Filter
×


DE DZIRIYA À DZIRIELLE : LES ARCHIVES

Rencontre avec Yasmine Ouchène : entre podiums et projets d’avenir

C’est lors de la première édition de l’Alger Fashion Week que Yasmine Ouchène a marqué les esprits. Élégante, affirmée, et rayonnante, elle a littéralement captivé l’audience. Pour Dzirielle, elle revient sur son parcours, ses ambitions et sa vision de la mode en Algérie.


©

Qui est Yasmine Ouchène ?

J’ai 29 ans, ma mère est originaire de Béjaïa, mon père de Blida. Je suis diplômée en Finances et Management, et je travaille dans la communication et la production. Le mannequinat est une passion que je vis en parallèle depuis plusieurs années. (Sourire) Je préfère ne pas dire combien, ça me vieillit !

Je ne suis pas fan des concours de beauté, mais j’ai tout de même participé au Top Model of the World en Allemagne. J’y ai été classée 4e sur 50 pays… Une très belle expérience !

Pourquoi le mannequinat ?

Je n’ai pas vraiment choisi. Une agence m’a repérée, j’ai accepté, puis je suis tombée amoureuse des podiums. Depuis, je n’ai plus quitté cet univers.

Le mannequinat en Algérie selon vous ?

J’ai presque envie de dire qu’il n’existe pas. Il n’y a ni agences, ni formations, très peu de demande… et les critères restent très locaux. À mes débuts, on avait un chorégraphe pour nous apprendre à marcher. Aujourd’hui, je ne vois plus cela. Ce n’est pas un milieu pris au sérieux, et cela freine tout le reste.

Vos impressions sur l’Alger Fashion Week ?

Merci pour le compliment ! (Sourire) C’était la première édition, donc il faut faire preuve d’indulgence… mais il y avait beaucoup de lacunes, notamment au niveau de l’organisation. Podiums, lumières, backstage : on peut faire bien mieux. L’Algérie a un vrai potentiel.

Et la mode algérienne ?

Il y a encore beaucoup de chemin à faire. Nous devons investir dans ce domaine, pas seulement financièrement, mais aussi en termes de vision, de formation et de professionnalisation. L’espoir est là, mais il faut de l’engagement.

Vos références dans le mannequinat ?

J’aime beaucoup Adriana Lima et Alessandra Ambrosio, mais mon vrai coup de cœur reste Hana Abdesslem.

Vos créateurs algériens préférés ?

J’apprécie énormément Yasmina Chellali, avec qui j’ai eu la chance de collaborer. J’aime aussi Karim Sifaoui, Karim Kadid, et parmi les jeunes talents, Zino Touafek.

Et côté créateurs internationaux ?

Ah ! Tous ! (Rires) Chanel, Yves Saint Laurent, Alexander McQueen, Carolina Herrera... Je suis une grande admiratrice !

Quels sont vos projets ?

La mode, encore et toujours ! J’ai suivi une formation de conseillère en image avec Cristina Cordula. Mon objectif est de transmettre mes connaissances aux Algériennes, via des émissions télé ou d’autres formats. En France, on a Cristina. Au Moyen-Orient, Joelle. En Algérie ? On manque cruellement de références. J’aimerais y remédier.

Votre devise dans la vie ?

“Ce qui ne tue pas rend plus fort.”

De quoi êtes-vous la plus fière ?

Mon parcours.

Côté beauté, votre routine maquillage ?

Je suis une passionnée de make-up ! Je n’ai pas de routine figée, je m’adapte selon l’humeur, la tenue, et l’événement.

Plutôt maquillage des yeux ou des lèvres ?

Les deux ! Mais jamais en même temps… il faut toujours équilibrer.

Votre parfum fétiche ?

Je change souvent, mais mes deux incontournables sont : NOA de Cacharel pour l’été et Opium d’YSL pour l’hiver.

Hammam ou sauna ?

Hammam, bien sûr !

Un mot pour les lectrices de Dzirielle ?

Merci pour votre amour. Prenez soin de vous, et souvenez-vous : être une femme est une chance. À très bientôt sur vos écrans !















Aucun commentaire pour le moment... Et si vous ouvriez le bal ? Votre avis compte, partagez-le avec nous ! Pour cela, rien de plus simple, connectez-vous en cliquant ici

- Connectez-vous pour commenter cet article
- Votre premier passage sur Dzirielle.com, nous vous invitons à créer un compte.