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Algérie: Flics, générales, juges….mais pas citoyennes

Posté par algericaine · 18 réponses · 2.1k vues

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algericaine · 16 juillet 2013 à 11:59

Sihem Bensouyah est consultante et chef d’entreprise.
Chez les Algériens, pour exprimer son affection à un bébé, un parent, un ami ou un amour, on dit souvent « n’mout alik » (« je mourrais pour toi »), quand d’autres disent « je t’aime » ou, à l’extrême, « je t’aime à en mourir ». Infinitif et soupçon de conditionnel, alors que dans « n’mout alik », on est dans le définitif, l’impératif du sentiment. L’amour et la menace exprimés en même temps. Le sentiment algérien entier et violent. L’association du beau et de l’affreux. Suivez mon regard.
Dans ce bled, mon bled, une femme a été promue au grade de général. Modèle unique en son genre dans le monde arabo-musulman, comme le nombre significatif de femmes officiers supérieurs dans l’armée algérienne, dignes héritières des combattantes de l’Armée de libération nationale. Pourtant, dans ce même bled, quand passé le coucher du soleil elle ose (et elles osent) occuper la rue ou tout autre lieu public, la gent féminine s’expose aux « attentions particulières » des petits voyous et des flics des barrages routiers, les uns et les autres lui contestant le droit d’être hors des maisons aux heures réservées aux hommes. Flics et voyous d’autant plus « attentionnés » lorsqu’ils soupçonnent ces femmes d’appartenir à la mouvance « sexy libérées ». Elles sont alors souvent la cible d’élégances diverses : crachats, violences verbales quand elles ne sont pas physiques. Pourtant dans ce bled, le plus souvent et dans les affaires de tous genres, le juge est… une femme. Largement majoritaires dans les professions de la magistrature et du droit, elles sont présidentes de cours et juges à la Cour suprême. Mais dans ce même bled où elle est aussi simple flic, commissaire divisionnaire ou membre des brigades spéciales (depuis la décennie noire du terrorisme islamiste), une femme battue par son mari ne peut pas toujours espérer être protégée par les forces de l’ordre. Car le code de la famille, labellisé à 90 % par la charia malékite et promulgué par le FLN en 1984, ne considère pas que le fait de battre sa femme soit un délit. La loi de mon Algérie ne protégera donc pas forcément Mme la commissaire ou Mme la générale si par malheur son mari devient violent. À moins qu’il ne l’envoie à l’hôpital et mette sa vie en danger. L’Algérie est une république, ne l’oublions pas !
Restaurer la dignité de la femme algérienne
Dans le pays d’Assia Djebbar, où de sublimes textes ont chanté et chantent encore si magnifiquement l’amour et la beauté des femmes, ces dernières ont besoin d’un tuteur pour pouvoir se marier. Mineures à vie, donc. Dans ce pays où la femme est candidate à la présidentielle, souvent ministre, majoritaire sur les bancs des universités, dans les métiers de la santé et de l’éducation, les amendements de 2005 au code de la famille (tout petit cadeau offert par le président Bouteflika pour acheter le silence de ces associations si actives, bruyantes et dérangeantes) ont permis aux Algériennes de pouvoir enfin juridiquement revendiquer l’attribution du logement familial dans le cas d’un divorce avec enfants. Entre 1984 et 2005, elles étaient jetées à la rue avec enfants et sans bagages. Mais le plus grand drame de mon Algérie, ce sont ces femmes défavorisées, très nombreuses, trop nombreuses hélas, soumises à des emplois difficiles, parfois non déclarés, souvent « responsables » de la survie de la famille et trimant pour entretenir mari, fils, voire jeunes frères inactifs.
L’Algérie dit à ces filles : « N’mout alik. » Elle les a tant aimées. Elle a favorisé leur éducation et leur émancipation professionnelle au point qu’elles sont parvenues à conquérir des niveaux de responsabilité rarement égalés dans un pays arabo-musulman à telle échelle. Mais comme en Algérie on est avant tout algérien, l’Algérie a exprimé son amour à ses filles en les maintenant « sous menace légale », sous « code de la famille ». Pourquoi l’Algérie devrait-elle continuer d’avoir peur de libérer ses femmes ? Pourquoi n’ouvrirait-elle pas enfin ce débat dans le cadre des projets d’une Algérie meilleure de l’après-­Bouteflika ? Des réformes justes et sur mesure sont possibles qui ne froisseraient ni la sensibilité conservatrice des uns, ni l’islamisme politique des autres, ni les intérêts des hommes au pouvoir. Ne pourrait-on par exemple instaurer des régimes multiples en matière de mariage et d’héritage pour laisser aux futurs époux et aux pères la liberté de choisir entre le régime de la loi malékite et celui d’une loi civile ? La croyance des uns et la liberté des autres seraient enfin respectées. Et la dignité de la femme algérienne enfin restaurée.
Source:

