Longtemps relégué aux tiroirs de l’histoire de la mode, le corset signe un retour en force… y compris en Algérie ! Cette saison, il s’impose comme un incontournable du dressing des jeunes femmes algériennes en quête d’un style affirmé, entre héritage et modernité.
Initialement conçu comme un sous-vêtement structurant à l’époque de la Renaissance, le corset était destiné à modeler le buste des femmes de la noblesse. À ses débuts, il visait plutôt à masculiniser la silhouette en imposant une posture droite et rigide, symbolisant droiture et bienséance.
Ce n’est qu’au XIXe siècle que le corset tel qu’on le connaît aujourd’hui prend ses lettres de noblesse : il devient un accessoire de sublimation des courbes féminines, dessinant une taille fine, rehaussant la poitrine et créant une silhouette en sablier. Plus qu’un vêtement, il devient un instrument de séduction, de pouvoir… et désormais, de style.
À Alger, le phénomène gagne du terrain. Les boutiques de prêt-à-porter s’en emparent, et les créatrices locales rivalisent d’inventivité. Car oui, le corset s’adapte à toutes les morphologies : il sculpte, affine et s’intègre à une multitude de styles.
Porté en top, intégré à une robe ou assumé comme pièce maîtresse d’un look, il se décline à volonté. Il peut aussi s'associer à une chemise blanche oversize pour un effet à la fois structuré et décontracté — une silhouette popularisée par un styliste algérien qui a su y apposer sa touche traditionnelle (voir la vidéo ci-dessous). Lingerie chic, corset-robe ou haut inspiré des coupes ancestrales, tout est permis — à condition de rester dans une ligne élégante et maîtrisée.
@dzirielle #modedz #modealgerienne #dzirielle #karimsifaoui @Mansour Hanaa ♬ son original - Dzirielle magazine
Les créateurs algériens s’approprient aussi cette tendance avec audace. Majda, Samir Kerzabi ou enocre Karim Sifaoui ou encore l’auteur de cette chemise-corset ont relevé le défi de fusionner corset et tenues traditionnelles, comme le karakou. Leur pari ? Réinterpréter cette veste emblématique en version "karakou-corset", cintrée à l’extrême, aux broderies précieuses et aux lignes sculpturales.
Et côté mariées ? Elles osent désormais marier le corset à un sarouel contemporain, pour un look nuptial avant-gardiste, entre héritage et audace. Mais ici, rien ne s’improvise : sobriété, choix des matières et harmonie des couleurs restent les clés d’un mariage réussi entre passé et présent.
À Alger, le phénomène gagne du terrain. Les boutiques de prêt-à-porter s’en emparent, et les créatrices algériennes redoublent de créativité. Car oui, le corset va à toutes les morphologies : il sculpte, affine et s’adapte à tous les styles.
Porté en top, intégré à une robe ou assumé comme pièce centrale d’un look, ou avec une chemise blanche oversize (Karim Sifaoui a même eu l'idée géniale de mixer le corset estampillé de sa touche tradi avec une chemise blanche oversize, voir la vidéo ci-dessous) il se décline à volonté. Lingerie chic, corset-robe ou haut structuré à la coupe traditionnelle, tout est permis — à condition de garder une ligne élégante.
@dzirielle #modedz #modealgerienne #dzirielle #karimsifaoui @Mansour Hanaa ♬ son original - Dzirielle magazine
Les créateurs algériens ne sont pas en reste. Majda, Samir Kerzabi ou enocre Karim Sifaoui ont flairé la tendance et osent le mélange entre corset et tenues traditionnelles comme le karakou. Leur pari ? Réinterpréter la veste emblématique en version "karakou-corset", ultra cintrée et structurée, avec broderies fines et coupes audacieuses.
Et les mariées algériennes ? Elles ne sont pas en reste ! Certaines n’hésitent plus à associer un corset à un sarouel moderne, pour un look nuptial audacieux, à la croisée des styles. Mais attention : sobriété, choix des matières et harmonie des couleurs sont les clefs pour que cette fusion soit réussie.
En choisissant le corset, les Algériennes s’approprient un vêtement autrefois perçu comme contraignant pour en faire un outil d’affirmation. C’est une manière de revendiquer son corps, son style, et sa liberté de mixer les influences. Une façon aussi d’inscrire la mode algérienne dans une tendance globale, tout en conservant une empreinte culturelle forte.
Moderniser le patrimoine vestimentaire sans le dénaturer, c’est peut-être ça, aujourd’hui, le vrai luxe algérien.
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