
ilhamserine · 17 juin 2012 à 16:26
Khadidja, une adolescente de 14 ans, et sa compagne du même âge sillonnent l'autoroute allant de Douaouda vers Alger pour vendre des galettes. Elle a commencé cette activité à l'âge de 9 ans. Elle est contrainte à l'exercer sans pour autant percevoir aucun sou pour la tâche qu'elle doit assumer. « C'est ma mère qui prépare les galettes. Je les vends et je lui remets l'argent. C'est elle qui assure les dépenses », nous dit cette fillette au visage marqué. Au sortir de l'enfance, Khadidja donne l'air d'avoir la trentaine avec son visage creusé, son teint hâlé et son regard pénétrant. Au cours d'une courte discussion, rien n'indique qu'elle n'a que 14 ans.
Sa manière de converser et de raconter sa misère, sa prudence à l'égard des personnes étrangères rendent compte d'une prise de conscience précoce chez cette adolescente qui ne connaît le sens de l'activité ludique que pendant ces quelques moments de pauses, attendant avec ses compagnons l'arrêt d'un véhicule. « On est originaire de Aïn Defla, précisément de la localité de Ouled Ali. Nous avions dû fuir le terrorisme. Mon père est venu s'installer à Douaouda », raconte-t-elle.
Depuis cet exode, la famille de Khadidja, composée de 9 personnes, vit dans des conditions sociales des plus lamentables. « Mon père travaille comme agent de nettoyage dans une mosquée. Il touche 3000 DA par mois », fait-elle savoir, précisant que ses trois grands frères ne travaillent pas. Aujourd'hui, Khadidja sacrifie son repos afin d'aider sa famille. Elle voudrait être comme toutes les adolescentes de son âge, se détendre et s'occuper de son apparence physique. Mais la dure réalité de sa famille la prive de toutes ces bonnes choses dont rêve toute adolescents de son âge.
[color=#8B0000]Que pensez de ce phénomène humiliant!?
Pensez que la faute des parents joue un grand rôle?!
Est ce que ces enfant sont crime de leur parents?! Ou bien ceux qui achêtent!?