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samraa81· Posté le 16 Jul 2013 à 12:28

Bonjour algericaine,

merci pour le partage. ce texte contient des idées et je dois le relire pour bien comprendre puis commenter, je reviendrai aprés pour participer.

bises;

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saroura· Posté le 16 Jul 2013 à 12:40

Exellent texte vraiment tres bien ecrit .. Par une femme de surcroit tiens donc ! Merci algericaine pour le partage

Il est vrai que notre pays est tres avancé par rapport a l’instruction des femmes mais il ne l’est pas par rapport a son émancipation et je pense que ça résulte du fait que l’orgueil des hommes est directement touché par la réussite des femmes !

je vous cites des exemples concret : Ma voisine du bled a 12 enfants lah ibarek dont 8 filles et bien les 8 filles sont toutes universitaire parmi elle il y a meme 6 médecins et les garcons dans tout ça n’ont meme pas continuer jusqu’au bac et ont repris l’affaire familiale … Ce shéma est le meme dans beaucoup de famille chez nous ! La fille est aussi poussé a travailler c’est la seul sollution pour elle de s’en sortir alors que le garçon lui peut se reposer sur ses loriers !

Donc comme je disais c’est l’orgeuil masculine qui est attente et ils l’expriment de différente maniere et s’en prennent aux femme "libérées" , celle qui sont au volant , celle qui se promènent bien habiller pour aller bosser ect …

Voila tout j’avais ecrit un long texte mais N3al Ding Dang Dong j’ai effacer sans faire expres !

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jumana· Posté le 16 Jul 2013 à 12:42

Rien à dire algericaine, bravo..tu as tout dis ma chère, une femme quel que soit son poste, son grade, ou son instruction, reste une femme FAIBLE dans notre chère algérie, et cible de violence ……………on n’accède pas à un poste sans devoir passer à une étape cruciale et décisive pour le big boss, malgrès les bagages, l’expérience ou diplômes, aussi elle doit subir le regard des uns et des autres juste parcequ’elle n’est pas voilée, qu’elle travaille dans l’armée, la police, le journalisme, le corp médical.euuh je sais pas, enfin, qu’elle sorte et qu’elle travaille déjà c’est des points négatifs cpmptaient contre elle, pour qu’elle soit digne du titre de femme au sens propre du mot, qu’elle soit mariée, veuve ou divorcée, peu importe sa situation, elle doit subir des conséquences des plus pénibles dans notre société aux esprits toujours aussi tordus…..eeeeeeeeeeh si par malheurs elle est veuve ou divorcée, et malgrès qu’elle suit un trajet ou un parcours des plus dignes d’une fille de bonne famille, niet, elle subi toujours un regard des plus méprisant et assaillant de nos machos en pantalons tailles basses, n’en parlant pas c’est mieux que de remuer le couteau dans le plaie de plusieurs d’entre nous, tout ça pour dire qu’être une femme dans un pays qui comptent des millions de misogynes et trèèèèèès difficile, qu’on soit médecins, juges, avocate, générale, professeur , docteur, ou une simple femme avec des principes des plus gigantèsques, c’est le même résultat vis à vis de cette gente masculine aux critères de loups affamés ………pour en finir, je dis qu’il nous faut changer les mentalités , des autres et de nous mêmes aussi, pour pouvoir, peut être, je dis bien peut être changer les choses au mieux dans notre beau pays qui est l’Algérie!!!

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Binouche· Posté le 16 Jul 2013 à 14:22

Hadi Sihem Bensouyeh ? N’mouuuuuut a3liha !😉

Blague à part, cet ecrit transpire de vérité !

Sahito Algericaine !

Mais, le pire ennemi de la femme dans nos sociétés patriarcales et sexistes, n’est-il pas la femme elle-même ?! A qui incombe la transmission de ces gènes hautement pathologiques ?!

