Il y a des tragédies qui laissent un goût amer, une douleur sourde qui serre la gorge longtemps après que les sirènes se soient tues. Le drame survenu il y a quelques jours en Algérie — un bus précipité dans le vide, 18 vies arrachées à la vie, des familles brisées, des blessés à jamais marqués — en fait partie.
Mais combien faudra-t-il encore de drames ? Combien d’enfants endeuillés, de mères effondrées, de communautés meurtries pour que les promesses cessent d’être des mots creux récités au chevet des victimes ? Le gouvernement a annoncé des mesures. Contrôles renforcés. Réformes à venir. Mais cela suffira-t-il ? Et surtout : cela tiendra-t-il dans la durée ?
Ce drame n’est pas qu’un fait divers. C’est un cri d’alarme. Une invitation à ne plus détourner le regard. À exiger mieux. Pour que nos routes cessent d’être des pièges. Pour que la vie, simplement, ne s’arrête pas au détour d’un virage.
Chaimalili
18 AugIna li lilahi rajiroune, ya rebi ait pitié de tous ces morts