Bien sur que les hommes pleurent aussi. Moins que les femmes, mais ils pleurent aussi. Ils s’en cachent car pleurer réduirait parait - il de leurs virilité, meme si je trouve qu’un homme qui pleure ça n’est pas moins viril, c’est juste un etre humain qui exprime sa peine. Il n’y a rien de honteux la dedans ni de réducteur, comme l’entend la phrase : " rdjal mayebkiwch".
A la Mecque tu vois des hommes pleurer les larmes de leur corps, quand ils tiennent la Kaaba, la foi mais aussi le rapprochement avec le Créateur les rends émotifs parfois meme plus que les femmes. Les hommes pleurent face à la perte d’un etre cher, ou face à la maladie. Parfois face à l’échec de son équipe de foot préférée. (lol) Je pense, qu’ils pleurent quand ils se sentent faible et impuissant. et nous sommes tous faibles devant Dieu, La mort et La maladie. Pour le reste ils arrivent à surmonter contrairement à nous. Meme s’il existe des hommes qui pleurent souvent. J’en ai déjà vu. Au moindre problème ils fondent en larmes. (Ca en devient limite génant.)
Mais nous les femmes, pleurons pour beaucoup plus. La sensibilité n’est pas exprimée de la meme manière c’est tout. Parfois ils nous reprochent d’avoir des larmes de crocodile, de pleurer pour un "oui", pour un "non", . Mais ça aussi ça dépend des femmes. Moi je ne pleure pas souvent, ni devant les gens, mais quand je pleure c’est que ça va très mal, et que je suis à bout. Je n’ai pas la larme facile, parfois on me l’a reprocher. Car une Femme ça doit pleurer parait-il. Mais à force de faire la femme forte, on devient limite comme un homme, on apprend à retenir ses larmes, ou les cacher.
Je trouve que voir un homme pleurer est bien plus touchant parfois qu’une femme qui pleure. Chaque fois que ce sujet est abordé j’ai en tete l’image d’un père pendant la décénnie noire en Algérie qui pleurait la mort de ses enfants et de sa famille, Cette image avait fait le tour du monde. C’était à Relizane je pense.
Un livre que j’ai croiser récemment en librairie, de Faiza Guène, (j’avais lut son premier roman) et ton titre m’a rappeler l’intitulé de son dernier nouveau né, qui traite justement de la société et de ses valeurs inculquées qui deviennent des phrases indélébiles :