A cogiter…🤕

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kipina· Posté le 16 Jul 2013 à 18:21

bonjour à toutes et merci Algéricaine pour ce partage.

je suis extrémement sensible à tout ce qui touche la condition de la femme en général et

celle de la femme au pays en particulier.

j’ai lu cet article avec beaucoup de rage et d’impuissance.

rage , parce les pouvoir et la religion ont érigé un mur autour de la femme Algérienne .

le mur ou le honteux et infame code de la famille.

et comme le dit sihem"une femme battue par son mari ne peut pas toujours espérer être protégée par les forces de l’ordre. Car le code de la famille, labellisé à 90 % par la charia malékite et promulgué par le FLN en 1984, ne considère pas que le fait de battre sa femme soit un délit."

Je dis que le pays qui permet et légalise ce genre d’actes est un pays de non droit, c’est un pays fait par et pour des machos., ces même machos qui peuplent les mosquées et les tribunes et qui parlent de justice et de dignité.

ces même machos qui piètinent allègrement la dignité de leurs mères,femmes et filles.

honte à eux.

comme dit binouche c’est à la femme de décider d’agir car

si un jour il y a changement ,c’est d’elle qu’il doit venir.Et le déprimant dans tout ça,c’est que le changement n’est pas pour demain.










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darine· Posté le 16 Jul 2013 à 18:37

La peur de libérer les femmes ya yema, cela va être le Le crêpage de chignons toute l'année.

Plansanterie à part déjà le mot n'mout 3alik je déteste car il ne reflète pas la vérite une fois prononcé, et c'est devenu un mot à toutes les sauces.

je reviens au sujet et je t'en remercie Algericaine et je salue siham Bensouyah
un texte bien écrit, il y a eu beaucoup de sujets sur la Femme Algérienne plutôt sur sa condition mais aucune amélioration à ce jour, d'ailleurs on parle souvent de changement et j'attends toujours, hadek le code de la Famille à ce jour il n'a pas été modifié, donc un pas en arrière, la femme Algérienne à les 2 rôles (des fois plus), le travail et la famille à jongler pour le bon equilibre , donc à ce jour elle est au four et au moulin , le développement qu'il soit Economique ou Social ne sera pas pour demain !!Aller Darine reste Optimiste voyons !!

Saroura j'aime ta dernière phrase mdr


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darine· Posté le 16 Jul 2013 à 18:41

J'ai oublié de rajouter N'Mout 3ala le jour que je verrai le vrai changement de l'avenir et du destin de la Femme Algerienne

Saha Ftourkom les Femmes

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algericaine· Posté le 16 Jul 2013 à 22:43

Merci les filles pour vos interventions que j’ai lu avec intérêt 😊

Ce qui m’est venu à l’esprit quand j’ai lu cet article, c’est l’histoire d’un avocat, dont la fille était juge, qui s’est révolté car sa fille pouvait autorisé et statuait pour qu’une femme puisse se marier sans tuteur mais qu’elle même a besoin d’un tuteur. Où une autre histoire, d’une femme magistrat, qui a du prendre son collègue comme tuteur, car elle n’avait aucun membre de sa famille.

La condition de la femme change selon les régions, les familles et donc l’éducation. Mais très souvent, c’est les femmes elles-même qui traitent leurs filles comme des citoyennes de seconde zones, et certaines filles intègrent cette idée, qu’elles valent mois qu’un homme.

Pour que la femme s’émancipe, elle doit déjà étudier, s’assurer un avenir, une certaine "autonomie". De plus, elle ne doit pas se laisser écraser par le poids d’un machisme omniprésent. Elle doit savoir réclamer ses droits, ne pas avoir peur.

Maintenant, je reviens à vos interventions.

@Samraa: j’attends avec impatience ton analyse 😊

@Saroura: ce que tu décrit explique vraiment une grosse partie de ce phénomène. Certains hommes ont un complexe d’infériorité par rapport à la réussite des femmes.

@Jumana: effectivement, la femme sera toujours considéré comme la responsable de tout les torts. Elle aura toujours droit à des reproches, quelque soit son statut. On la blâme juste car elle est une femme.

@Binouche: tout à fait d’accord avec toi, c’est ce que je dis souvent, le responsable de la condition féminine est en premier lieu la femme en elle-même.

