
zalicant · 27 octobre 2011 à 17:42
salut les filles , voici un article très intéressant.
L'ensemble féminin de musique andalouse Fen Wa Nachat remporte déjà tous les suffrages
Publié par _ —— Kamel C.
Ouvert depuis ce samedi au Mouggar, le festival de musique andalous-chaâbi se poursuit pendant quatre jours jusqu'au 9 juillet. Des organisateurs de spectacles venus des quatre coins de France dans le cadre de la programmation de ces ensembles dans leur ville, suivent avec intérêt les représentations de ce festival.
Ce samedi, quatre chanteurs chaâbis ont évolué sur la scène de la salle El Mouggar. Il s'agit de Hadj Ali Mahmoud, Bourouba Abdelhak, Mekaouche Mourad, Lahcène Sid Ali. Ils étaient accompagnées par l'orchestre d'El Hadi El Anka.
C'était la musique classique algérienne qui était présente le matin avec les ensembles de Ahbab Cheikh Sadek Lebjaoui d'Alger, de l'Alliance culturelle de Constantine, d'El Andaloussia de Tlemcen et de Fen wa Nachat de Mostaganem.
En soirée, les ensembles andalous d'El Bouzidia de la capitale, d'Awtar Kassantina, d'Ahbab Cheikh Larbi Bensari de Tlemcen, et surtout l'ensemble féminin El Fen wa Nachat de Mostaganem, ont animé ce festival.
Tous les participants à cette soirée d'hier, notamment la quasi-totalité des organisateurs de spectacle venus de France ont été unanimes à reconnaître le talent élevé de cet ensemble féminin de Mostaganem. C'est la musicologue Sabrina Boudjella qui dirige cet ensemble féminin El Fen Wa Nachat. Ces compétences artistiques et son penchant fort pour la musique andalouse se retrouvent chez chaque interprète féminin de cet ensemble qui chante et qui joue de tous les instruments traditionnels. Les voix sont superbes et font aimer l'andalous même à ceux dont l'oreille est étrangère à cette musique. De plus, cet ensemble féminin constitue un plaisir des yeux dans le sens où chaque jeune fille porte le costume traditionnel de chaque région d'Algérie.
Les participants à ce festival de musique andalous-chaâbi proviennent des grandes villes du pays de l'Est, de l'Ouest et du Centre. Dans le chaâbi, des jeunes talents sont programmés, avec des noms comme Idjer Ahmed, Chekiker Sid-Ali, Rahmani Mohamed, Mazira Kamel, Rabbah Mohamed, El Hachemi Sami accompagnés par l'orchestre Mabrouk Hamaï. La musique andalouse sera à l'affiche avec les ensembles El Moutribia, Riadh El Andalous, Inchirah, Es Sandoussia, Dar El Ghernata, Awtar Tilimcen et bien d'autres. La zorna participe à ce festival avec des troupes venant de Blida, Douéra, Miliana et bien sûr d'Alger. «L'entrée à ce festival est gratuite et nous invitons tous les Algérois à venir en masse assister à ces représentations», affirme M. Saoudi Noureddine, musicologue, chanteur, expert de la musique andalouse et responsable de la promotion de ce genre auprès du commissariat de l'organisation de l'Année de l'Algérie en France.
Le manque de public est déploré par Mme Nathalie Carratié, organisatrice de manifestations culturelles auprès de la scène nationale de Mulhouse qui envisage des tournées dans sa ville de ces ensembles en partenariat avec d'autres institutions artistiques de France. C'est aussi la volonté de M. Philippe Chamaux de Forbach, ville de l'est de la France, où vivent les membres d'une nombreuse communauté algérienne.
«Nous sommes à la découverte de cette musique ici à Alger», ont-ils déclaré tous les deux. «Les ensembles et les groupes musicaux de ce festival ne seront pas tous programmés en France. Cependant, nous nous engageons à envoyer les plus talentueux à nos frais», a assuré M. Ameziane Ferhani, directeur de la communication auprès du Commissariat général de l'Année de l'Algérie en France.
Ce festival est suivi par les maîtres de la musique andalouse, comme la talentueuse Behdja Rahal qui annonce la parution de son septième CD dans quelques jours.
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