Sarah Bassam, Miss Algérie 1998, se livre avec spontanéité

Couronnée Miss Algérie en 1998, Sarah Bassam – née Meriem – poursuit aujourd’hui une carrière d’actrice et rêve de se faire un nom dans la chanson. Dans une interview accordée au site anglophone Algerian Beauties, elle se confie avec naturel et humour sur sa vie, ses aspirations et ses petits travers. Portrait d’une reine de beauté à la fois espiègle et sincère.

De Miss Constantine à Miss Algérie

« Je suis d’abord devenue Miss Constantine », raconte-t-elle. Partie à Paris pour poursuivre des études en sciences humaines, elle est surprise d’apprendre que sa famille l’a inscrite au concours de Miss Algérie en son absence. Elle revient au pays, participe… et gagne. « J’étais si heureuse ! » se souvient-elle. C’est à ce moment qu’elle songe sérieusement à intégrer le monde du spectacle.

Une identité de scène

Son vrai prénom est Meriem. Le nom de scène Sarah a été choisi par son manager, dans une volonté de lui donner une aura plus artistique. Une décision qu’elle assume pleinement aujourd’hui.

Ses débuts dans le mannequinat

Avant le concours, elle a brièvement travaillé comme mannequin. « J’ai fait ça pendant six mois, mais c’était difficile », confie-t-elle. Elle tourne également dans quelques publicités, sans véritable enthousiasme : « Ce n’était pas ce que je voulais faire ».

Beauté, humilité… et Playstation

Sarah Bassam casse les clichés autour des Miss. Lorsqu’on lui demande si les reines de beauté peuvent devenir arrogantes, elle répond sans détour : « Pas du tout ! Je ne pense même pas à mon titre de Miss. On est aussi choisies pour notre culture et notre éducation ».

Lorsqu’on la questionne sur ses passions, la réponse est aussi inattendue que rafraîchissante : le football et la Playstation. Et la cuisine ? « Incontestablement non ! Je ne sais même pas faire le thé », lance-t-elle en riant.

Entre rêves et simplicité

Elle se décrit comme trop gentille, un défaut qu’on lui reproche souvent. Si elle devait se retrouver seule sur une île déserte, elle aimerait être accompagnée de… son amoureux. Mais elle précise aussitôt : « Pas encore, je le cherche toujours ». Son homme idéal ? Beau, drôle et joyeux.

Quant à la célébrité, elle l’aborde avec modestie. « Je suis très flattée par les compliments qu’on me fait, mais je reste moi-même », confie-t-elle. Elle admet aussi qu’elle envisagerait un jour de porter le hidjab, si elle décidait de se retirer du monde artistique. « Je suis heureuse pour les femmes qui font ce choix », dit-elle avec respect.