@Kipina: comme d’habitude, j’apprécie énormément tes écrits. Les hommes au pouvoir agitent le drapeau de la religion pour justifiait le code de la famille, mais comme toujours ils prennent et comprennent que ce qui les arrange. Mais la faute est à la femme, car elle accepte et se tait. Et elle reproduit le même schéma qu’elle a vécu avec ses filles. Combien de femmes interdisent des choses à leurs filles juste sous prétextes que c’est des filles, quand elles laissent leurs garçons faire comme bon leur semble.

@Darine, dur dur de rester optimiste quand on voit que rien n’est fait. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir.

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jumana· Posté le 17 Jul 2013 à 10:54

J’aimerais partager un article que j’ai lu sur le net et qui parle de la condition féminine en algérie:

Le CLA appelle à l’application de la Constitution

La situation de la femme algérienne est «dramatique»

El Watan, 10 mars 2013

Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) fait un véritable plaidoyer auprès du gouvernement et des pouvoirs publics, en général, pour l’amélioration des conditions dans lesquelles évoluent les femmes travailleuses.

Dans une déclaration rendue publique à l’occasion du 8 Mars, ce syndicat, tout en rappelant les efforts fournis par l’Etat pour l’amélioration de la condition féminine, pointe du doigt les insuffisances et les discriminations qui font que la femme «souffre toujours le martyre aussi bien sur le lieu du travail que dans son propre foyer». Pour le CLA, «La Constitution algérienne de 1999 inscrit dans ses textes l’égalité civile, politique sociale et salariale, mais celle-ci ne s’est pas encore matérialisée jusqu’à nos jours.

Ce fait engendre la discrimination sociale à l’intérieur d’une même collectivité et plonge la population dans le désarroi», peut-on lire dans le même document. Le syndicat se joint donc aux cris d’alarme lancés par des représentantes des femmes quant à l’absence de prise en charge adéquate des enfants durant les heures de travail et l’inexistence des services d’assistance à domicile, entre autres lacunes, ce qui pénalise la femme, contrainte à fournir des efforts inégalables pour la prise en charge de son foyer tout en assumant ses tâches professionnelles.

Cri d’alarme

Le CLA dresse un bilan de la situation de la femme algérienne. «La condition sociale de la femme algérienne est dramatique, elle n’est sollicitée que dans la mesure où l’on en tire profit, sinon elle ne jouit d’aucune considération dans la société. La femme algérienne qui a lutté contre le colonialisme français doit continuer son combat aujourd’hui afin d’arracher ses droits et faire entendre sa voix», soutient le CLA qui lance un appel aux «décideurs» à revoir le statut de la femme mentionné dans la Constitution. «Nous vous rappelons que la femme fait partie intégrante de la société et nul ne peut lui ôter ce droit. La Journée internationale de la femme n’est qu’un prétexte pour réaffirmer sa volonté de lutter sans relâche pour reconquérir ses droits et s’élever contre toute forme de discrimination.

Elle exige aussi l’égalité entre les deux sexes dans les droits et dans les devoirs, même si le gouvernement en place affiche une volonté en la faveur de la femme, elle reste sans résultat concret. Cette conséquence nous la déduisons des choix politiques du gouvernement en ce qui concerne les nouvelles restrictions en matière d’emploi public, où la femme est largement présente ; ces restrictions pénalisent les femmes qui assurent l’essentiel des responsabilités familiales», écrit le CLA. Il est à rappeler que plusieurs secteurs de la Fonction publique ont tendance à se «féminiser». Dans le secteur de l’éducation seulement, les statistiques indiquent une hausse des effectifs féminins. «Nous sommes aujourd’hui à égalité, mais si l’on prend les moins de 15 ans d’ancienneté, les femmes y sont à plus de 60%», indique Iddir Achour, membre du bureau de ce syndicat.

Fatima Arab

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samraa81· Posté le 17 Jul 2013 à 15:32

Salam algericaine, voila j’ai relu le texte et je vais mamuser à le commenter. je me sens presque desolée d’aller à contre courant et ne pas chanter seulement les louange du texte. L’association de la mort à l’amour n’est pas algerienne, au dela de ’je l’aime à mouir’ français, cette association existe dans plusieurs sociétés maghrebine ou arabe,et meme par le monde je pense pas que c le coté affreux de la mort qui est associé mais plutot le coté fatal inevitable et mysterieux.voila je vous met un texte en arabe qui parle de ces deux notion cela n’a rien a voir avec le contenu de ce texte, mais ce passage m’est venu en tete en lisant le premier paragraphe du texte posté, c un hors sujet mais etant donné qu’on parle d’amour et de mort je me permet de l’inserer.



http://www.casimages.com/img.php?i=130717031148292434.png" />



Ce pays que nous aimons a mourir, des hommes et des femmes l’ont aimé avant nous a en mourir dans d’atroces souffrance pour qu’elle vive, renaisse de ses cendres.

