
Naturelle · 11 février 2014 à 22:59
Je vous invite ici à nous raconter votre pire colère de couple. Prenez votre temps mais venez nous partager le plus grand de vos coup de gueule avec votre mari, fiancé ou copain. rnVoici la mienne :
Comme vous savez dans un couple, il y a des hauts et des bas. Même si j’évite de mettre l’emphase dessus, il y a beaucoup de chose que je prends sur moi pour que ça fonctionne. Je suis de nature conciliante. Je me dis, t’as voulu des enfants, tu l’as choisi, ben assume. Alors, je fais beaucoup, beaucoup plus que monsieur qui est un handicapé du quotidien. C’est moi qui gère les courses, les repas, le ménage, l’éducation des enfants et j’en passe. Ça fait beaucoup quand on travaille, vous le savez bien! Jusqu’ici, je ne vous apprends rien, n’est ce pas? Il y a la scolaritė des enfants à suivre, les activités sportives… c’est encore moi et j’assume sans problème. Je suis de constitution assez fragile, pour m’en sortir, je fais appel à mon sens de l’organisation qui est très développé chez moi. J’ai choisi de travailler alors, j’assume et ne vous en faites pas pour moi, je ne me gêne pas pour faire appel à une aide ménagère, si nécessaire. Mon salaire est là pour ça. rnMaintenant les mauvais côtés de monsieur que j’ai de la difficulté a gérer sont pas mal similaire aux autres femme. Il est possessif et jaloux! On dirait qu’il me reproche d’être réglo et d’être chatra. Je ne m’attends pas à ce qu’il me félicite mais de la à me faire des reproches.
Il y a des périodes ou il exagère. J’ai droit à des : tu vas ou comme ça quand je suis sur le point de sortir pour aller au travail. J’ai pris l’habitude de me faire discrète, d’éviter de mettre mon brillant à lèvres… Je tiens compte de ce côté un peu matcho et même si c’est fatiguant, je gère.
Il y a aussi le téléphone, faut pas que je parle aux copines, même les fous rires avec ma soeur l’énervent. Ça aussi, je gėre…je fais mes appels pendant mes break au boulot.
Il déteste quand je suis sur l’ordinateur. Heureusement avec l’avènement du sans fils, je peux utiliser ma tablette n’importe où et ça il peut pas contrôler. Je pourrais continuer longtemps …
Sans trop le réaliser, j’ai perdu beaucoup de liberté de mouvement. Mais c’est ça le mariage…enfin pour moi et je ne m’en plains pas. J’y trouve mon compte, j’arrive à trouver du plaisir dans ce que je fais. rnMonsieur regarde la télévision, c’est une drogue pour lui le journal en boucle. Si cela ne tenait qu’à moi, je n’en aurais pas. Quand les enfants sont couchés, soyvent pour lui faire plaisir, je lui tiens compagnie. Faut savoir que la télécommande est jalousement serrė dans sa main. rnMais des fois, je m’éclipse et je vais bricoler mes plantes ou mes photos. J’ai un grand placard ou j’ai tout un tas de travaux en suspend. Ça me détend juste de l’ouvrir. rnUn soir, ou j’avais tout fini les corvées et que lui hypnotisé par sa tele, je décide d’aller y faire un tour. Soudain, il déboule furieux dans mon espace bricolage en me traitant de tous les noms. Je n’avais pas répondu à ses appels. Faut savoir que j’etais toute concentree a mettre des graines en terre dans des pots. Je le revois enragé à me crier dessus : tu es toujours dans ce foutu placard à perdre ton temps… Pour la première fois, j’ai perdu le contrôle et je lui ai fais la plus belle tirade de ma vie : C’est ton frigidaire, c’est ta télévision, c’est ta maison, tout t’appartient. ..c’est tes enfants, c’est ta voiture, tout est à toi !!! Mais moi, je ne suis pas a toi. Je ne suis pas ton frigidaire, tu m’entends? Je ne suis pas ta chose. MOI (j’avais dit mon prénom), je ne t’appartient pas. Je n’appartiens à personne. Je suis la propriété de personne, tu m’entends! JE VAIS m’en aller, c’est terminée. Tu ne fais pas mon bonheur. Tu me rends malheureuse. Tu ne m’aides jamais, tu m’enlèves le goût de vivre… Je te laisse ton frigidaire, tes enfants … et je m’ en vais. Ma décision est mûrement réfléchie… Je hurlais en pleurant… J’avais toujours le frigo en tête et au fond de moi j’avais compris que Plus jamais, je ne le laisserais me crier dessus, ni lui, ni personne.
Bien sur il tombait des nues et se confondait en excuses… je voulais juste partir, j’etais déterminée et je me sentais libre.
Les choses se sont arrangées par la suite… mais depuis, je compatis avec les femmes qui abandonnent mari et enfants.