche, vite, fuyons, ne restons pas là !”

Les villageois se regardèrent, incrédules. Ils auraient certainement éventé la farce si certains d’entre eux n’avaient hasardé quelques inquiétantes réflexions.
Ce fut tout d’abord un vieux à barbe blanche qui prit la parole :

“je me disais bien que la chaleur d’aujourd’hui était peu commune. Serait-elle due au feu que ce monstre crache ?”

Un jeune berger enchaîna : “le troupeau m’a paru bien nerveux aujourd’hui, c’est à croire qu’il avait subodoré la présence hostile de quelques créatures inconnue…”

Et il n’en fallut pas plus pour semer le trouble et le désarroi dans les esprits ! Les hommes prirent leurs enfants sur leurs épaules et se mirent à courir vers la montagne, suivis tant bien que mal par leurs femmes.
Ce branle-bas avait effrayé quelques enfants qui s’étaient alors mis à sangloter ; des vieillards étaient tombés en essayant de courir, quant à ceux à qui le poids des ans avait immobilisé les membres, ils s’étaient mis à affûter qui un couteau, qui une hache en prévision du combat qu’ils se voyaient déjà livrer à la terrible bête.

Quelques ânes, peu habitués à tant de remue-ménage, s’étaient emparés de tout le village. L’atmosphère était si angoissante et si épouvantable que le farceur lui-même finit par croire que le monstre existait bel et bien !

Et à son tour, la peur le submergea. Il leva les bras au ciel et se mit à courir derrière les fuyards en hurlant : “Attendez-moi ! Ne me laissez pas seul avec le monstre !”

Son affolement était tel qu’il trébucha. Et en tombant, il se cogna la tête contre l’arête d’un rocher. Le choc fut mortel.
Quelques jours plus tard, les paysans finirent par apprendre que la terrible créature n’existait que dans l’esprit facétieux de leur jeune voisin. On commenta durant plusieurs mois l’incident qui finit, avec le temps, par s’estomper des mémoires.
La vie reprit alors son cours, monotone et sans imprévu.

Une vie que le jeune paysan aurait sans doute qualifiée de maussades et ennuyeuse s’il était vivant

DZIRIELLE VOUS RECOMMANDE
Avatar utilisatrice

jumana· Posté le 16 Jul 2013 à 11:53

Allez une autre, toujours d’une dziryatnaute:



L’astucieuse fille du paysan:


Pour se trouver un vizir, un grand sultan posa une énigme à ses sujets :
- C’est un arbre qui possède douze branches ; chacune des branches comporte trente feuilles et chacune des feuilles renferme cinq graines ! Sera mon vizir celui qui, dès demain, me rapportera la réponse. Il arrivera au palais nu et habillé à la fois ; transporté et marchant à la fois.
Parmi les hommes se trouvait un paysan ambitieux. Il courut consulter sa fille qu’il savait intelligente. Sans hésiter, elle lui dévoila la solution:
- Père ! L’arbre représente l’année, les branches les douze mois, les feuilles les trente jours. Quant aux graines, elles sont les cinq prières quotidiennes qu’effectue le musulman.
- Mais comment être nu et habillé à la fois ? Comment me déplacer à pied tout en étant transporté ?
- C’est simple. Demain, très tôt tu t’habilleras du seul vêtement que je vais te confectionner à partir d’un filet de pêcheur. Tu seras donc à la fois habillé et nu. Ensuite, tu n’auras qu’à monter sur notre jeune baudet. Comme tu as de longues jambes, elles toucheront le sol. Tu seras donc à pieds et à dos d’âne.
À l’aube, le paysan triompha et le sultan qui apprécia son intelligence, en fit son vizir. Ainsi, le nouveau vizir gouverna grâce à l’aide discrète de sa fille. Mais, avec le temps, le sultan qui était un homme d’esprit eut un doute à son sujet. Un jour, il l’interrogea :
- Voilà un moment que je t’observe. Tes solutions, bien qu’efficaces ne me semblent pas être le fruit d’une intelligence masculine. Éclaire-moi par la vérité et tu seras pardonné. Si je découvre que tu m’as menti, je te ferai couper la tête.
Le vizir, confus, avoua :
- Sire ! Je vous demande pardon. C’est ma fille unique qui me conseille.
Le monarque, qui n’avait pas trouvé la femme de ses rêves, lui pardonna et lui demanda la main de sa fille. Cette dernière accepta. Mais le sultan exigea d’elle de ne jamais intervenir dans les affaires du royaume sans y être invitée. Elle en fit serment. Le temps s’écoula dans l’harmonie et le respect des convenances, jusqu’au jour où un verdict injuste rendu par le sultan suscita le courroux de la jeune femme. Un pauvre paysan se trouva dépossédé de son ânon par un riche marchand qui prétendait que cet ânon était né de sa mule. Or, le sultan avait donné raison au marchand bien que chacun sût que les mules sont stériles.
Le paysan débouté, l’air attristé, quittait le palais, quand la sultane l’interpella, de sa fenêtre :
- Hé ! Homme de bien ! Approche, je vais t’aider à récupérer ton animal.
Intrigué, le paysan écouta attentivement le conseil qu’elle lui souffla, et le sourire aux lèvres, il s’en retourna dans la salle d’audience et demanda la parole :
- Sire, j’ai oublié de vous signaler un autre étrange phénomène dont j’ai été témoin.
- Lequel ? Parle vite !
- Un banc de poisson paissait dans le champ du marchand !
- Des poissons qui paissent ? Tu te moques de moi ?
- Ô grand sultan ! Pourquoi ne pas admettre que tout peut arriver à l’époque où les mules mettent bas ?
Le sultan admit son erreur et fit restituer son bien au paysan. Non sans exiger de lui une explication :
- Dis-moi ! Pourquoi t’es-tu ravisé ? De qui tiens-tu ces répliques astucieuses ?
- D’une aimable femme du palais à sa fenêtre, Sire.
Le sultan, furieux, se précipita auprès de son épouse :
- Tu as rompu le pacte. Tu es intervenue dans les affaires du royaume sans que je te le demande. Emporte tout ce à quoi tu tiens et quitte ce palais dès demain matin.
La jeune femme accepta sans broncher la décision souveraine. Pour leur dernier dîner, discrètement, elle versa une poudre soporifique dans le café du sultan. Dès qu’il sombra dans un sommeil profond, elle l’enferma dans un coffre et l’emporta avec elle. Le lendemain, lorsque le sultan ouvrit les yeux, il fulmina :
- Que fais-tu encore à mes côtés ? Ne t’ai-je pas ordonné de t’en aller ? Mais, où suis-je ?
Elle répondit d’une voix tendre :
- Monseigneur ! Je suis partie. Et tu as bien précisé que je pouvais emporter avec moi tout ce à quoi je tenais, n’est-ce pas ? Et comme tu es mon bien le plus précieux, c’est toi que j’ai emporté !
Le sultan, désarmé, ne put retenir un sourire affectueux. Il dit alors avec douceur :
- Mon épouse ! Je dois admettre que tu es vraiment subtile et sage. Je te décharge désormais de ton serment car tes conseils me sont les plus précieux. Retournons chez nous à présent !
Mon histoire a suivi le cours de la rivière et moi je suis restée avec les seigneurs !

Retour au forum culture

Un espace dédié à notre patrimoine : langues, traditions, musique, artisanat, gastronomie, histoire et identité. Partagez vos savoirs, souvenirs et découvertes sur la richesse culturelle de l’Algérie, du Nord au Sud, en toute fierté.