Si des informations parviennent à un service de renseignement, on ne refuse pas "parce que ça vient d’un régime avec lequel on est en conflict".
On peut les rejeter en pressentant une manipulation, ou parce que rien d’autre ne vient les corroborer, ou parce que c’est en contradiction avec d’autres sources. Ca oui.
Mais toutes les sources sont traitées.
Qu’on puisse faire une erreur d’évaluation, bien sur. Mais ce n’est pas "ça vient d’Assad, poubelle".
Ca a été la même chose avec le 11 septembre aux USA: le mossad avait prévenu "que quelque chose allait se passer de majeur". So what? Quoi de majeur? Qui?
Quant à la liste des terroristes, la France la possédait déjà, puisque la majorité étaient fichés S. On imagine que les renseignements reçus étaient peu concluants. C’est tout. Mauvaise interprétation. il aurrait fallu creuser, mais sur quelle base?
Quant à un bonhomme qui se promène dans le métro, on s’en rend compte à postériori. Facile de critiquer dans ce cas. Essayez un peu de vous mettre à la place des services alorsq que rien n’était encore arrivé, ou que ça venait de se passer et que tout le monde était sur les dents. Je vois mal analyser les dizaines de millier d’heures de vidéeo de la RATP juste "des fois que". Les services avaient vraiment autre chose à faire à ce moment là. et ils l’ont fait, bien et rapidement.
Ceci dit, vous voyez ça comme vous voulez hein.
Tamara