À 25 ans, Sahar Bensekhria incarne bien plus qu’une nouvelle génération de mannequins algériens. Originaire de Batna, fière de ses racines chaouia et de son nez berbère qu’elle revendique comme une signature, elle bouscule les standards de beauté aseptisés avec une élégance magnétique et un charisme brut.
Dans l’histoire du mannequinat, le visage n’a jamais été un simple support pour la mode : il en est le langage. Parmi les traits les plus déterminants, le nez occupe une place singulière. Longtemps lissé ou standardisé dans les représentations médiatiques, il est aujourd’hui célébré dans sa diversité et sa force expressive. Les grandes agences valorisent de plus en plus les silhouettes dont le nez s’impose comme une empreinte, une signature esthétique. Ce détail, loin d’être secondaire, devient un vecteur d’identité et de distinction. Certaines icônes internationales, à l’image de Gisèle Bündchen, doivent une part essentielle de leur aura à leur nez affirmé, ce trait singulier qui dépasse les canons lissés et devient l’emblème même de leur caractère et de leur authenticité.
Dans ce mouvement global, le nez berbère de Sahar Bensekhria s’impose naturellement : il affirme une beauté algérienne qui conjugue héritage et modernité. À l’heure où l’authenticité devient un luxe rare, Sahar incarne une esthétique singulière, imprégnée d’histoire et de fierté identitaire. Son visage puissant avec un regard à la fois doux et assuré, captive autant qu’il raconte. Elle ne cherche pas à plaire : elle est là pour marquer.
Mannequin oui, mais aussi passeuse de mémoire. Sahar ne se contente pas de défiler ou de poser. Elle s’engage activement dans la valorisation du patrimoine algérien sur son compte instagram, notamment à travers la mise en lumière de tenues traditionnelles anciennes. “Je les porte pour leur redonner une voix contemporaine”, expliquait-elle dans une interview au média Liik. Broderies oubliées, bijoux kabyles, textures typiques : chaque pièce devient chez elle une déclaration de style et d’amour pour la culture algérienne.
En 2025, elle prête son aura à une campagne pour le parfum Libre de Yves Saint Laurent, shootée sur les côtes algériennes. Une apparition qui n’a pas laissé la toile indifférente : démarche stylée, regard franc, peau nue offerte au soleil... Elle incarne une liberté enracinée, loin des clichés, et prouve qu’on peut être à la fois mode et mémoire.
Cette montée en puissance ne doit rien au hasard. Sahar cultive un univers esthétique personnel, sensible et engagé, comme en témoignent ses shootings réalisés dans les ruelles d’Alger ou sur fond de paysages algériens typiques. Toujours accompagnée de bijoux d’argent ciselé, d’accessoires artisanaux et d’un regard ancré dans l’époque, elle trace sa voie, libre, fière, et profondément algérienne.
À suivre de très près. Ou à admirer, simplement.
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