Voila une autre point de vue maitenant: la condition feminine. C’est vrai qu’il y a de quoi etre fiere de voir les portes des postes important ouvert à des femmes, signe d’ouverture et de prise en compte des competence avant tout et de reconnaissance aussi car la femme participe activememnt à la construction du pays, quelque soit son role. malheureusmemnt le chemin est encore long et il y a encore des front sur les quel la femme lutte quotidiennement pour ce qu i dervrait etre la moindre des choses. et je suis d’acord avec l’auteure dans les exemple qu’elle cite, qui sont revoltants et lorsqu’elle dit quil ya encore a faire.

ceci dit, personnellement je suis trés prudente vis à vis du concept de liberté, ce concept revendiquée haut et fort , peut vite devier vers des formes qui peuvent aller jusqu’a à la consecration de la debauche.. je m’explique, je suis pour la liberté de la femme, la liberté de travailler, de vivre pleinement ses droit en tant que citoyenne dans le respect totale de sa personne morale et physique ,libre de faire ses choix dans sa vie, d’avoir des objectifs personel professionnel de disposer d’elle meme en tant que personne d’avoir un avis qui compte … mais je suis contre quand le concept de liberté est utiliser pour se signifier se liberer de ses parincipe et de ses vetememnt, au nom de je ne sais quel forme de civilaisation importé, ce genre de liberté est un piege est c la femme qui le paye et generalement le disours sur la liberté est souvent detourné de son vrai snes au profit des apparences de liberté..


La société est severe envers la femme et au lieu de dire l’algerie, fait ceci ou cela aux femmes il faut preciser au ce le machisme exagéré et l’extremisme obscure qui a poussé la condition (du moins tente) feminine jusqu’a la marginalisation des fois. toutes les formes de violence envers les femmes est le resultat d’une compagne de diabolisation de la femme par certaine courant extremiste je pense que on a echappé de justesse au pire grace a des lutte et des sacrifices.

Les exemple cités, trés desolant et revolant, sont des preuves que la lutte pour l’essentiel continue et sur ce point je suis d’accord ave l’auteure et ce qu’il faut noter est ce n’est pas suelemetn le cas en algerie mais aussi dans le monde meme dans les sociétés dite developpées. sinon j’ai pas bien compris "l’algerie est une republique ne l’oublions pas". encore une fois l’algerie n’est pas le machisme et de certains.

Je ne vois pas le lien avec l’aprés Bouteflika precisemment. Je trouve que l’auteur s’est contredit à la fin du texte elle a été question dd’affirmation, de lutte de pourquoi de il faut dés le debut mais à la fin cela se termine sur une note de menager les sensiblité des extremistes, qui me laisse dans voie. pourquoi parler du role de la femmes au debut pour que à la fin dire qu’il faut laisser le choix au EPOUX et PERES MASCULINS un choisx aussi decisif ou est l’opininos de l’epouse et de la mere dans dout cela?

je suis pour des reforme qui permettront aux conditions de la femme de s’ameliorer mais je me demande aussi si les consequences d’une telle propositions sont mesurée, je la trouve pas realiste, comment avoir deux loi dans une meme republique c’est une premisse seriesue de division (je n’is pas de connaissance en droit si je me tropmpe veuillez m’eclairer) et si le pere choisit une loi , ses enfants une fois majeur auront il le droit de changer? et si un mari et une femme sont issus de familles appliquand les loi different en cas de confrontation quoi appliquer celles du maris, pourquoi….vous imaginez un peu la pagaille?


maintennant de point de vue contenu je que ce texte, qui est certe agreable a lire quoi qu’il ya des expressions dont je ne comprend pas leur but apporte une desription trés stylé de quelque chose connu de tous et toutes. ceci dit cela depend aussi de la rubrique ou il a été mis dans le magazine cela peut changer.

