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DE DZIRIYA À DZIRIELLE : LES ARCHIVES

Sabrina Seker, Miss Algérie 2007 vient d'être élu, découvrez les coulisses !

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À tout juste 19 ans, Sabrina Seker, technicienne supérieure en informatique, vient d’être sacrée Miss Algérie 2007 au terme d’une cérémonie haute en couleurs, qui s’est tenue dans une atmosphère à la fois festive et chargée d’émotion. C’est avec des larmes de joie que la jeune femme a accueilli ce titre symbolique : « À travers cette nomination, je compte bien représenter la beauté intérieure et extérieure de la femme algérienne », a-t-elle confié, la voix encore tremblante d’émotion.

La soirée s’est déroulée sur un peu plus de deux heures, ponctuée de défilés en tenues traditionnelles et de cocktail, signées par deux figures de la création algérienne : Hassiba Mimoun (Alger) et Mabrouka Saouli (Annaba). Une élégance sobre et authentique, mise en lumière par une mise en scène rythmée, confiée à des artistes tels que Cheb Yazid, Nadia Baroud, Assia Djermoune, Cheba Sihem et Abdelaziz Benzina.

Une élection sous le signe de la simplicité… et du déséquilibre

Si l’ambiance semblait à la fête, certains détails n’ont pas manqué d’interpeller les observateurs. À commencer par l’absence remarquée de Miss Algérie 2005, initialement attendue pour la passation de la couronne. « Elle a malheureusement été victime d’un accident de voiture la semaine dernière. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement », a déclaré sobrement Boualem Sahih, directeur de l’agence Art-Mode, organisatrice du concours.

Autre point soulevé en coulisses : la représentativité géographique des candidates. Si les jeunes femmes présentes venaient d’Alger, Boumerdès, Blida, Sidi Bel Abbès, Sétif, Tipaza, Médéa, Skikda ou Béjaïa, le reste du pays semblait cruellement absent. Une lacune que Boualem Sahih justifie par des contraintes logistiques : « Nous avons reçu une centaine de candidatures, mais il n’est pas évident de réunir une représentante par wilaya. La sélection s’est faite par SMS via la chaîne M Live, puis nous avons réduit le nombre à 15 finalistes », explique-t-il.

Une sélection exigeante… ou à revoir ?

Le jury, composé de sept membres – dont plusieurs reconduits d’année en année – a, semble-t-il, tranché sans grande difficulté. Le faible nombre de participantes, et surtout l’absence de certaines exigences physiques, auraient facilité les délibérations. Au terme des défilés, les quinze prétendantes ont été réduites à dix, puis cinq, avant que Sabrina ne s’impose comme la lauréate évidente.

La nouvelle Miss a été accompagnée de ses quatre dauphines : Wided Meddour, Selma Hamadache, Tania Rym Misef et Sihem Benchabane. Toutes cinq se sont vu offrir un séjour d’une semaine dans un hôtel cinq étoiles à Tunis, comme l’a annoncé fièrement l’organisateur de l’événement.

Vers une institutionnalisation du concours ?

Au-delà de l’euphorie de cette édition, une question persiste : à quand une véritable institutionnalisation du concours Miss Algérie ? Beaucoup regrettent son manque de structuration, son absence de dimension véritablement nationale, ou encore le manque de renouvellement des membres du jury et des stylistes invités, souvent les mêmes d’une édition à l’autre.

« Nous espérons faire mieux l’année prochaine », promet Boualem S., visiblement conscient des critiques. Si l’élection d’une ambassadrice de la beauté algérienne mérite effectivement un événement à la hauteur des attentes du public, encore faut-il lui offrir un cadre solide, transparent, et pleinement représentatif de la richesse du territoire national.

Pour l’heure, Sabrina Seker incarne cette jeunesse algérienne ambitieuse, fière de ses origines et déterminée à briller bien au-delà d’un podium éphémère. À elle, désormais, de transformer l’essai.















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