
lelasara · 25 avril 2012 à 23:37
Un drame sans précédent
Publié le 25 avril 2012
Lamine Ben Sahel, un étudiant en deuxième année filière électronique à l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (UTHB), est mort électrocuté mardi après-midi en plein TP. Agé de 22 ans, le défunt était à l'intérieur du laboratoire dans le cadre des travaux pratiques. Celui-ci avait effectué une manipulation électrotechnique qui s'est mal terminée, recevant une décharge électrique de 380 volts qui lui a coûté la vie. Selon M. Amar Boudelaaâ, conseillé du recteur de l'université en question, l'élève était en train de réaliser un montage sur sa table de travail. Le problème, suppose-t-il, doit être lié au disjoncteur qui devait être allumé au moment des travaux. « On n'incrimine pas l'étudiant et on n'incombe pas l'erreur à l'université, mais parfois une fausse manipulation, un faux geste ou une simple erreur peuvent être fatals », dira-t-il. Selon le même responsable, tous les travaux pratiques sont dangereux et certains disjoncteurs utilisés ont une puissance de 1.000 volts. « C'est le premier incident enregistré au sein de cet établissement depuis 38 ans d'existence », dira-t-il. Pour rappel, Lamine Ben Sahel n'était pas seul au moment du drame. Il partageait ses travaux avec deux étudiantes. Le laboratoire technique est composé de six tables de manipulation. Quatre d'entres elles étaient occupées par des étudiants répartis en groupes composés de trois éléments, encadrés par quatre professeurs. Selon M. Boudelaâ, le règlement intérieur de l'université stipule que rien ne doit être touché avant le passage de l'encadreur. « Celui-ci est chargé de vérifier les tables de travail et éteindre les disjoncteurs avant de commencer toute activité liée à l'électronique et particulièrement au montage », a-t-il prévenu. En attendant, une enquête est menée par la police judiciaire et la police scientifique. Selon des étudiants rencontrés au sein de l'université, le laboratoire en question est défaillant et les conditions de travail sont déplorables. Le constat sur place a été tout autre. Les laboratoires sont quasiment neufs dans la mesure où ils ont bénéficié récemment de travaux de réhabilitation. Rien ne laisse croire que l'incident est dû au manque de commodités. Concernant le déroulement des cours, M. Boudelaâ a précisé que mercredi était une journée de deuil. « Les élèves qui souhaiteraient continuer les cours sont les bienvenus », dira-t-il en toute quiétude. Pour ceux qui ont tenu à assister aux obsèques du défunt, des bus ont été mobilisés pour ce faire.
Rym Harhoura
rned3oulou bera7ma nchalah wsbar pr sa famille!! inna li lahi wa ina ilayhi raji3oune!! rabbi yarahmou wywasse3 3lih nchalah! amine!
Je trouve ceci lamentable, on étudie dans des conditions lamentables… Risquer notre vie en TP??? j'avais cour juste à côté , je suis vraiment touché de cette histoire.
Sa aurais pu arriver à n'importe qui