La maison de couture française Lanvin est la plus ancienne maison encore en activité. Depuis 2001, c’est Alber Elbaz qui en assure la direction artistique. Ce créateur juif marocain, né à Casablanca, a toujours revendiqué son attachement à ses racines, multipliant les clins d’œil à son pays natal : le Maroc.
Son envie de renouer avec ses origines s’est peut-être intensifiée lors de l’exposition-hommage à Jeanne Lanvin au musée Galliera, à Paris. C’est d’ailleurs aux Beaux-Arts que le styliste a choisi de présenter sa collection prêt-à-porter automne/hiver 2015-2016. Un défilé où les mannequins ont évolué telles des amazones, rappelant les nomades du Sahara.
Bien que résolument contemporaine, la collection puise dans un registre vestimentaire inspiré du Maroc. On y retrouve des éléments emblématiques : capes, capuches, gilets, passementerie typique des caftans, mais aussi tissus d’inspiration amazighe et matières brutes, chaudes et authentiques. Les gilets en mouton bouclé ou en poils de chèvre évoquent ces vêtements conçus pour affronter les hivers rigoureux de l’Atlas, tout en restant d’une grande élégance.
Outre l’inspiration saharienne, la cavalière est aussi au cœur de cette collection. Bottes hautes, pantalons structurés, vestes d’équitation : le vestiaire équestre se réinvente chez Lanvin avec modernité et sophistication. Une alliance puissante entre rigueur et liberté.
La femme Lanvin selon Alber Elbaz est plurielle : tantôt cavalière chic, tantôt nomade des sables. Toujours libre, majestueuse et sûre d’elle.
Entre héritage marocain et raffinement parisien, cette collection incarne un dialogue entre deux mondes qui ne cessent de s’inspirer mutuellement. Et nous, spectatrices éblouies, notre cœur balance… entre le désert et le catwalk.
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