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Le syndrome FOMO ou la peur de manquer quelquechose

Posté par nadhia · 10 réponses · 599 vues

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nadhia · 23 février 2015 à 19:09

Je suis tombée sur un article que j’avais envie de partager avec vous. Je n’avais jamais entendu parler de cette "maladie" auparavant… Alors en êtes-vous atteint ? chut.gif" style="height:20px; width:15px" title="" /> Qu’en pensez-vous ?
***
La maladie commence par un brutal accès de jalousie. Puis une boule dans la gorge. Elle descend dans l’estomac, noue vos entrailles. Vous vous sentez diminué, triste, inutile. Enfin, vous plongez dans l’abattement, irrité contre tout le monde et en particulier contre vous-même.
C’est la nouvelle épidémie de "fomo".
On en parle sur Internet, avec une fiche Wikipédia consacré au "fomo" et des études de Harvard. On en parle dans la presse anglophone. On en parle dans Madame Figaro.
Peur de manquer quelque chose
Fomo vient de l’anglais « fear of missing out ». Cela veut dire en français « peur de manquer quelque chose ».
Pas manquer de quelque chose. Manquer quelque chose, dans le sens de rater un événement, une invitation, une information.
Le psychologue et psychothérapeute Jean-Charles Nayebi, qui traduit fomo par «anxiété des ratages», a défini ainsi le phénomène dans Le Figaro - Madame: «C’est une envie irrépressible de se connecter à des réseaux pour savoir ce qui s’y passe, pour ne pas rater un événement ou laisser échapper une information intéressante.»
Le fomo est provoqué par la vie « complètement fabuleuse » des autres qui s’étale sur Facebook, Twitter, Instagram, les blogs et Internet, et qui contraste brutalement avec les frustrations, les souffrances, les échecs de votre propre vie.
Exemple :
Vous cuisinez tranquillement des pâtes chez vous. Déjà vous salivez sur ce comté que vous allez faire fondre dedans, avec une généreuse louche de bolognaise.
Votre smartphone vibre. D’un œil, vous consultez votre écran Facebook. Trois de vos amis sont en train d’arriver à un concert. Sur la photo ils sont hilares, bras dessus, bras dessous, et manifestement fous de joie. Aussitôt, une autre photo apparaît : c’est Jacques et Marie-Odile qui viennent d’arriver dans un hôtel de rêve, en Malaisie.
Vos pâtes et votre comté sont toujours là. Mais ils n’ont plus la même saveur. Vous vous demandez si vous avez fait le bon choix d’être rentré chez vous pour préparer à dîner. Pourquoi n’êtes-vous pas sorti ? Pourquoi n’avez-vous pas été invité ? Pourquoi les autres s’amusent-ils autant ?
La maladie de la comparaison avec les autres
La personne malade de fomo juge son existence morne, sans intérêt, et ne peut s’empêcher de consulter fébrilement son smartphone pour suivre la vie des autres et comparer avec la sienne.
Car les « autres » justement, semblent faire des efforts inouïs pour prouver en permanence que leur vie est géniale.
La journaliste Valérie de Saint-Pierre parle dans Madame Figaro d’une « forme de surenchère » :

« Il s’agit de livrer régulièrement à ses amis la version augmentée de sa petite existence. Cette dernière est donc dorénavant obligatoirement jalonnée, via des photos radieuses, de vacances inoubliables, de baisers sur la plage, d’enfants parfaits, de fêtes mémorables, de cadeaux insensés, de cupcakes inouïs, de chatons adorables, de spas de folie… selon les standards lifestyle de chacun. Tout en censurant pudiquement le reste, plus médiocre, évidemment. [4] »

Même si elle essaye elle aussi de publier sur Facebook des photos d’anniversaire où tout le monde rit aux éclats, la personne atteinte de fomo est convaincue qu’elle ne s’amuse pas autant que les autres, et elle en souffre.
Comment Facebook a transformé notre civilisation
Qu’avons-nous fait de nos vies, depuis l’apparition de Facebook ?
Arthur C. Brooks, chroniqueur au New York Times, voit les choses comme ceci : nous passons désormais, pour les plus atteints d’entre nous, « la moitié de notre temps à faire semblant d’être plus heureux que nous le sommes, et l’autre moitié à regarder comme les autres semblent l’être bien plus que nous ».
Selon le rapport World Travel Market, il ne s’écoule pas plus de dix minutes en moyenne, désormais, entre l’arrivée d’un client dans un hôtel de rêve et le moment où il poste une photo de lui-même (selfie) sur Internet, le but étant essentiellement de faire bisquer ses « amis » [5].
Comment faire face, comment résister ?
Comment faire face, comment résister ?
Fermer son compte Facebook ? Se couper d’Internet ? Jeter smartphone et ordinateur à la poubelle ?
Cela paraît extrême, pour ne pas dire absurde, surtout si vous gérez vous aussi la plupart de vos factures, comptes bancaires, réservations sur Internet, et si vous lisez Santé Nature Innovation !
Faut-il arrêter de se comparer ? Arrêter d’envier les autres ? Arrêter d’être triste et seul quand les autres s’amusent ?
Mais ces sentiments ne se décident pas ! Ils vous tombent dessus et puis c’est tout ! Et plus on lutte contre eux, plus ils reviennent en force, comme les envies de chocolat.
Faut-il exiger des autres qu’ils arrêtent d’enjoliver leur existence ? Qu’ils arrêtent de faire semblant d’être tout le temps heureux, d’aller de fête en fête, et de succès en réussites ? De nous envoyer constamment des images de leur bonheur à la figure ?
C’est un peu ce que semble vouloir Véronique de Saint-Pierre, qui reproche aux gens de poster sur Facebook la photo de leur bébé chiot jack-russell récemment adopté « mais pas de son pipi sur le kilim », ou de leur famille souriante et unie lors d’une sortie mais « pas de l’engueulade collective dans la voiture en venant »… etc.
Mais est-ce juste de vouloir ça ? Est-ce même vraiment ce que l’on souhaite ?
Source:
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samraa81· Posté le 23 Feb 2015 à 19:38

