À travers un entretien riche et profondément humain, Styliste Malika nous ouvre les portes de son univers. Originaire de Tlemcen, ville emblématique de l’artisanat algérien, elle s’impose aujourd’hui à Paris comme une figure incontournable de la mode orientale. Sa nouvelle collection Ziya, véritable hommage aux femmes d’ici et d’ailleurs, en est la preuve éclatante.
« Je suis née dans la couture », confie Malika. Transmis de mère en fille, cet art s’est naturellement imposé comme sa voie. Arrivée en France dans les années 70, c’est à la suite d’un drame personnel qu’elle transforme sa passion en métier : veuve à 34 ans avec trois enfants, elle commence à créer des robes traditionnelles pour subvenir à ses besoins. Le bouche-à-oreille fera le reste.
Son style ? Elle le définit comme un langage : « Certains s’expriment avec la peinture ou la musique, moi c’est à travers les tissus ». Inspirée par son vécu, par les femmes qu’elle habille, et par ses racines, Styliste Malika imagine une mode en métissage permanent entre Orient et Occident. Ses créations allient audace, élégance, liberté de mouvement et respect des traditions. Chaque broderie raconte une histoire. Sa fameuse « Duchesse Rouge » ? Une ode à la femme qui s’élève.
Installée à Montreuil, Styliste Malika reçoit ses clientes dans un espace chaleureux où l’écoute est reine. Robes en location ou sur-mesure, ambiance de confiance et professionnalisme sont les maîtres-mots. Sa collection « Entre deux rives » est un manifeste de transmission, entre influences berbères, kabyles, égyptiennes et touches contemporaines.
Styliste Malika défend une image de la femme forte, libre, élégante, qui ne renonce jamais à sa beauté ni à ses racines. « La mode algérienne séduit car elle vit, elle évolue avec son peuple. » Elle observe, s’inspire, crée. Pour elle, chaque femme mérite une tenue qui lui ressemble. Et elle y met tout son cœur.
Styliste Malika nous offre bien plus que des robes : elle transmet un message, une force, une histoire. Une créatrice hors pair, au cœur battant d’une mode algérienne en plein renouveau.
<p><b>Un souffle d’élégance patrimoniale a traversé le Palais de la Culture</b> ce vendredi soir, où la styliste algérienne <b>Mona Abdelatif</b> a signé une présentation mémorable. Lauréate du <b>Premier prix de l’UNESCO pour les États arabes du costume de cérémonie</b>, la créatrice a dévoilé une sélection saisissante de ses œuvres devant un public conquis, composé de plus d’un millier de convives venus des quatre coins de la Méditerranée.</p> <p>Ce défilé s’inscrivait dans le cadre du <b>Congrès du Mouvement Européen International</b>, tenu à Alger du 24 au 26 février. L’occasion rêvée pour faire rayonner, sous les ors d’un événement diplomatique et culturel, la richesse textile de l’Algérie. Et c’est avec grâce et maîtrise que Mona Abdelatif a relevé le défi, réaffirmant le pouvoir d’un vêtement quand il devient vecteur d’identité et d’émotion collective.</p>... Lire l'article
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<p><b>Mestoui Wahiba</b> voit le jour à Bruxelles en 1979, dans une famille d’origine algérienne. Son père a grandi au cœur de la Casbah d’Alger, tandis que sa mère est originaire de <b>Blida</b>, surnommée la ville des roses. La mode, les étoffes et les fils à coudre ont bercé son enfance. Ce savoir-faire, transmis depuis trois générations, faisait partie de son quotidien. Très tôt, elle est fascinée par les femmes de son entourage — mères, tantes, grand-mères — qui cousaient, brodaient, inventaient, créaient.</p>... Lire l'article