Beihdja Rahal en concert exclusif à Alger
Lieu : Cinéma El Mouggar
Le 14-08-2012
A 22:00
Présentation
"On est en présence de la première dame soliste de la musique classique arabo-andalouse, qui a adopté en le portant à sa quintessence, le style d'Alger: léger, hautement fleuri et enjolivé", écrit avec beaucoup de bonheur, parlant de Beihdja Rahal, le musicologue Christian Poché. A la tête d'un petit orchestre constitué de deux joueurs de luths (oûd), d'un violoniste et d'un percussionniste (derbouka et tambour sur cadre, tar), Beihdja Rahal, qui s'accompagne du luth-kuitra, un dérivé du luth arabe typiquement maghrébin, s'est attaquée dans son premier disque compact à la pièce maîtresse du patrimoine andalou algérien: la Nouba Zidane. Et là Mme Rahal innove et bouscule les préjugés en interprétant, elle, une femme, en soliste, de bout en bout et d'une manière somptueuse, cette Nouba qui a, dit-on, inspiré Camille Saint-Saëns pour la bacchanale de Samson et Dalila. (Le Monde) Native d'Alger, Beihdja Rahal est musicienne interprète de la musique arabo-andalouse, qui a joué au théâtre, tout comme elle a coécrit, en compagnie de Saadane Benbabaali, deux ouvrages sur la musique andalouse : « La plume, la voix et le plectre » (éditions Barzakh, 2008) et « La joie des âmes dans la splendeur des paradis andalous » (Anep 2010). Depuis douze ans, elle donne des cours de musique aux enfants à l'ELCO de Paris où elle réside. L'express la considère parmi « les 100 personnes qui font bouger l'Algérie » et Jeune Afrique parmi « les 50 personnalités qui font l'Algérie ». Et pourtant ! « Pour moi, mais aussi pour mes parents, les études étaient la priorité. La musique n'est, au départ, qu'un loisir. Si on ramenait un mauvais bulletin, on pouvait être sanctionnée, et risquer de la sorte de ne plus faire de la musique ». Dans l'entretien qui suit, nous l'avons interrogé sur son parcours et son devenir. Ecoutons-là. (Horizons)
Beihdja Rahal sera enc oncert exclusif aujourd'hui à la salle El Mouggar