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algericaine· Posté le 17 Jul 2013 à 15:37

Merci Samrati de ton intervention, je reviendrai à tête reposée pour lire et donner mon avis 😊

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nadialasolitaire· Posté le 18 Jul 2013 à 15:32

Bonjour algericaine, saha ramdanek et merci pour le partage

La situation de la femme algérienne n’a guère évoluée depuis l’indépendance sur le plan social, le constat dréssé par l’auteur de l’article est totalement vrai. Il suffit juste de regarder au tour de soi pour se rendre compte que la situation s’empire de plus en plus. Si vous demandez au gens qui ont vécu les années soixante, soixante-dix et meme quatre-ving, il vous diront que la femme était beaucoup plus respectée. De nos jours, une femme -avec ou sans foulard- Ne peut pas faire deux pas dans la rue sans etre embetée. Des insultes, des crachats et meme des violences physiques sont le lot quotidien des femmes chez nous. Il y a une volonté délibérée de chasser les femmes de l’espace public. La réussite professionnelle des femmes n’est pas du gout de tout le monde et ça aussi crée des tensions et des jalousies qui se traduisent souvent par des violences. La montée de l’intégrisme en est pour beaucoup également, la prolifération des chaines pseudoreligieuses des salafo-wahabites des pays du golf n’avait pas pour unique but de réveiller les consciences spirituelles et d’expliquer aux musulmans les pilliers et les notions de leur religion, loin de la, le but ultime est à mon sens est de propager l’idéologie salafiste integriste qui n’est pas clémente avec les femmes et qui les considèrent comme des etre humains de seconde zone qui ne sont la que pour procréer et assurer le bonheur des hommes. Et nos homme et femmes ont bien intégré cette vision et ce lavage de cerveau orchestré par precheurs machos et misogyne qui interpretent les versets coraniques comme ils veulent ! Triste réalité avec, à mon avis, aucun espoir de voir la situation s’améliorée dans les années à venir.

En ce qui concerne le code de la famille, je le trouve injuste mais c’est pas à cause de cette loi que la situation de la femme est catastrophique, je pense meme que ce code est en avance sur la société et avec les amandement de 2005, la femme a acquérit pas mal de droits qui lui garantissent un minimum de dignité meme s’il reste beaucoup à faire coté tutorat des enfants ( la femme doit etre aussi responsable que le mari), imposer encore des conditions draconiennes à la polygamie (et surtout les appliquer) et pourquoi pas la bannir🙂 encourager les femmes à porter plainte en cas de violences conjugales et les sensibiliser à ce sujet.

Enfin, j’aimerai dire que la religion n’est qu’un pretexte aux décideurs pour ne pas évoluer coté droit des femmes et leur hypocrisie se manifeste au grand jour lorsqu’il décrètent des lois qui sont à l’opposé des textes claires de la religion alors que pour les femmes ( le code de la famille) on s’appuient sur des interprétations misogynes qui ne tiennent pas la route et qui sont parfois à l’opposé de l’esprit de l’islam, on fait passer des pratiques purement sociales et reglementées par la religion pour des obligations, des devoirs ou meme des souna à faire suivre ab solument toujours dans l’interet du patriarche


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nadialasolitaire· Posté le 18 Jul 2013 à 15:32

Bonjour algericaine, saha ramdanek et merci pour le partage

La situation de la femme algérienne n’a guère évoluée depuis l’indépendance sur le plan social, le constat dréssé par l’auteur de l’article est totalement vrai. Il suffit juste de regarder au tour de soi pour se rendre compte que la situation s’empire de plus en plus. Si vous demandez au gens qui ont vécu les années soixante, soixante-dix et meme quatre-ving, il vous diront que la femme était beaucoup plus respectée. De nos jours, une femme -avec ou sans foulard- Ne peut pas faire deux pas dans la rue sans etre embetée. Des insultes, des crachats et meme des violences physiques sont le lot quotidien des femmes chez nous. Il y a une volonté délibérée de chasser les femmes de l’espace public. La réussite professionnelle des femmes n’est pas du gout de tout le monde et ça aussi crée des tensions et des jalousies qui se traduisent souvent par des violences. La montée de l’intégrisme en est pour beaucoup également, la prolifération des chaines pseudoreligieuses des salafo-wahabites des pays du golf n’avait pas pour unique but de réveiller les consciences spirituelles et d’expliquer aux musulmans les pilliers et les notions de leur religion, loin de la, le but ultime est à mon sens est de propager l’idéologie salafiste integriste qui n’est pas clémente avec les femmes et qui les considèrent comme des etre humains de seconde zone qui ne sont la que pour procréer et assurer le bonheur des hommes. Et nos homme et femmes ont bien intégré cette vision et ce lavage de cerveau orchestré par precheurs machos et misogyne qui interpretent les versets coraniques comme ils veulent ! Triste réalité avec, à mon avis, aucun espoir de voir la situation s’améliorée dans les années à venir.

