
algericaine · 6 janvier 2013 à 14:19
Bonjour les filles,
la crise financière tout le monde en parle ou du moins tout le monde en a entendu parler. Combien sommes-nous resté perplexes devant les images de ses américains qui ont perdu leus maisons, ou leurs retraites. Cependant rare ceux qui ont compris à quoi elle était du (Vous pouvez vous rattrapez en regardons un documentaire que Lorabyle a partagé avec nous).
Cette crise la a poussé des économistes a étudié d'autres manières de faire, et celle qui tranche avec les méthodes occidentales c'est la finance islamique.
Deux français: Charles Saint-Prot qui est un historien, géopolitologue, islamologue et politologue et Thierry Rambaud qui est professeur agrégé de droit public ont écrit un livre sur le sujet dont voici un article qui en parle et que j'ai voulu partager avec vous:
La finance islamique a connu un vigoureux essor ces dix dernières années. Son taux de croissance dépasse 15% par an. La finance islamique suscite l'intérêt des investisseurs en quête de marchés émergents dynamiques, loin de l'atonie des économies développés. Parmi les adeptes de ce compartiment d'activités financières, on invoque l'argument de ses principes sous-jacents, jugés très éloignés de la mécanique néfaste qui a conduit à l'éclatement de la crise financière internationale de 2007-2008. « La finance islamique n'est pas une simple technique, mais elle a une fonction éthique au plus large sens du terme : elle est socialement responsable », affirment Charles Saint-Prot et Thierry Rambaud dans l'avant propos du livre qu'ils ont dirigé et dont le titre est « La finance islamique et la crise de l'économie contemporaine ».
Ses principes éthiques « rapprochent les banques de leurs clients et du véritable esprit qui devrait caractiser tous services financiers », ajoutent-ils. Ils laissent entendre que « la finance islamique pourrait contribuer à redonner de nouvelles règles alors que le système bancaire et financier international connait une crise de confiance ». Parmi ces principes figurent notamment la condamnation du prêt à intérêt (riba), l'interdiction du risque (gharar), la condamnation de la spéculation (maysir), écrit Henri-Louis Vedie dans l'un des chapitres du livre.
Le livre se déploie en six articles. Il s'agit à l'origine des contributions présentées lors d'un colloque international organisé par le Centre émirati des études et recherches stratégiques (ECSSR) d'Abou Dhabi et l'Observatoire d'études géopolitiques de Paris, le 17 janvier 2012, sur le thème « la finance islamique et la crise de l'économie contemporaine ».
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