Horace Fletcher (1849–1919) était un promoteur de la santé et auteur américain, passionné par la digestion et les comportements alimentaires. Autodidacte et convaincu que la manière de manger influait autant que le contenu de l’assiette, il développe une méthode devenue célèbre sous le nom de Fletcherisme.
Selon Fletcher, bien mâcher permet de mieux digérer, d’éviter les excès alimentaires, et de mieux absorber les nutriments. Il pensait aussi que cela réduisait les toxines dans le corps.
Horace Fletcher est devenu célèbre après avoir perdu plus de 30 kilos grâce à sa méthode. Il affirmait que cette transformation était due uniquement à sa manière de manger et non à un changement d’aliments ou à une activité physique intense. Sa silhouette retrouvée et sa forme physique étonnante à plus de 60 ans ont renforcé l'intérêt pour sa méthode à l’époque.
Des études récentes confirment partiellement certains points du Fletcherisme :
Le régime Fletcher peut sembler logique dans sa modération, mais il a aussi ses excès :
« Je m’appelle Naïma, j’ai 45 ans et j’ai perdu 18 kilos en un an, sans régime strict. Ce que j’ai changé ? J’ai commencé à marcher tous les jours, sans téléphone, sans musique, juste moi et mes sensations. Et c’est là que j’ai compris. J’avais toujours mangé trop vite, comme pour remplir un vide. Marcher m’a reconnectée à mon corps, à ma faim réelle, à ma respiration. J’ai naturellement ralenti mes repas, savouré davantage, et j’ai mangé moins… sans frustration. »
Le témoignage de Naïma reflète une réalité : en écoutant son corps, on mange souvent moins… et mieux. Une démarche qui fait écho aux principes du Fletcherisme, avec un ancrage moderne et sensoriel.
Si le nom d’Horace Fletcher est tombé dans l’oubli, ses idées refont surface dans les mouvements actuels de slow food et d’alimentation intuitive. Manger en pleine conscience, écouter son corps, ralentir le rythme : tout cela est aujourd’hui validé par les nutritionnistes modernes.
Le régime Horace Fletcher n’est pas un miracle minceur, mais une invitation à reprendre le contrôle de son rythme alimentaire. Sans tomber dans l’extrême, il rappelle l’importance de prendre le temps de manger, d’écouter son corps et de respecter ses sensations. Dans une époque marquée par la rapidité, peut-être était-il en avance sur son temps.
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