En ce qui concerne le code de la famille, je le trouve injuste mais c’est pas à cause de cette loi que la situation de la femme est catastrophique, je pense meme que ce code est en avance sur la société et avec les amandement de 2005, la femme a acquérit pas mal de droits qui lui garantissent un minimum de dignité meme s’il reste beaucoup à faire coté tutorat des enfants ( la femme doit etre aussi responsable que le mari), imposer encore des conditions draconiennes à la polygamie (et surtout les appliquer) et pourquoi pas la bannir🙂 encourager les femmes à porter plainte en cas de violences conjugales et les sensibiliser à ce sujet.

Enfin, j’aimerai dire que la religion n’est qu’un pretexte aux décideurs pour ne pas évoluer coté droit des femmes et leur hypocrisie se manifeste au grand jour lorsqu’il décrètent des lois qui sont à l’opposé des textes claires de la religion alors que pour les femmes ( le code de la famille) on s’appuient sur des interprétations misogynes qui ne tiennent pas la route et qui sont parfois à l’opposé de l’esprit de l’islam, on fait passer des pratiques purement sociales et reglementées par la religion pour des obligations, des devoirs ou meme des souna à faire suivre ab solument toujours dans l’interet du patriarche


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flower754· Posté le 18 Jul 2013 à 15:55

un article qui a tout résumé , merci algericaine

moi je pense que c’est aux femmes d’eduquer leurs garçons qui sont les hommes de demain pour changer leurs regards envers les femmes et eduquer leurs filles qui sont les femmes de demain a etre forte aussi

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fess· Posté le 19 Jul 2013 à 13:54

ce texte c,est du khorti

Saha ftourkoum

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algericaine· Posté le 19 Jul 2013 à 16:24

Waw Fess, quel argumentaire, j’en reste sans voix, tu as démonté l’auteur 😁

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algericaine· Posté le 24 Aug 2013 à 00:18

@Nadia, excuse moi du retard 🫣 j’ai oublié de revenir sur le sujet pour te commenter. Mieux vaut tard que jamais, j’espère être excusée.

Pour revenir à ce que tu dis, je suis totalement d’accord avec toi. Malheureusement il y a beaucoup de chemin à parcourir encore, et heureusement que sur le terrain, il y a des femmes fortes qui militent et qui ont en fait un combat.

Pour ce qui concerne le code de la famille, je préfère l’appeler le code de l’infamie. J’ai pris le temps de lire une partie concernant le mariage et on voit bien qu’il a été écrit par des hommes, qui ne donnent presqu’aucun droit à la femme.

Maintenant qu’elle est la solution? Je pense que le premier pas doit venir des femmes.

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NomadDZ· Posté le 24 Aug 2013 à 09:14

Merci Algericaine, Flower , etc…

Je viens juste de repondre sur l’autre topic de jumana.Je ne veux pas me repeter.

Par rapport a ce sujet j’ai entendu l’expression n’mout a3lik dans d’autres pays mais je comprends que l’auteur l’utilise comme une metaphore (?) j’ai oublie le francais donc si metaphore est faux aidez moi les literaires….😊☹️J’ai oublie mon francais.

Secundo on est tellement conditionnees (comme tout le monde) par notre passe, notre culture que l’auteur comme Samra a note, refere encore aux epoux et peres pour choisir le droit malekite ou civil.

Ceci n’est acceptable que lorsque il s’agit d’un heritage car la personne peut leguer ses biens a des oeuvres charitables (le pere) . Sans rentrer dans les details les femmes souffrent de plus en plus et se sentent etriquees. Si la femme algerienne n’est pas heureuse et epanouie , la societe en souffrira car nous sommes eepouses et meres et notre responsabilite est grande et serieuse.

Moi je dis vive la liberte, vive le respect de l’autre, vive notre culture, vive l’epanouissement pour tous nos compatriotes.


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