Le mois dernier, le gouvernement algérien lançait une campagne nationale pour inciter les citoyens à consommer local. On a choisi de soutenir cette initiative citoyenne à notre manière : en mettant en lumière des créateurs qui font bouger les lignes de la mode made in Algeria.
Si la création vestimentaire algérienne rayonne à travers l’artisanat traditionnel – notamment avec nos robes patrimoniales comme le karakou, la blouza ou le haïk – il faut bien reconnaître que l’industrie de la mode et du luxe, au sens moderne, reste encore en friche. À ce jour, aucune grande maison algérienne ne rivalise avec les standards internationaux. Et pourtant, des talents émergent, animés par la volonté de changer les choses.
Le styliste Amor Guellil, remarqué pour son récent défilé n°16, a profité de cette dynamique pour proposer une ligne de sacs à main dans la continuité de sa collection baptisée avec humour : « Algéroise mais pas folko ». Le ton est donné ! Les pièces, encore au stade de prototype, ont déjà de quoi séduire. Inspirées, modernes, elles incarnent une nouvelle génération de produits urbains et engagés, entre affirmation culturelle et minimalisme chic.
Derrière la marque Brokk’Art, on retrouve Hania Zazoua, alias Princesse Zazou, une artiste pluridisciplinaire connue pour son univers poétique et engagé. Fondatrice des agences Brokk’Art et Bergson & Jung, elle crée des objets, du mobilier et surtout… des sacs ! Réalisés en Algérie dans une logique de commerce équitable, ses modèles reflètent la femme algérienne contemporaine?: créative, libre et élégante. Sa collection BrokkagChic offre de véritables pièces de caractère, entre design et narration.
Consommer algérien, ce n’est pas seulement acheter local. C’est encourager une vision, soutenir une scène créative en devenir, et valoriser des savoir-faire souvent méconnus. Alors oui, notre industrie mode est encore jeune, mais elle est aussi pleine d’audace.
Et vous, êtes-vous prêts à craquer pour un sac made in Algeria ?
<p><b>Un souffle d’élégance patrimoniale a traversé le Palais de la Culture</b> ce vendredi soir, où la styliste algérienne <b>Mona Abdelatif</b> a signé une présentation mémorable. Lauréate du <b>Premier prix de l’UNESCO pour les États arabes du costume de cérémonie</b>, la créatrice a dévoilé une sélection saisissante de ses œuvres devant un public conquis, composé de plus d’un millier de convives venus des quatre coins de la Méditerranée.</p> <p>Ce défilé s’inscrivait dans le cadre du <b>Congrès du Mouvement Européen International</b>, tenu à Alger du 24 au 26 février. L’occasion rêvée pour faire rayonner, sous les ors d’un événement diplomatique et culturel, la richesse textile de l’Algérie. Et c’est avec grâce et maîtrise que Mona Abdelatif a relevé le défi, réaffirmant le pouvoir d’un vêtement quand il devient vecteur d’identité et d’émotion collective.</p>... Lire l'article
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<p><b>Mestoui Wahiba</b> voit le jour à Bruxelles en 1979, dans une famille d’origine algérienne. Son père a grandi au cœur de la Casbah d’Alger, tandis que sa mère est originaire de <b>Blida</b>, surnommée la ville des roses. La mode, les étoffes et les fils à coudre ont bercé son enfance. Ce savoir-faire, transmis depuis trois générations, faisait partie de son quotidien. Très tôt, elle est fascinée par les femmes de son entourage — mères, tantes, grand-mères — qui cousaient, brodaient, inventaient, créaient.</p>... Lire l'article