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Rencontre magique avec la styliste Majda

Rencontre magique avec la styliste Majda
Quand on rencontre Majda, c’est une évidence : on est face à une femme passionnée, dont le regard brille dès qu’il s’agit de haute couture algérienne. Formée dans deux grandes écoles parisiennes, elle a travaillé auprès des figures majeures du milieu, développant un savoir-faire d’une rare exigence.


Quand on rencontre Majda, c’est une évidence : on est face à une femme passionnée, dont le regard brille dès qu’il s’agit de haute couture algérienne. Formée dans deux grandes écoles parisiennes, elle a travaillé auprès des figures majeures du milieu, développant un savoir-faire d’une rare exigence.


Issue d’un univers artistique – elle est la fille de Kamel Hammadi, auteur-compositeur reconnu, et de la célèbre chanteuse Noura – Majda baigne dès l’enfance dans la création. Elle débute sa carrière à Paris il y a plus de 25 ans, travaille pour plusieurs maisons de mode avant de revenir à ses racines : Alger. Elle y crée sa propre ligne de prêt-à-porter, avant de se lancer dans la haute couture en 2000. Pour elle, associer l’élégance de la couture et le patrimoine algérien est une évidence. Sa fierté nationale transparaît dans chacune de ses collections.

Majda puise dans toutes les régions d’Algérie : la Kabylie, Tlemcen, le Sud, la capitale. Elle réinvente la robe kabyle avec des matières nobles et des coupes modernes, sans en trahir l’âme. Le badroune se transforme entre ses mains : une tenue fluide en une seule pièce, aux motifs kabyles raffinés, influençant même les collections estivales européennes. Elle revisite aussi la mlahfa chaouie, en préservant ses codes — notamment l’usage du cuir — tout en lui insufflant une modernité subtile.

Le heyk, ce tissu blanc symbole de pudeur et de mystère, trouve naturellement sa place dans ses créations, tout comme les broderies traditionnelles : la fetla, le charaa, et le mejdoub, qu’elle modernise avec audace en y intégrant du strass ou des éléments inédits.

Majda ne travaille qu’avec des matières nobles : soie, velours, organza... Pour elle, le beau naît de la qualité. Chaque pièce est conçue comme un hommage à la femme algérienne : élégante, libre, et fière de ses racines. Elle privilégie les coupes qui laissent le corps respirer, en respectant à la fois l’héritage et l’envie de liberté des femmes d’aujourd’hui.

Face à la demande croissante, Majda s’installe à Paris, capitale mondiale de la mode. Elle y ouvre un atelier pour être au plus près de ses clientes. Mais elle l’assure avec conviction : « Alger reste dans mon cœur. Je n’abandonnerai jamais les femmes algériennes ».





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