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Ma belle-mère me hait ! Histoire (presque) ordinaire d’un duel silencieux

Entre regards glacés et phrases piquantes, ma belle-mère me fait la guerre en silence. Une histoire banale… ou presque.

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Sabah pensait avoir épousé un homme, pas une dynastie. Trois ans de mariage, une adorable petite fille et une complicité solide avec son mari : le tableau semblait parfait... jusqu’à ce que l’ombre d’une figure bien connue vienne assombrir les dimanches familiaux.



La belle-mère. Charmante au début, presque affectueuse. Elle l’avait accueillie les bras ouverts... avant de dégainer ses armes les plus redoutables : silence pesant, comparaisons humiliantes, soupirs entendus, allusions sibyllines sur « les autres filles » qui auraient fait de meilleures bru. Sabah ne dit rien. Elle observe. Encaisse. Et se demande... combien de temps encore ?

« Elle ne me dit jamais rien de front, mais elle pique. Subtilement. Sournoisement. » confie Sabah. À chaque réunion de famille, c’est la même tension muette. La belle-mère parle, mais pas à elle. Vante les mérites de jeunes femmes fictives aux qualités presque divines. Et son mari ? Il minimise. « C’est rien, ça lui passera. »

Mais Sabah n’en peut plus. Elle veut bien être la gentille bru, mais pas le punching-ball affectif d’une mère possessive. « J’aimerais ne plus la voir, j’avoue. Quand elle n’est pas là, je respire. »

Et si ce n’était pas seulement elle le problème ?

Pour en savoir plus, nous avons tendu le micro à Samira Khellil, thérapeute familiale spécialisée dans les conflits intrafamiliaux :

La jalousie d’une belle-mère naît souvent d’un sentiment de dépossession. L’enfant qu’elle a porté, éduqué, aimé, devient soudainement le pilier affectif d’une autre femme. Si cette transition n’a pas été travaillée en amont, elle peut se transformer en rejet, voire en hostilité passive. Le silence, les piques, les comparaisons sont des signaux de mal-être, pas forcément de méchanceté gratuite.

Le vrai défi ? C’est de réussir à protéger son couple sans basculer dans la guerre froide intergénérationnelle. Et pour cela, il faut que le mari joue le rôle d’intermédiaire équilibré. Or, bien souvent, il préfère se réfugier dans le confort du déni, laissant sa compagne affronter seule l'orage maternel.

À retenir : Quelques conseils pour Sabah (et toutes les brues en détresse)

  • 1. Parlez à votre mari sans l’accuser. Dites-lui ce que vous ressentez. Ne lui demandez pas de « choisir », mais d’ouvrir les yeux.
  • 2. Ne cherchez pas la confrontation directe avec sa mère. Elle est douée en guerre psychologique. Gardez votre calme, votre classe... et votre distance émotionnelle.
  • 3. Définissez des limites. Si elle devient trop envahissante, faites-le savoir avec respect, mais fermeté. Un couple, c’est un territoire à deux, pas un open space familial.
  • 4. Appuyez-vous sur des alliés : une tante, une sœur du mari, un oncle diplomate... Parfois, un mot venu d’un proche peut faire plus qu’une déclaration de guerre.
  • 5. Et surtout... ne vous oubliez pas. Prenez soin de vous, de votre fille, de votre équilibre. Être en paix intérieurement, c’est déjà gagner la moitié de la bataille.

Sabah n’est pas seule. Elles sont des milliers à vivre ce duel silencieux. Mais tant que l’amour reste solide, la diplomatie intelligente peut l’emporter sur la discorde.

Et vous ?

Votre belle-mère est-elle une alliée ou une adversaire ? Témoignez sur notre rubrique « Elles se confient »… Vos expériences peuvent éclairer bien d’autres femmes.





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