Diffusé ce dimanche sur la chaîne française TF1, le portrait de Leïla Bekhti dans Sept à Huit a ému bien au-delà de l’écran. L’actrice, connue pour son intensité de jeu et sa discrétion médiatique, s’y livre avec sincérité sur un chapitre longtemps gardé secret : son chemin semé d’embûches vers la maternité.
À 41 ans, elle incarne une mère courage dans le film Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, à l’affiche dès le 19 mars. Ce rôle bouleversant entre en résonance avec sa propre histoire, marquée par une attente longue et douloureuse pour donner la vie.
Aux côtés de Tahar Rahim, rencontré sur le tournage d’Un prophète, Leïla forme un couple aussi discret que soudé. Elle révèle avoir cru ne jamais pouvoir devenir mère, après des années d’essais infructueux et un diagnostic médical peu optimiste. « Quand la gynéco m’a dit que ce serait compliqué, j’étais complètement assommée », confie-t-elle. Bouleversée, elle annonce alors à son compagnon : « Je ne peux pas avoir d’enfant, c’est mon problème, tu n’as pas à le porter avec moi ». Ce à quoi Tahar lui répond avec tendresse : « C’est notre problème. Je veux des enfants, mais avec toi. » Une réponse qui a profondément marqué l’actrice. Cette épreuve, au lieu de les éloigner, a renforcé les fondations de leur couple.
Et puis, le miracle. Une grossesse naturelle, suivie de trois autres. Sans explication médicale, mais avec une foi inébranlable en l’amour, le couple, aujourd’hui parents de quatre enfants, a vu son foyer grandir en l’espace de six ans. Une maternité qu’elle vit pleinement, sans délégation ni distance.
Malgré les tournages, les festivals et les tapis rouges, Leïla veille à tout : les repas, les devoirs, les câlins. « Je sais ce qu’ils mangent, ce qu’ils font. Je suis leur maman avant tout », résume-t-elle simplement.
Chaque enfant est associé à un film, une étape, une renaissance. Sa dernière-née, confie-t-elle, est née en même temps que son dernier rôle. Comme si l’art et la vie s’entrelacaient dans une même pulsation.
Plus qu’un témoignage, ce portrait dresse celui d’une femme libre, farouchement attachée aux siens, et portée par une tendresse lucide. Leïla Bekhti ne joue pas. Elle incarne. À l’écran comme dans la vie.
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