Salam nadhia,

merci pour le partage, je connaissait pas cette maladie non plus, c’est la première fois que je lis ce mot. Concernaant l’article maintenant, il y a deux choses, ce qui est soulignée en deuxième moitié d’abord, qu’on le veuille ou non donc les nouvelle applications du web, parmi eux fb ont revolutiponnée la façon d’interagir et font apparaitre des comportements nouveau dans leur apparences mais à la base c’est des problème "classique".

c’est la que je reviens à la première partie car ces symptome cité c’est les symptome d’une personne en manque de confiance ce qui existe bel et bien avant fb, la comparaion avec les autre, idem, le fait que des personne aiment s’exhiber aussi. Les moyens de communication ont facilité cela. et ce syndrome pour moi est une appelation modernisée de probleme classiquees.

je reviendrai discuter des questions posées à la fin.

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cheyma· Posté le 23 Feb 2015 à 19:45

bonsoir nadhia!



J’avais deja entendu parler de cette "maladie" mais très vaguement .

Perso je ne me sens pas concerné par ce phénomène , puisque je ne suis pas du tout attiré par les résaux sociaux… (sauf que je devient accro au forum 😁)

Moi je ne comprend pas cet engouement a connaitre les details de la vie de certaines personnes qui ne font pas partie de nos amis proche…concrètement ça va m’apporter quoi de savoir qu’untel ou untel est an australie ou chine?? rien

Moi je ne pense pas que cette maladie nous tombe dessus comme éxpliqué dans l’article, si certaines personnes sont atteintes, elles en sont responsables a 100% ….

Vivre sa vie comme on le souhaite sans se comparer a ses amis ….

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nadhia· Posté le 23 Feb 2015 à 20:10

Bonsoir les filles 😊

Samraa, je partage ton avis. En effet je pense que c’est un "syndrome" qui existait déjà auparavant seulement les nouvelles technologies l’ont accentué. Les réseaux sociaux ont développé le phénomène davantage. On peut avoir désormais accès aux actualités de vie des autres à tout moment quotidiennement, cela a exacerbé l’envie de certains de vouloir embellir leur vie et d’en rajouter toujours plus..

Cheyma ouf te voilà sauvée ! lol Comme toi, je ne comprends pas vraiment cet engouement à vouloir à tout prix savoir ce qui est arrivé aux amis et aux moins amis, où est-ce qu’ils se trouvent, avec qui, comment, pourquoi et je comprends encore moins ce besoin de s’afficher à la moindre occasion et partager à tout va son semblant de vie de folie à tout va..

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Isis7211· Posté le 23 Feb 2015 à 20:35

Nadhia, merci du partage de cet article tres interessant👍 je pense que ce syndrome a toujours existe et il s’accentue de plus en plus avec la technologie.

Ca me prend seulement avec les plats de nanette 😂 les poivrons sont dans le four 😄on va manger du Hmiss ce soir…pour ca, je remercie nanette et toutes les filles qui m’inspirent💋

Sinon la boule dans la gorge qui descend dans l’estomac…kda w kda…je ne connais pas lol…je pense que ca prend surtout les plus jeunes…ceux qui ne peuvent pas se passer de facebook et twitter…moi je n’ai meme pas un bon cellphone.

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nanette· Posté le 23 Feb 2015 à 20:37

ya isis kteltini bedahk😁

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Isis7211· Posté le 23 Feb 2015 à 20:38

😂n’habbek nanette💋

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nanette· Posté le 23 Feb 2015 à 20:40

moi aussi ma isis ma3lich kalek 3aned wala tahsek💋💋💋hadou ga3 lik

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nadhia· Posté le 23 Feb 2015 à 21:00

Isis 😁bsahtek d’avance le hmiss alors

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Delice· Posté le 24 Feb 2015 à 21:06

Moi ça m'arrive

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citedor· Posté le 25 Feb 2015 à 06:42

quand je regarde leur publication, je sais d’ avance que c est pour épater la galerie pour certains j en ris même parce que c est flagrant des fois

on devrait faire une sélection dans nos amis facebook, ne garder que les amis et familles proches en qui on a confiance

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